Externalisation de services de la Sonatel : Les éclaircissements du Directeur de la Communication
vendredi 22 janvier 2016
Le Directeur de la Communication de la Sonatel, Abdou Karim Mbengue, a apporté ce matin, des éclaircissements sur la grogne de l’intersyndicale de la Sonatel, composée notamment du Syndicat national de la Sonatel (Syts) et du Syndicat national des travailleurs des Postes et Télécommunications (Sntpt), quant à la l’externalisation de certaines activités de la boite. Au cours d’une rencontre avec le Conseil des entreprises du Sénégal (Cdes), ce matin, au siège de la Sonatel, M. Mbengue a expliqué que, ce centre commun qui devrait assurer l’exploitation du réseau cœur pour plusieurs pays en mutualisant les activités de supervision, de télédiagnostic, de télémaintenance et d’expertise, dénommé GNOC (Global Network Operating System) « réseau global de système d’opération » est une nécessité pour plus de compétitivité.
Toutefois, il a argué qu’il y a un impact Rh et que sur 1800 agents qui sont à la Sonatel, seuls 34 sont concernés. Puis, M. Mbengue de préciser avec insistance que « les personnes partent sur la base du volontariat. Personne n’est obligé de partir. Ceux qui ne le souhaitent pas peuvent rester mais, leur poste est transféré ». En d’autres termes, « l’agent concerné qui part garde les mêmes avantages de son poste. S’il reste, il devient simple agent puisque le poste n’existe plus à la Sonatel, il est transféré ». Mieux,a t-il ajouté « après 3 ou 5 ans, ils peuvent redevenir Sonatelien ». Dans ce cas, « ils seront redéployés dans les services ou même postuler pour des postes ».
Pour rappel, le GNOC est un projet d’externalisation, de mutualisation et de transformation des activités de supervision, de télédiagnostic, de télémaintenance et d’expertise vers des équipes de HUAWEI. Ce, au moment où en ce sens, Tigo travaille avec Sony Ericsson et Expresso avec Alcatel.
Les syndicalistes avaient fait une sortie pour dénoncer un flou autour du projet, tout en émettant leurs inquiétudes.
(Source : Business 221, 22 janvier 2016)