OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2013 > Août 2013 > Fin de concession SONATEL : Nouvelle configuration du secteur ?

Fin de concession SONATEL : Nouvelle configuration du secteur ?

samedi 17 août 2013

Régulation des télécoms

La fin de la concession Sonatel constitue un grand virage à ne pas rater, surtout pour l’Etat du Sénégal qui, jusque-là et selon la plupart des acteurs des télécoms, n’a pas tiré le plus grand bénéfice de ce secteur.

Les Télécoms n’ont pas encore joué à plein régime leur véritable rôle de moteur de l’économie nationale. Les freins à ce décollage définitif sont identifiés. C’est tout d’abord, une différence fondamentale au niveau des cahiers de charges des opérateurs. Les obligations du cahier des charges de l’opérateur historique Sonatel ne sont les mêmes que celles de Tigo, encore moins pour Expresso, le 3ème opérateur. Une telle situation, de l’avis de sources avisées, peut se comprendre en ce sens que les concessions ont été accordées à des dates, donc dans des contextes différents. La concession accordée à Sonatel date pratiquement de l’époque de longtemps. Ce qui lui confère un cahier des charges, de type presque monopolistique. Ce que le DG de la Sonatel ne saurait reconnaître. « Ah non, aujourd’hui, on a 65% de parts de marché, on n’a pas 100%. La concurrence est totale, partout, sur le fixe, l’international, sur l’Internet », affirme-t-il. En tout cas, la notion de service public est très importante dans les télécoms, même avant la libéralisation. Toutes choses qui font qu’il est tout à fait normal que Sonatel se taille la part du lion dans le secteur. L’époque justifiait un peu ce type de cahier des charges. C’est sur ces entrefaites que Tigo est arrivée à la suite d’un rebranding de la marque commerciale Hello, développée par Sentel, avec une licence limitée à la téléphonie mobile. Aujourd’hui, les données se compliquent avec l’entrée en jeu d’une licence globale de télécommunications accordée à Sudatel, avec un modèle de cahier des charges beaucoup plus orienté en fonction des exigences du moment, mais aussi qui ouvre des perspectives et prend en charge la régulation du secteur.

Une telle situation ne favorise guère la concurrence saine et durable, à même de favoriser le développement du secteur. Ainsi, on s’achemine tout droit vers la fin de la concession Sonatel (2017) et, tout juste après, c’est Tigo (2019) qui est sur la sellette. En tout état de cause, cela veut dire tout simplement que l’Etat a la chance historique de préparer, comme il se doit, la fin de la concession de ces deux grands opérateurs.

Donc, la possibilité aujourd’hui de préparer le cadre, les perspectives de développement du secteur, aussi et surtout de travailler pour une harmonisation des cahiers de charges en ce sens que, sans cette harmonisation, la régulation va être difficile et presque impossible puisque les obligations des uns ne seront pas forcément celles des autres. Ce qui est une aberration dans une logique de concurrence. « En revenant sur l’harmonisation des cahiers de charges, la perspective de 2017 et autres doit nous pousser à amorcer la réflexion », souligne une source proche de l’ARTP. Avant d’ajouter : « A mon avis, le secteur des TIC /Télécoms a aujourd’hui besoin d’être un marché dynamique et transparent. Surtout que depuis 2008, nous vivons une grande crise mondiale. Si on regarde les télécoms au Sénégal, quand bien même en 2011, on nous dit que le chiffre d’affaires global du secteur est à peu près de 700 milliards, mais ce chiffre provient essentiellement de la voix. Cela veut dire qu’il existe une industrie de la voix au Sénégal, les gens parlent beaucoup. » Moralité, il est plus que souhaitable que l’Etat ait une vision, une stratégie nationale de développement des Télécoms et des TIC. Une stratégie pour les dix, voire les quinze prochaines années. Donc, d’ici 2020 à 2025. Une stratégie dont l’objectif est la mise en place d’un marché dynamique de développement des TIC qui puisse constituer l’infrastructure d’une économie du numérique.

(Source : Réussir Business, 17 août 2013)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4193/4487 Régulation des télécoms
  • 349/4487 Télécentres/Cybercentres
  • 3116/4487 Economie numérique
  • 1602/4487 Politique nationale
  • 4487/4487 Fintech
  • 506/4487 Noms de domaine
  • 1653/4487 Produits et services
  • 1408/4487 Faits divers/Contentieux
  • 725/4487 Nouveau site web
  • 4405/4487 Infrastructures
  • 1604/4487 TIC pour l’éducation
  • 184/4487 Recherche
  • 243/4487 Projet
  • 2917/4487 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1740/4487 Sonatel/Orange
  • 1569/4487 Licences de télécommunications
  • 264/4487 Sudatel/Expresso
  • 930/4487 Régulation des médias
  • 1217/4487 Applications
  • 1013/4487 Mouvements sociaux
  • 1533/4487 Données personnelles
  • 120/4487 Big Data/Données ouvertes
  • 590/4487 Mouvement consumériste
  • 361/4487 Médias
  • 643/4487 Appels internationaux entrants
  • 1433/4487 Formation
  • 90/4487 Logiciel libre
  • 1727/4487 Politiques africaines
  • 946/4487 Fiscalité
  • 169/4487 Art et culture
  • 571/4487 Genre
  • 1470/4487 Point de vue
  • 970/4487 Commerce électronique
  • 1414/4487 Manifestation
  • 315/4487 Presse en ligne
  • 125/4487 Piratage
  • 204/4487 Téléservices
  • 878/4487 Biométrie/Identité numérique
  • 303/4487 Environnement/Santé
  • 318/4487 Législation/Réglementation
  • 334/4487 Gouvernance
  • 1703/4487 Portrait/Entretien
  • 147/4487 Radio
  • 687/4487 TIC pour la santé
  • 266/4487 Propriété intellectuelle
  • 58/4487 Langues/Localisation
  • 1011/4487 Médias/Réseaux sociaux
  • 1860/4487 Téléphonie
  • 190/4487 Désengagement de l’Etat
  • 980/4487 Internet
  • 115/4487 Collectivités locales
  • 379/4487 Dédouanement électronique
  • 1016/4487 Usages et comportements
  • 1025/4487 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 553/4487 Audiovisuel
  • 2800/4487 Transformation digitale
  • 382/4487 Affaire Global Voice
  • 152/4487 Géomatique/Géolocalisation
  • 301/4487 Service universel
  • 661/4487 Sentel/Tigo
  • 174/4487 Vie politique
  • 1491/4487 Distinction/Nomination
  • 34/4487 Handicapés
  • 680/4487 Enseignement à distance
  • 648/4487 Contenus numériques
  • 584/4487 Gestion de l’ARTP
  • 181/4487 Radios communautaires
  • 1659/4487 Qualité de service
  • 425/4487 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4487 SMSI
  • 450/4487 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2576/4487 Innovation/Entreprenariat
  • 1310/4487 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4487 Internet des objets
  • 171/4487 Free Sénégal
  • 366/4487 Intelligence artificielle
  • 201/4487 Editorial
  • 22/4487 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous