OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2019 > Avril 2019 > Google ouvre son premier laboratoire d’intelligence artificielle en Afrique

Google ouvre son premier laboratoire d’intelligence artificielle en Afrique

samedi 13 avril 2019

Intelligence artificielle

Le géant américain Google a choisi le Ghana pour accueillir son premier laboratoire de recherche spécialisé sur l’intelligence artificielle, assurant vouloir répondre aux problèmes socio-économiques, politiques ou environnementaux qui se posent sur le continent.

De tels « tech-labs » ont déjà ouverts dans les plus grandes villes de l’hémisphère nord (Tokyo, Zurich, Montréal, Paris...) mais l’inauguration de l’un d’eux à Accra, cette semaine a représenté une petite révolution technologique en Afrique.

Comment utiliser l’intelligence artificielle pour pallier aux pénuries de médecins ou aider aux dépistages de cancers ?

Comment aider des petits agriculteurs dans leur récolte ou des artisans à détecter des défauts dans l’utilisation de leurs machines ? Prévenir les catastrophes naturelles ?

« L’Afrique est confrontée à de nombreux défis, et l’utilisation de l’intelligence artificielle peut y être plus importante encore ici qu’ailleurs », a expliqué à l’AFP Moustapha Cissa, directeur du nouveau centre Google d’Accra, lors de son inauguration mercredi.

Grâce aux algorithmes, à la reconnaissance vocale ou d’écriture, de nombreux documents pourraient désormais être traduits dans les langues vernaculaires africaines, qui se comptent par centaines sur le continent.

Les petits agriculteurs pourraient également détecter des problèmes sur leur production plus en amont ou évaluer les prix des marchés en ligne.

« Un premier pas »

Des chercheurs en Machine Learning - un champ d’étude de l’intelligence artificielle qui se fonde sur des séries statistiques pour donner aux ordinateurs la capacité d’apprendre à partir de données - ou des éditeurs de logiciels travailleront à temps plein dans ce nouveau laboratoire, en partenariat avec des universités ou des start-ups du Ghana, du Nigeria, du Kenya et d’Afrique du Sud.

« Nous formons une bonne équipe de chercheurs et d’ingénieurs internationaux », poursuit le directeur, Moustapha Cissa, lui-même originaire du Sénégal. « Le but est également d’ouvrir les yeux des politiciens sur cette nouvelle technologie et de leur faire réaliser son importance. J’espère qu’ils investiront plus pour former à l’intelligence artificielle en Afrique et pour l’appliquer dans différents domaines ».

« C’est un premier pas », s’enthousiasme-t-il. « J’ai hâte de collaborer avec d’autres chercheurs à travers l’Afrique, et je l’espère, de vraiment faire une différence sur le continent ».

Le continent africain est au coeur de toutes les convoitises des Gafa (acronyme pour Google, Apple, Facebook, Amazon), à l’affût de cet immense marché.

Aujourd’hui, 60% des 1,2 milliard d’Africains ont moins de 24 ans et d’ici 2050, la population devrait doubler pour atteindre les 2,4 milliards de personnes.

« Il y a clairement une opportunité pour les entreprises comme Facebook et Google de s’installer et d’imposer leur marque sur le sol » africain, expliquait Daniel Ives pour GBH Insights, un cabinet de conseil basé à New-York, dans une récente interview avec l’AFP.

« Si vous regardez Netflix, Amazon, Facebook, Apple, où peuvent-ils encore croître ? Il faut viser l’international », souligne ce chercheur en technologies.

Mais face à ce marketing très agressif des Gafa, et alors que les nouvelles technologies gagnent du terrain, les gouvernements africains doivent accélérer les régulations dans ce secteur et protéger les données personnelles.

Les législations encadrant la vie privée restent quasi inexistantes dans de nombreux pays du continent, et les avancées technologiques très peu contrôlées. Une aubaine pour la recherche, une menace pour les utilisateurs.

AFP

(Source : Bourse direct, 13 avril 2019)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2071/2234 Régulation des télécoms
  • 174/2234 Télécentres/Cybercentres
  • 1539/2234 Economie numérique
  • 847/2234 Politique nationale
  • 2234/2234 Fintech
  • 252/2234 Noms de domaine
  • 814/2234 Produits et services
  • 693/2234 Faits divers/Contentieux
  • 367/2234 Nouveau site web
  • 2154/2234 Infrastructures
  • 790/2234 TIC pour l’éducation
  • 91/2234 Recherche
  • 121/2234 Projet
  • 1443/2234 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 860/2234 Sonatel/Orange
  • 775/2234 Licences de télécommunications
  • 132/2234 Sudatel/Expresso
  • 466/2234 Régulation des médias
  • 602/2234 Applications
  • 495/2234 Mouvements sociaux
  • 783/2234 Données personnelles
  • 61/2234 Big Data/Données ouvertes
  • 298/2234 Mouvement consumériste
  • 179/2234 Médias
  • 321/2234 Appels internationaux entrants
  • 693/2234 Formation
  • 48/2234 Logiciel libre
  • 842/2234 Politiques africaines
  • 407/2234 Fiscalité
  • 83/2234 Art et culture
  • 284/2234 Genre
  • 742/2234 Point de vue
  • 483/2234 Commerce électronique
  • 706/2234 Manifestation
  • 156/2234 Presse en ligne
  • 62/2234 Piratage
  • 102/2234 Téléservices
  • 425/2234 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2234 Environnement/Santé
  • 156/2234 Législation/Réglementation
  • 167/2234 Gouvernance
  • 827/2234 Portrait/Entretien
  • 72/2234 Radio
  • 340/2234 TIC pour la santé
  • 133/2234 Propriété intellectuelle
  • 29/2234 Langues/Localisation
  • 532/2234 Médias/Réseaux sociaux
  • 919/2234 Téléphonie
  • 95/2234 Désengagement de l’Etat
  • 486/2234 Internet
  • 57/2234 Collectivités locales
  • 188/2234 Dédouanement électronique
  • 504/2234 Usages et comportements
  • 511/2234 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2234 Audiovisuel
  • 1359/2234 Transformation digitale
  • 191/2234 Affaire Global Voice
  • 75/2234 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2234 Service universel
  • 331/2234 Sentel/Tigo
  • 87/2234 Vie politique
  • 726/2234 Distinction/Nomination
  • 17/2234 Handicapés
  • 338/2234 Enseignement à distance
  • 325/2234 Contenus numériques
  • 292/2234 Gestion de l’ARTP
  • 89/2234 Radios communautaires
  • 803/2234 Qualité de service
  • 212/2234 Privatisation/Libéralisation
  • 68/2234 SMSI
  • 226/2234 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1278/2234 Innovation/Entreprenariat
  • 680/2234 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2234 Internet des objets
  • 86/2234 Free Sénégal
  • 176/2234 Intelligence artificielle
  • 97/2234 Editorial
  • 16/2234 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous