OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2014 > Avril 2014 > Est-il plus simple de faire du business en Afrique en vivant en occident ?

Est-il plus simple de faire du business en Afrique en vivant en occident ?

lundi 14 avril 2014

Economie numérique

L’une des tendances de cette dernière décennie : le retour au « bled » des fils et filles du continent noir. Ces diplômés africains ayant fait leurs études dans les plus grandes universités du monde, armés d’une foi inébranlable en la qualité des produits ou services qu’ils vont proposer au public, mais qui ont souvent une vision erronée des réalités de leurs pays d’origines.

Malgré les multiples articles et études annonçant à qui veut l’entendre que l’Afrique est le nouvel Eldorado, le continent noir reste un environnement très rude pour ceux qui veulent se lancer dans le monde des affaires et certains préfèrent regarder de loin, ou encore travailler de loin.

Ils sont basés en France, aux Etats-Unis, et gèrent leurs entreprises à distance. Ils continuent de profiter de la stabilité des infrastructures occidentales, de leur salaire en Euros et investissent en Fcfa, tout en se promettant de tout lâcher un jour pour rentrer en Afrique.

A tort peut-être.

En n’étant pas présent sur leur terrain de chasse, les entrepreneurs peuvent penser qu’ils ralentissent la croissance de leurs projets. « L’absence » met en effet automatiquement l’entrepreneur devant l’un des problèmes principaux que rencontrent les jeunes entreprises en Afrique : « le recrutement ».

Les ressources humaines sont rares et quand on les trouve, elles coûtent cher. Une entreprise qui fait ses débuts peut difficilement s’offrir les services de ressources capables de lui assurer une vraie croissance.

Un autre problème est la connectivité. Même si dans certains pays du continent les connexions Internet se démocratisent et deviennent de moins en moins chères, sur l’écrasante majorité du continent, Internet reste un luxe que peu peuvent se permettre. La communication avec une équipe basée dans un autre pays pourrait devenir un vrai challenge pour ceux qui auront décidé de travailler à distance. L’entrepreneur vivant en occident court également le risque de ne pas être en phase avec les réalités locales et aura du mal à tailler son projet aux besoins de la clientèle africaine.

Tous ces inconvénients sont évidemment des arguments clairs pour ceux qui soutiennent qu’une présence physique de l’entrepreneur en Afrique est indispensable pour mener son projet à bon port.

Cependant, en face, des avantages non négligeables se présentent.

Par exemple, on remarque que les fonds d’investissement qui s’intéressent au continent sont presque tous basés en Afrique anglophone ou en occident. Des bourses, des concours, des subventions sont offertes au quotidien à des entrepreneurs qui passent de salons en salons et deviennent rapidement les coqueluches des médias internationaux. Ceci leur ouvre ensuite les portes d’investisseurs dont les entrepreneurs basés en Afrique ne peuvent que rêver.

Aussi, il est plus facile de rencontrer des décideurs africains en occident, lors de déplacements où ils vont représenter leurs pays et durant lesquels ils sont généralement enthousiastes à l’idée de rencontrer des expatriés pour les motiver à rentrer au bercail. Ces mêmes décideurs sont semblables à des licornes, des êtres mythiques dont l’existence n’a pas encore été prouvée pour la plupart des entrepreneurs basés en Afrique.

Un autre fait malheureux est qu’il existe toujours un complexe qui veut que la vérité du Nord soit plus vraie que celle du Sud. L’étudiant ayant fait ses études en occident vaut jusqu’à lors toujours un peu plus que celui qui a fait ses études sur le continent et l’entrepreneur qui est basé aux Etats-unis sera plus facilement pris au sérieux que celui qui sort de Bambilor.

Bien que personne n’ait la recette magique pour faire fonctionner une entreprise en Afrique, à votre avis, est-il plus simple de faire du business en Afrique en vivant en occident ou le contraire ? Donnez-nous vos avis en commentaire !

Sadibou Sow

(Source : Afrique ITnews, 14 avril 2014)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2507/2788 Régulation des télécoms
  • 193/2788 Télécentres/Cybercentres
  • 1841/2788 Economie numérique
  • 1002/2788 Politique nationale
  • 2788/2788 Fintech
  • 340/2788 Noms de domaine
  • 977/2788 Produits et services
  • 817/2788 Faits divers/Contentieux
  • 461/2788 Nouveau site web
  • 2773/2788 Infrastructures
  • 925/2788 TIC pour l’éducation
  • 107/2788 Recherche
  • 131/2788 Projet
  • 1830/2788 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 981/2788 Sonatel/Orange
  • 915/2788 Licences de télécommunications
  • 164/2788 Sudatel/Expresso
  • 534/2788 Régulation des médias
  • 696/2788 Applications
  • 564/2788 Mouvements sociaux
  • 867/2788 Données personnelles
  • 108/2788 Big Data/Données ouvertes
  • 333/2788 Mouvement consumériste
  • 191/2788 Médias
  • 350/2788 Appels internationaux entrants
  • 1044/2788 Formation
  • 62/2788 Logiciel libre
  • 1185/2788 Politiques africaines
  • 600/2788 Fiscalité
  • 111/2788 Art et culture
  • 325/2788 Genre
  • 859/2788 Point de vue
  • 592/2788 Commerce électronique
  • 893/2788 Manifestation
  • 175/2788 Presse en ligne
  • 76/2788 Piratage
  • 116/2788 Téléservices
  • 551/2788 Biométrie/Identité numérique
  • 175/2788 Environnement/Santé
  • 195/2788 Législation/Réglementation
  • 207/2788 Gouvernance
  • 981/2788 Portrait/Entretien
  • 84/2788 Radio
  • 414/2788 TIC pour la santé
  • 150/2788 Propriété intellectuelle
  • 41/2788 Langues/Localisation
  • 571/2788 Médias/Réseaux sociaux
  • 1148/2788 Téléphonie
  • 108/2788 Désengagement de l’Etat
  • 562/2788 Internet
  • 74/2788 Collectivités locales
  • 232/2788 Dédouanement électronique
  • 588/2788 Usages et comportements
  • 568/2788 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 312/2788 Audiovisuel
  • 1729/2788 Transformation digitale
  • 216/2788 Affaire Global Voice
  • 95/2788 Géomatique/Géolocalisation
  • 214/2788 Service universel
  • 395/2788 Sentel/Tigo
  • 101/2788 Vie politique
  • 810/2788 Distinction/Nomination
  • 27/2788 Handicapés
  • 402/2788 Enseignement à distance
  • 441/2788 Contenus numériques
  • 330/2788 Gestion de l’ARTP
  • 113/2788 Radios communautaires
  • 1009/2788 Qualité de service
  • 265/2788 Privatisation/Libéralisation
  • 99/2788 SMSI
  • 255/2788 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1497/2788 Innovation/Entreprenariat
  • 775/2788 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 32/2788 Internet des objets
  • 101/2788 Free Sénégal
  • 249/2788 Intelligence artificielle
  • 113/2788 Editorial
  • 15/2788 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous