OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2014 > Avril 2014 > Expiration du contrat de concession avec France Télécom : Pourquoi l’État (…)

Expiration du contrat de concession avec France Télécom : Pourquoi l’État doit reprendre le contrôle de la SONATEL

vendredi 25 avril 2014

Politique nationale

Le sujet a alimenté les débats aussi bien à l’hémicycle qu’au sein de l’entreprise avec à la clé un avis consensuel : celle de la reprise du monopole de la Sonatel par l’État du Sénégal. Les raisons pour un non-renouvellement du contrat de concession avec France télécom sont aussi multiples que variées.

Le ministre de la Communication et de l’Économie numérique a tôt fait de confirmer les réelles intentions de l’État sur la Sonatel. Et tout porte à croire que la concession d’Orange sur la Société nationale des télécommunications qui prend fin en 2017 ne sera pas renouvelée. Pour Cheikh Bamba Dièye, toutes les dispositions nécessaires ont été prises par l’État du Sénégal afin de bien gérer ’’cette étape qui annonce un retour des pleins pouvoirs de l’État sur la SONATEL’’.

Il faut noter que plusieurs raisons peuvent expliquer le non-renouvellement de ce contrat de concession. Mais c’est surtout le fameux projet d’externalisation de l’ensemble des activités d’exploitation et de la maintenance proposé par Orange qui a fait sortir les agents de l’entreprise de leur mutisme.

Selon les travailleurs des différentes entreprises sénégalaises de sous-traitance qui ont collaboré jusqu’ici avec Orange, l’externalisation de l’ensemble des activités d’exploitation et de la maintenance occasionnera ’’une énorme perte d’emplois’’ pour le pays.

Les membres du Syndicat des Travailleurs de la Sonatel (Syts) et du Syndicat National des Travailleurs des Postes et de Télécommunications (Sntpt) ont également soutenu que cette démarche reste illégale ’’car le contrat de concession interdit toute externalisation de nos infrastructures’’, ajoutant que la SONATEL n’est pas une filière mais un opérateur avec ses propres filiales dans trois pays de la sous-région.

Sur un autre plan, l’État ne détient que 27% d’actifs, faisant de lui un actionnaire minoritaire, contre 42,33% pour France Télécom, aujourd’hui Orange, tandis que le reste des actions est partagé entre d’autres investisseurs.

L’audience de Macky au PDG d’Orange

En plus de soutenir que les projets d’Orange provoqueraient ’’la perte de souveraineté de l’État sur l’exploitation des réseaux de SONATEL, les membres du Syndicat des travailleurs de la Sonatel (SYTS) évoque ’’des risques sur la protection des données personnelles et sécuritaires du pays’’.

D’autre part, l’Union des cadres de la SONATEL (UCASON) désire que l’entreprise qui a le statut de leader national et sous-régional dans son secteur soit une entreprise sénégalaise dans laquelle l’État a une réelle influence. Sur tous ces points, le ministre Bamba Dièye semble être en phase avec les syndicalistes.

’’Nous sommes parfaitement informés sur ce que France Télécom propose en matière de modernisation, car ils sont dans un grand groupe. Mais chaque élément posé doit être regardé avec toute la réserve et la froideur qu’il faut, pour voir ce qui est pertinent, sur le fait de matérialiser et de généraliser l’ensemble des activités, de les uniformiser.

La Sonatel reste une entreprise sénégalaise avec des billes sénégalaises à l’intérieur, et c’est pourquoi toute croissance économique au niveau de la Sonatel est immédiatement répertoriée dans notre économie nationale’’, a-t-il défendu. Cependant, la récente audience accordée par Macky Sall le 16 avril dernier à Stéphane Richard, le président directeur général d’Orange, laisse planer un doute.

Ce dernier ayant assuré à sa sortie d’audience que ’’le groupe français des télécommunications tenait à contribuer encore au développement national et international de la Sonatel’’, classé récemment par le magazine Jeune Afrique 121e entreprise en Afrique sur 500 avec un chiffre d’affaire de 1 331 975 dollars.

Antoine de Padou

(Source : Enquête, 25 avril 2014)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4247/4800 Régulation des télécoms
  • 346/4800 Télécentres/Cybercentres
  • 3115/4800 Economie numérique
  • 1625/4800 Politique nationale
  • 4800/4800 Fintech
  • 535/4800 Noms de domaine
  • 1687/4800 Produits et services
  • 1470/4800 Faits divers/Contentieux
  • 724/4800 Nouveau site web
  • 4627/4800 Infrastructures
  • 1631/4800 TIC pour l’éducation
  • 182/4800 Recherche
  • 241/4800 Projet
  • 2989/4800 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1731/4800 Sonatel/Orange
  • 1567/4800 Licences de télécommunications
  • 263/4800 Sudatel/Expresso
  • 950/4800 Régulation des médias
  • 1249/4800 Applications
  • 1012/4800 Mouvements sociaux
  • 1538/4800 Données personnelles
  • 142/4800 Big Data/Données ouvertes
  • 590/4800 Mouvement consumériste
  • 358/4800 Médias
  • 641/4800 Appels internationaux entrants
  • 1598/4800 Formation
  • 93/4800 Logiciel libre
  • 1848/4800 Politiques africaines
  • 949/4800 Fiscalité
  • 166/4800 Art et culture
  • 570/4800 Genre
  • 1511/4800 Point de vue
  • 1002/4800 Commerce électronique
  • 1437/4800 Manifestation
  • 311/4800 Presse en ligne
  • 123/4800 Piratage
  • 204/4800 Téléservices
  • 909/4800 Biométrie/Identité numérique
  • 302/4800 Environnement/Santé
  • 318/4800 Législation/Réglementation
  • 334/4800 Gouvernance
  • 1699/4800 Portrait/Entretien
  • 143/4800 Radio
  • 687/4800 TIC pour la santé
  • 265/4800 Propriété intellectuelle
  • 58/4800 Langues/Localisation
  • 1029/4800 Médias/Réseaux sociaux
  • 2013/4800 Téléphonie
  • 190/4800 Désengagement de l’Etat
  • 975/4800 Internet
  • 115/4800 Collectivités locales
  • 380/4800 Dédouanement électronique
  • 1020/4800 Usages et comportements
  • 1024/4800 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 551/4800 Audiovisuel
  • 2916/4800 Transformation digitale
  • 382/4800 Affaire Global Voice
  • 152/4800 Géomatique/Géolocalisation
  • 324/4800 Service universel
  • 660/4800 Sentel/Tigo
  • 174/4800 Vie politique
  • 1490/4800 Distinction/Nomination
  • 34/4800 Handicapés
  • 700/4800 Enseignement à distance
  • 688/4800 Contenus numériques
  • 585/4800 Gestion de l’ARTP
  • 178/4800 Radios communautaires
  • 1696/4800 Qualité de service
  • 425/4800 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4800 SMSI
  • 449/4800 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2623/4800 Innovation/Entreprenariat
  • 1310/4800 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4800 Internet des objets
  • 170/4800 Free Sénégal
  • 415/4800 Intelligence artificielle
  • 195/4800 Editorial
  • 22/4800 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous