OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2008 > Juin > Gim-Uemoa : Une carte bancaire pour faciliter l’intégration sous-régionale

Gim-Uemoa : Une carte bancaire pour faciliter l’intégration sous-régionale

vendredi 20 juin 2008

Fintech

La carte Gim-Uemoa offre la possibilité d’effectuer des opérations bancaires à partir de n’importe quel établissement financier de l’espace Uemoa, affiliés au Groupement interbancaire. Un système qui vient, ainsi, renforcer l’intégration sous-régionale.

‘Les populations de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ont maintenant la possibilité d’utiliser une carte bancaire leur permettant de faire toutes les opérations de retrait et de paiement, quel que soit leur lieu de résidence dans les huit Etats membres’. Cette annonce du Groupement interbancaire et monétaire Gim-Uemoa dont la carte bancaire porte le label, répond au vœu exprimé par la Bceao de ‘doter l’espace économique communautaire d’un système de paiement moderne, conforme aux standards internationaux’. En effet, confirme-t-on, le système de retrait et de paiement par carte bancaire Gim-Uemoa obéit aux normes en vigueur dans les pays industrialisés, en l’occurrence les normes Emv. Lesquelles normes ont été initiées en octobre 1994 par Europay, Mastercard et Visa. Elles visent à garantir une sécurité optimale et une interopérabilité relative à la carte à puce.

La carte Gim permet d’asseoir un format appelé ‘interbancarité monétique régionale’ qui offre la possibilité à un ressortissant d’un des pays membres d’effectuer des retraits en espèces à partir d’un distributeur automatique de billets d’une banque affiliée au Gim de l’espace Uemoa. Aussi la carte permet-elle le paiement de tous les achats effectués auprès de commerçants établis dans la sous-région et disposant d’un Terminal de paiement électronique portant le logo ‘Gim-Uemoa’. Le Centre de traitement monétique interbancaire (Ctmi) est le support technique sur lequel s’appuie ce format. Il relie toutes les banques et permet une large acceptation des moyens de paiement entre elles. Ce qui signifie que les titulaires de comptes des banques concernées peuvent se mouvoir dans l’espace Uemoa en utilisant un seul support qui est la carte bancaire sur lequel logo interbancaire est apposé aussi bien en retraits d’espèces que pour le règlement de leurs achats sur tout dispositif affichant cette marque. A ce jour, dix-sept établissements financiers sont connectés au Ctmi et offrent la possibilité d’effectuer des opérations interbancaires de retrait et de consultation de solde sur leurs distributeurs automatiques de billets (Dab).

La carte Gim se veut un levier à la dynamique communautaire qui met fin aux multiples systèmes monétiques cloisonnés pour donner naissance à un modèle uniforme, permettant une plus grande mobilité des personnes. ‘De ce point de vue, la carte Gim participe à la facilitation des relations économiques et commerciales entre les acteurs économiques de la sous-région et apporte une garantie à l’efficacité, l’efficience et la sécurité des systèmes de paiement’, relève-t-on dans le dossier de presse.

Depuis 1999, les autorités de la Bceao déploient des efforts pour la mise en place d’un mode de paiement et de retrait unique susceptible de contribuer à la réduction des coûts de gestion, des délais de paiement ainsi que des risques afférents aux paiements. Le directeur général de Gim-Uemoa, Blaise Ahouantchédé, indique que ‘la mise en place du cadre de concertation a pris du temps, surtout au niveau des dispositifs juridiques, financiers et de la plate-forme technique. Mais le Groupement interbancaire est fonctionnel depuis 2003’. Il signale, par ailleurs, que l’opérationnalité de la carte est encore ‘embryonnaire’. Le groupement interbancaire espère faire adhérer plus de 81 banques d’ici juillet.

Khady Bakhoum

(Source : Wal, 20 juin 2008)


Blaise AHOUANTCHEDE, directeur général de Gim-Uemoa : ‘Il faut banaliser l’utilisation de la carte bancaire’

Exceptée la Guinée-Bissau, tous les pays membres du Gim-Uemoa offrent, au niveau de certains établissements financiers, l’interbancarité monétique à travers les fonctions retrait et consultation de solde. Le Groupement interbancaire ne compte pas installer des terminaux de paiement électronique mais, plutôt, s’appuyer sur les Dab déjà existants au niveau des banques pour l’utilisation de la carte. Toutefois, le directeur général de Gi-Uemoa déclare que ces Dab vont être mis à jour, en conformité avec les normes Emv. La carte Gim est adaptée à l’environnement des affaires de la sous-région. Ce qui reste à faire, selon M. Ahouantchédé, c’est d’éduquer et de sensibiliser les populations qui, par ailleurs, n’ont pas de ‘culture financière’. En effet, l’utilisation de billets et pièces de monnaie occupe une place prépondérante dans les transactions des agents économiques, les mouvements des billets entre les Etats étant favorisés par l’unicité de la monnaie et la faible utilisation des moyens scripturaux, avec tous les risques que cela comporte. Ainsi, le directeur général du Groupement interbancaire estime qu’’il faut banaliser l’utilisation de la carte bancaire’ et renforcer le tissu financier de nos Etats. Même les systèmes financiers décentralisés (mutuelle, etc.) sont inclus dans le projet du Gim-Uemoa. M Ahouantché souligne, également, que ‘toute transaction interbancaire effectuée sur le réseau Gim est non-répudiable’. Le plus important maintenant, note M. Ahouantchédé, c’est que les clients des banques récupèrent leur carte Gim afin d’effectuer des opérations dans tous les Dab où le logo du Groupement interbancaire monétique est affiché. Parallèlement, l’utilisation de cette carte permet la réduction des commissions et des coûts de transaction à travers une optimisation des infrastructures techniques nécessaires. La création du Ctmi est de nature à abaisser les charges financières pour toutes les parties.

Sur l’aspect sécurité de la carte Gim, le directeur général éffirme que ’la lutte contre la fraude se fera de manière collégiale avec les autres réseaux’. Un système de contrôle des mouvements suspects de la carte est mis sur pied pour parer à toute tentative de fraude.

Khady Bakhoum

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2061/2246 Régulation des télécoms
  • 174/2246 Télécentres/Cybercentres
  • 1601/2246 Economie numérique
  • 824/2246 Politique nationale
  • 2246/2246 Fintech
  • 253/2246 Noms de domaine
  • 814/2246 Produits et services
  • 693/2246 Faits divers/Contentieux
  • 379/2246 Nouveau site web
  • 2168/2246 Infrastructures
  • 821/2246 TIC pour l’éducation
  • 90/2246 Recherche
  • 121/2246 Projet
  • 1380/2246 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 872/2246 Sonatel/Orange
  • 774/2246 Licences de télécommunications
  • 132/2246 Sudatel/Expresso
  • 468/2246 Régulation des médias
  • 599/2246 Applications
  • 494/2246 Mouvements sociaux
  • 793/2246 Données personnelles
  • 63/2246 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2246 Mouvement consumériste
  • 179/2246 Médias
  • 322/2246 Appels internationaux entrants
  • 692/2246 Formation
  • 51/2246 Logiciel libre
  • 852/2246 Politiques africaines
  • 421/2246 Fiscalité
  • 83/2246 Art et culture
  • 284/2246 Genre
  • 752/2246 Point de vue
  • 482/2246 Commerce électronique
  • 712/2246 Manifestation
  • 156/2246 Presse en ligne
  • 62/2246 Piratage
  • 102/2246 Téléservices
  • 419/2246 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2246 Environnement/Santé
  • 171/2246 Législation/Réglementation
  • 167/2246 Gouvernance
  • 830/2246 Portrait/Entretien
  • 72/2246 Radio
  • 337/2246 TIC pour la santé
  • 133/2246 Propriété intellectuelle
  • 29/2246 Langues/Localisation
  • 505/2246 Médias/Réseaux sociaux
  • 917/2246 Téléphonie
  • 95/2246 Désengagement de l’Etat
  • 485/2246 Internet
  • 57/2246 Collectivités locales
  • 189/2246 Dédouanement électronique
  • 498/2246 Usages et comportements
  • 521/2246 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2246 Audiovisuel
  • 1361/2246 Transformation digitale
  • 191/2246 Affaire Global Voice
  • 75/2246 Géomatique/Géolocalisation
  • 148/2246 Service universel
  • 330/2246 Sentel/Tigo
  • 87/2246 Vie politique
  • 730/2246 Distinction/Nomination
  • 17/2246 Handicapés
  • 336/2246 Enseignement à distance
  • 319/2246 Contenus numériques
  • 292/2246 Gestion de l’ARTP
  • 89/2246 Radios communautaires
  • 799/2246 Qualité de service
  • 212/2246 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2246 SMSI
  • 224/2246 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1286/2246 Innovation/Entreprenariat
  • 654/2246 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2246 Internet des objets
  • 85/2246 Free Sénégal
  • 162/2246 Intelligence artificielle
  • 98/2246 Editorial
  • 9/2246 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous