OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Octobre > Enseignement technique et formation professionnelle : Le G15 s’ouvre à (…)

Enseignement technique et formation professionnelle : Le G15 s’ouvre à l’enseignement de la géomatique selon la méthode Apc

mardi 12 octobre 2010

Géomatique/Géolocalisation

Les nouvelles technologies de l’information et de la communication ont révolutionné tous les domaines de la vie. Et les mutations technologiques suscitées se font sentir jusque dans le secteur de l’éducation où certaines structures de formation cherchent à s’adapter en ouvrant de nouvelles filières.

Depuis son ouverture en 1998, le Centre d’entreprenariat et de développement technique (Cfdt) communément appelé G15, sis à Colobane, fruit d’une coopération réussie Sud-Sud entre l’Inde et le Sénégal, a formé quelque deux mille techniciens supérieurs sénégalais et étrangers dans les filières classiques comme le génie civil et bâtiment public, l’électronique industrielle, le froid climatisation, la maintenance mécanique, la sidérurgie-métallique. Depuis bientôt quatre ans, l’ouverture d’une toute nouvelle filière, à savoir la géomatique, est annoncée, mais n’a pas encore vu le jour faute de moyens, comme l’exige l’Approche par les compétences (Apc), le nouveau bréviaire du ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. Mais l’ouverture de la filière géomatique, une discipline qui a vu le jour au Canada il y a trente-cinq ans, sera une réalité dès janvier prochain, comme nous l’a révélé, hier, Abdou Bâ, le directeur du Centre d’entreprenariat et de développement technique.

Dans cette perspective, une dizaine de professeurs de l’école sont en train de subir une formation des formateurs dispensée par des Canadiens. D’autres professionnels aguerris de la géomatique vont aussi intervenir dans la formation des premiers techniciens géomaticiens du Cfdt G15. Sur le plan des équipements, le centre s’est doté de nouveaux matériels informatiques et de six Gps de dernière génération pour pouvoir dérouler les formation selon la méthode Apc. ‘Le hic, de l’approche par les compétences, c’est qu’il faut beaucoup de moyens. C’est-à-dire l’école doit être comme l’entreprise avec des équipements adéquats. C’est pourquoi nous avons mis du temps à démarrer. Aujourd’hui, nous avons les équipements pour démarrer la filière géomatique’, explique le directeur de cet établissement public qui forme des techniciens supérieurs titulaires du baccalauréat scientifique ou technique.

Selon le directeur du G15, ‘l’approche par les compétences est un des axes engagés par la réforme du ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. C’est une rupture par rapport à ce que nous faisions. Tous les nouveaux programmes seront écrits selon cette approche qui veut qu’on soit à l’écoute de l’utilisateur. Donc, cela va certainement résoudre cette lancinante question de la réinsertion et de l’inadéquation entre formation et emploi’.

Seyni Cissé, directeur des études du Centre d’entreprenariat et de développement technique (Cedt) Sénégal - Inde, abonde dans le même sens sur le recours à méthode Apc. ‘Il fallait trouver une méthodologie ; on a choisi la méthode canadienne qui est beaucoup axé sur l’Approche par les compétences (Apc). Donc nous sommes habilités à former les premiers techniciens dans ce domaine qui se trouve être la géomatique’. Avant de préciser que, ‘pour ce faire, nous avons discuté et requis les avis des employeurs utilisateurs des produits de cette formation. Nous avons aussi rencontré les professionnels du milieu pour définir le profil le plus approprié pour exécuter des tâches sur leur lieu de travail. Au bout du processus, nous avons mis en place plusieurs compétences qui devront être appropriées par les auditeurs à l’issue de leur formation ici au centre.

Ce qui devrait donc nous permettre de régler deux problèmes majeurs : de mieux recadrer le profil du sortant d’une part et, d’autre part, de recadrer le profil des professionnels en activité sur le cursus de la formation tant du point de leur implication en tant que formateur et expert qui ont participé à la construction des curricula d’enseignement. Ceci crée une adéquation plus fine entre formation-emploi parce que, dans les filières classiques, on avait l’habitude d’adopter l’approche par objectif. Mais c’était une approche plus générale qui n’identifiait pas des cibles qui devraient refléter l’opérateur ou le professionnel sur son lieu de travail. Et cela a beaucoup pénalisé l’orientation des étudiants dans les structures de formation professionnelle et technique. Mais cela va trouver une solution dans l’approche par les compétences.’

Pourquoi la géomatique ? A cette question, Abdou Bâ, le directeur du centre, revient sur la définition du terme : ‘Etymologiquement, c’est un mot composé qui signifie la géographie appliquée à l’informatique. Elle est un outil de gestion, d’anticipation et de planification de plusieurs données : comme géographiques, informatiques, etc. La géomatique est définie comme une discipline ayant pour objet la gestion des données à référence spatiale et qui fait appel aux sciences et aux technologies reliées à leur acquisition, leur stockage, leur traitement et leur diffusion. En cela, c’est une discipline transversale qui a des applications multiples comme dans l’agriculture, la construction, l’exploitation minière, la gestion des forêts, l’aménagement du territoire, la télédétection, etc. La géomatique est partout’.

Le Canada, pays avancé dans l’enseignement de la géomatique, a beaucoup aidé à la mise en place de cette nouvelle branche au Sénégal. Et, en plus de la coopération canadienne, le laboratoire de géomatique de l’Ucad a beaucoup aidé à monter le programme. Pour un pays comme le Sénégaln l’utilité de faire une telle formation surtout basée sur l’approche par les compétences n’est plus à démontrer, de l’avis de M. Bâ. ‘A titre d’exemple, si on avait fait des études géomatiques, on n’aurait jamais attribué des terrains susceptibles d’être inondés. On aurait su que ces zones-là sont inondables. On peut étudier aussi l’érosion côtière, la démographie, la localisation des bouches d’incendie, les feux de

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2057/2228 Régulation des télécoms
  • 174/2228 Télécentres/Cybercentres
  • 1567/2228 Economie numérique
  • 803/2228 Politique nationale
  • 2228/2228 Fintech
  • 251/2228 Noms de domaine
  • 811/2228 Produits et services
  • 691/2228 Faits divers/Contentieux
  • 359/2228 Nouveau site web
  • 2150/2228 Infrastructures
  • 792/2228 TIC pour l’éducation
  • 90/2228 Recherche
  • 121/2228 Projet
  • 1385/2228 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 868/2228 Sonatel/Orange
  • 786/2228 Licences de télécommunications
  • 132/2228 Sudatel/Expresso
  • 464/2228 Régulation des médias
  • 599/2228 Applications
  • 494/2228 Mouvements sociaux
  • 783/2228 Données personnelles
  • 61/2228 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2228 Mouvement consumériste
  • 179/2228 Médias
  • 321/2228 Appels internationaux entrants
  • 692/2228 Formation
  • 48/2228 Logiciel libre
  • 835/2228 Politiques africaines
  • 406/2228 Fiscalité
  • 83/2228 Art et culture
  • 284/2228 Genre
  • 758/2228 Point de vue
  • 478/2228 Commerce électronique
  • 698/2228 Manifestation
  • 157/2228 Presse en ligne
  • 62/2228 Piratage
  • 102/2228 Téléservices
  • 415/2228 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2228 Environnement/Santé
  • 155/2228 Législation/Réglementation
  • 167/2228 Gouvernance
  • 829/2228 Portrait/Entretien
  • 72/2228 Radio
  • 347/2228 TIC pour la santé
  • 135/2228 Propriété intellectuelle
  • 29/2228 Langues/Localisation
  • 503/2228 Médias/Réseaux sociaux
  • 915/2228 Téléphonie
  • 95/2228 Désengagement de l’Etat
  • 484/2228 Internet
  • 57/2228 Collectivités locales
  • 188/2228 Dédouanement électronique
  • 497/2228 Usages et comportements
  • 512/2228 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 276/2228 Audiovisuel
  • 1365/2228 Transformation digitale
  • 191/2228 Affaire Global Voice
  • 75/2228 Géomatique/Géolocalisation
  • 148/2228 Service universel
  • 331/2228 Sentel/Tigo
  • 87/2228 Vie politique
  • 727/2228 Distinction/Nomination
  • 17/2228 Handicapés
  • 336/2228 Enseignement à distance
  • 328/2228 Contenus numériques
  • 292/2228 Gestion de l’ARTP
  • 89/2228 Radios communautaires
  • 798/2228 Qualité de service
  • 212/2228 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2228 SMSI
  • 223/2228 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1272/2228 Innovation/Entreprenariat
  • 652/2228 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2228 Internet des objets
  • 87/2228 Free Sénégal
  • 172/2228 Intelligence artificielle
  • 98/2228 Editorial
  • 8/2228 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous