OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Mai 2020 > Enseignement supérieur : Ce que propose la FLSH pour sauver l’année (…)

Enseignement supérieur : Ce que propose la FLSH pour sauver l’année universitaire avec un projet de cours à distance

mercredi 27 mai 2020

Enseignement à distance

Après avoir écouté les propos du ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ce matin sur les cours à distance et entre autres questions pédagogiques, la faculté des lettres et sciences humaines de l’UCAD, par l’intermédiaire de Yamar Cissé, le président de la commission pédagogique de l’Amicale donne des pistes à suivre pour sauver l’année face à cette crise causée par la pandémie de la Covid-19. Ainsi, cette commission de l’Amicale de la faculté des lettres et sciences humaines propose le « Modèle pédagogique ainsi qu’un réaménagement du calendrier académique comme solution pour achever et sauver l’année académique avec notamment des cours à distance en cette période difficile que le pays traverse ».

Une année blanche : un investissement en l’air...

La faculté des lettres et sciences humaines estime qu’une année blance est synonyme de pertes inestimables. « Ce sont des centaines de milliards FCFA perdues. L’année budgétaire décline des dépenses pour le système scolaire public en fournitures, matériels, infrastructures, salaires et autres services de toutes sortes. Si tout cela est payé et qu’on dise que l’année n’a aucune valeur au plan scolaire, c’est une perte énorme que les gens ne doivent pas envisager », pense la commission pédagogique avec à sa tête, Yamar Cissé.

En effet, une année scolaire ou universitaire est dite blanche lorsque ses enseignements sont entièrement ou partiellement invalidés. Quand une année est invalide, les étudiants en subissent les conséquences dans la mesure où les passants redoublent leur année et ceux qui sont en position de cartouche sont exclus. Dans le cas d’une année blanche, tout le monde reprend. Mais, "il n’y a aucune répercussion sur le cycle. Celui qui est en première année par exemple reprend l’année sans être un redoublant, de même que le cartouchard. Toutefois, l’inconvénient à ce niveau, c’est que cette année est malgré tout décomptée lorsqu’on veut se faire recruter à la Fonction Publique.

Vers un projet numérique à la FLSH

Pour la commission pédagogique de l’Amicale de la faculté des lettres et sciences humaines, "aboutir à une probable validation d’un projet de cours à distance, nécessiterait :

– La construction de salles informatiques et organisation des cours en informatique pour chaque niveau ;
– L’accessibilité du projet « un étudiant, un ordinateur ».

En plus de cela, il faudrait se demander quel devra être le modèle pédagogique adaptatif comme résilience dans ce contexte de pandémie.

La crise universitaire engendrée par la maladie à Coronavirus a nécessité de nombreuses réflexions pouvant aboutir à des pistes de solutions.

Dans cette dynamique, l’administration avait proposé la continuité des cours à distance qui demande la présence en ligne des étudiants et de l’enseignant sur une plateforme. Cela allait donc nécessiter une interaction entre étudiants et professeurs via une plateforme dont sa faisabilité, selon la commission pédagogique de la FSLH, « pose un problème au Sénégal ».

Après avoir refusé cette proposition et à l’issue de nombreuses réflexions, un modèle pédagogique adaptatif a été enfin proposé : Il consiste ainsi à déposer les cours suivi d’une synthèse du cours dans les blogspots de chaque département. « Ces documents de cours, nous le précisions, ne vont pas remplacer les cours, mais ils permettront aux étudiants de ne pas perdre la main et d’avoir quelque chose sous leurs yeux et dans la tête en attendant la reprise ». Une fois de retour, les professeurs feront des séances où ils reviendront sur les documents de cours qu’ils avaient mis sur les blogs. On rappelle au passage que le blogspot existe depuis 10 ans et les étudiants s’y connectent pour revoir les résultats des examens, les informations de leurs départements, les anciens documents ou bibliographies recommandés par les professeurs, etc...

Les documents seront mis sur la plateforme de chaque département et les étudiants seront avertis au préalable par le professeur ou même par le responsable d’amphi. Concernant les étudiants qui sont dans des zones où l’électricité et la connexion font défaut ou qui n’ont pas les dispositifs numériques pour avoir les documents en format numérique, « ils peuvent se rapprocher de leurs amicales départementales, communales ou locales pour avoir la version papier de ces cours. Nous le rappelons, ce ne sont pas des cours en ligne, mais juste des documents pour permettre aux étudiants d’avoir quelque chose avec eux en attendant le retour. »

L’Amicale de la FLSH rappelle aussi que depuis le début de la crise, il a été nécessaire d’inciter les amicales et les étudiants dans la recherche de solutions par le biais d’un questionnaire en ligne.

Des examens achevés au plus tard en décembre...

Selon la FLSH, soutenir le retour dans les amphis dans ce contexte fortement marqué par la pandémie est quasi impossible. Ce serait donc risqué, dans ce contexte, de faire revenir les étudiants dans les amphis et les exposer.

Il faut se rappeler, en tenant compte de l’organisation du système LMD, qu’avant la fermeture de l’université, la majeure partie des départements de la FLSH avait déjà terminé les cours du premier semestre. Il ne leur restait donc qu’à faire les examens du premier semestre, voire finir pour certains. Estimant que c’est le second semestre qui est en jeu, la FLSH propose une option dont tous les examens seront achevés au plus tard au mois de décembre.

Toutefois, malgré les mesures sanitaires et celles liées à l’état d’urgence, la situation est loin d’être maitrisée, car elle persiste davantage. Yamar Cissé estime nécessaire alors de réaménager le calendrier académique pour éviter toute éventuelle perte de l’année, mais aussi, occuper les étudiants en mettant à leur disposition les ressources pédagogiques à travers les blogs et avec l’appui des amicales régionales.

(Source : Dakar Actu, 27 mai 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4443/4995 Régulation des télécoms
  • 349/4995 Télécentres/Cybercentres
  • 3153/4995 Economie numérique
  • 1641/4995 Politique nationale
  • 4995/4995 Fintech
  • 555/4995 Noms de domaine
  • 1745/4995 Produits et services
  • 1638/4995 Faits divers/Contentieux
  • 738/4995 Nouveau site web
  • 4951/4995 Infrastructures
  • 1688/4995 TIC pour l’éducation
  • 182/4995 Recherche
  • 251/4995 Projet
  • 3184/4995 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1762/4995 Sonatel/Orange
  • 1590/4995 Licences de télécommunications
  • 273/4995 Sudatel/Expresso
  • 988/4995 Régulation des médias
  • 1296/4995 Applications
  • 1031/4995 Mouvements sociaux
  • 1580/4995 Données personnelles
  • 134/4995 Big Data/Données ouvertes
  • 613/4995 Mouvement consumériste
  • 360/4995 Médias
  • 653/4995 Appels internationaux entrants
  • 1615/4995 Formation
  • 96/4995 Logiciel libre
  • 1944/4995 Politiques africaines
  • 988/4995 Fiscalité
  • 166/4995 Art et culture
  • 582/4995 Genre
  • 1509/4995 Point de vue
  • 1030/4995 Commerce électronique
  • 1468/4995 Manifestation
  • 323/4995 Presse en ligne
  • 127/4995 Piratage
  • 206/4995 Téléservices
  • 984/4995 Biométrie/Identité numérique
  • 304/4995 Environnement/Santé
  • 319/4995 Législation/Réglementation
  • 337/4995 Gouvernance
  • 1759/4995 Portrait/Entretien
  • 144/4995 Radio
  • 718/4995 TIC pour la santé
  • 269/4995 Propriété intellectuelle
  • 58/4995 Langues/Localisation
  • 1032/4995 Médias/Réseaux sociaux
  • 1999/4995 Téléphonie
  • 192/4995 Désengagement de l’Etat
  • 1001/4995 Internet
  • 118/4995 Collectivités locales
  • 427/4995 Dédouanement électronique
  • 1044/4995 Usages et comportements
  • 1033/4995 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 566/4995 Audiovisuel
  • 3031/4995 Transformation digitale
  • 385/4995 Affaire Global Voice
  • 152/4995 Géomatique/Géolocalisation
  • 317/4995 Service universel
  • 667/4995 Sentel/Tigo
  • 175/4995 Vie politique
  • 1513/4995 Distinction/Nomination
  • 35/4995 Handicapés
  • 740/4995 Enseignement à distance
  • 723/4995 Contenus numériques
  • 595/4995 Gestion de l’ARTP
  • 180/4995 Radios communautaires
  • 1710/4995 Qualité de service
  • 428/4995 Privatisation/Libéralisation
  • 135/4995 SMSI
  • 458/4995 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2725/4995 Innovation/Entreprenariat
  • 1337/4995 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4995 Internet des objets
  • 172/4995 Free Sénégal
  • 480/4995 Intelligence artificielle
  • 205/4995 Editorial
  • 22/4995 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous