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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2012 > Décembre > Entretien avec Pr Didier Oillo, Fondateur des campus numériques francophones (…)

Entretien avec Pr Didier Oillo, Fondateur des campus numériques francophones de l’Auf « La formation à distance est beaucoup plus confortable que la formation en face à face »

dimanche 2 décembre 2012

TIC pour l’éducation

L’enseignement à distance a connu ces dernières années une grande évolution. Cela grâce à des hommes qui ont participé activement à l’émergence de cette nouvelle forme d’apprentissage via les technologies de l’information et de la communication. Parmi ses hommes, on peut citer le professeur Didier Oillo, un grand cerveau dans le monde du Numérique. Didier Oillo a plusieurs casquettes. Il est Enseignant-chercheur titulaire, spécialisé dans l’appropriation des technologies par les populations défavorisées. Conseiller du Vice-recteur pour la pédagogie numérique et Directeur des projets « Institut de la Francophonie pour l’Ingénierie de la Connaissance (IFIC) » et de « Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres (IFADEM) ».

Créateur de l’université virtuelle francophone et des campus numériques francophones de l’Agence universitaire de la Francophonie, il est également impliqué dans la normalisation des plateformes d’enseignement à distance à l’ISO au sein de laquelle il coordonne la liaison francophone et défend la pluralité des langues et la diversité des cultures. De passage à Dakar, Il nous a accordé un peu de son temps pour une interview.

Bonjour Monsieur Didier Oillo, vous êtes très actif dans le monde du numérique et vous avez également une maîtrise parfaite de la pédagogie numérique. Quelle est la place de l’enseignement à Distance dans la formation des jeunes ?

La formation à Distance est très ancienne. Avec les technologies modernes aujourd’hui on a plus de faciliter à organiser des enseignements grâce à internet. Depuis quelques années, l’Agence Universitaire de la Francophonie appuie les universités membres, à inscrire des étudiants à des formations à distance avec des contenus qui ne sont pas différents des formations en face à face et avec des examens reconnus par les Etats membres de la francophonie. Il y a la France, le Québec et des Etats africains qui sont aujourd’hui capables d’avoir des étudiants à Distance, leur délivrer des diplômes. On s’aperçoit qu’il n’y a pas de différence dans le résultat des examens entre un étudiant à distance et un étudiant en face à face. On considère que la formation à Distance est plus confortable pour apprendre que la formation en face à face. Pas de retard, pas d’absentéisme, pas de grève, pas d’année blanche ( ..). Au fait nous avons des formations de très hauts niveaux qui ne viennent pas en concurrence avec des formations en face à face (en présence), parce que nous proposons des formations qui n’existent pas dans les universités et nous sommes très contents des résultats car le système fonctionne bien.

Quel est le travail de l’Agence Universitaire de la Francophonie ?

Le travail de l’Agence Universitaire de la Francophonie est très large. D’abord, l’Auf est la seule agence au monde qui a plus de 786 universités membres dans 91 pays. Elle a également plus de 45 campus numériques équipés de tous les matériels nécessaires pour accueillir des chercheurs étudiants de manière à leur donner d’abord, un accès pour une meilleure communication interne et ensuite pour retrouver des informations scientifiques et techniques sur internet puisque nous sommes abonnés à des bases de données internationales, et enfin pouvoir se former.

Mais il y a aussi des formations pour des enseignants pour qu’ils soient même capables de mettre leurs cours en ligne et de créer leurs propres formations à distance (..). Il y a trois médias pour nous qui sont indispensables à la réussite de la formation à distance. Le 1er c’est de savoir utiliser des systèmes et des réseaux pour les informaticiens, le 2e c’est travailler sur des contenus, là aussi l’internet et la francophonie ont besoin de contenus en langue française. Et le 3e c’est d’être capable de faire de la pédagogie, d’enseigner avec internet à travers ce que l’on appelle la formation à distance ou les technologies de l’information et de la communication pour l’éducation. Donc le travail de l’Agence c’est avoir des espaces, former des individus, financer des acteurs et ensuite accueillir des étudiants dans les campus pour qu’ils suivent des formations en ligne ( ..)

Quelles sont les actions menées par le Campus Numérique au Sénégal ?

Le Sénégal est pour nous un pays Pilote. Le premier campus numérique qui a été créé en 1991 a été un modèle pour tous les campus numériques. Le Sénégal bénéficie d’équipements de liaisons internet de très grandes qualités ce qui permet de faire des choses de grande qualité également. Nos relations avec les universités sénégalaises sont des relations très étroites. Le premier bureau hors Europe qui a été créé est le bureau Afrique à Dakar. Donc, il y a 37 ans d’histoire de l’Auf à Dakar, et puis des formations à Distance ont été créées à Saint-Louis ( ..) une formation extrêmement importante a été le master 2 en droit du cyber espace, c’est-à-dire quelle législation doit-on appliquer dans le cadre du cyber espace, de l’internet. Quels sont les droits etc. Une deuxième formation de très très haut niveau qui est suivie par beaucoup de monde, c’est une formation qui a été faite en relation avec l’Esmt de Dakar et l’école supérieure polytechnique de Yaoundé. Ils ont créé une formation qui permet de traiter de l’internet du réseau, du téléphone mobile et de la sécurité.

Suite de l’interview en vidéo

« L’éducation est le secteur qui a le moins bénéficié des technologies en Afrique »

Dans cette deuxième partie de l’interview, le professeur Didier Oillo aborde la question du E-learning et le E-sante au service du développement de l’éducation en Afrique. Selon le spécialiste des questions pédagogiques, l’Afrique n’échappe pas au mouvement mondial qui est celui d’utiliser de plus en plus les technologies qui envahissent la société sachant que le secteur qui a le moins bénéficié des technologies c’est l’éducation. Le professeur analyse la situation et donne des solutions pour faire de l’Afrique un continent connecté.

Basile Niane

(Source : Sénégal Médias, 2 décembre 2012)

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