OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2016 > Août 2016 > Lancement de la 4G : Encore un peu de patience…

Lancement de la 4G : Encore un peu de patience…

dimanche 14 août 2016

Licences de télécommunications

Avec cinq mois de retard sur le calendrier initial, la 4 G devrait être enfin commercialisée au Sénégal dans le courant du mois de juillet. Mais ne nous réjouissons pas trop vite de toutes les nouvelles possibilités qui vont s’offrir à nous grâce à ce réseau à très haut débit, l’affaire n’est pas encore tout à fait réglée.

Obligation d’une couverture numérique plus étendue

D’après l’Agence Ecofin, la Société nationale des télécommunications (Sonatel) du Sénégal, et les opérateurs de téléphonie mobile auront l’obligation de mieux desservir le territoire national, une fois la licence 4G acquise. En effet, à l’heure actuelle, les zones couvertes par le réseau sont inférieures aux zones non couvertes. De plus, la qualité du réseau 3 G n’est pas encore très au point, avec de grandes disparités selon les quartiers, les régions. Comment envisager alors que l’étape supérieure vers le très haut débit puisse être efficiente ? Abdou Karim Sall, directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et de la poste (ARTP) a précisé, à l’issue d’un atelier sur la problématique de la mise en œuvre d’un ‘’roaming free’’ au Sénégal, organisé ce 12 juillet 2016, que « l’objectif du développement de la 4 G est fournir des services télécoms très haut débit à tous ». Cette volonté avait été déjà affirmée par le président de la République, Macky Sall, en marge de la cérémonie d’inauguration du centre de services numériques du groupe Atos, le 23 juin 2016, qui avait déclaré : « nous veillerons à ce que des objectifs de couverture vous soient assignés avec une prise en charge spécifique au niveau des zones frontières afin d’accompagner la mise en œuvre du nouveau Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (Puma) récemment initié. Il est essentiel que la périphérie soit couverte d’abord pour des raisons de sécurité nationale ». Ledit programme Puma, lancé par l’Etat, dans lequel les télécommunications occupent une place centrale, repose sur la sécurité frontalière, le désenclavement routier, fluvial, maritime, téléphonique, numérique, et le développement durable.

Un processus d’attribution complexe

Le chemin vers la 4 G n’a pas été simple. Depuis l’annonce de son lancement par la SONATEL, le 10 octobre 2013, l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a commencé par octroyer des autorisations temporaires aux trois opérateurs de téléphonie mobile pour leur permettre faire d’effectuer des tests, pour une période qui s’est prolongée jusqu’au 31 mars 2015. En avril 2015, l’ARTP a lancé un appel d’offres pour être accompagnée pour l’attribution de la licence et des fréquences, et a retenu des cabinets marocains et tunisiens. En novembre 2015, l’ARTP a publié un appel à candidatures pour l’attribution de licences et de fréquences. A la date limite de réception des offres du 18 janvier 2016, aucune n’avait été déposée par les opérateurs. Finalement l’ARTP a annoncé ce 21 juin 2016 avoir accordé deux fréquences 4G à la SONATEL pour la somme de 32 milliards de FCFA et renouvelé, et sa concession pour la somme de 68 milliards de FCFA.

Une commercialisation aux modalités contestées

La décision de la Société nationale de télécommunication (Sonatel) de mettre en vente les puces 4 G à 1000 francs Cfa est contestée par l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen). D’après son président Momar Ndao, « Ce n’est pas normal, parce que c’est une augmentation tarifaire. Cela constitue même un frein pour la pénétration de la 4 G au Sénégal. Même si la Sonatel devrait changer la carte sim pour permettre aux gens de pouvoir consommer la 4 G, et de payer, commercialement, ce n’est pas une bonne option, parce que la 4 G aujourd’hui n’est pas un luxe mais une nécessité. Son acquisition a été faite, son accessibilité ne devrait pas être bloquée par des astuces “ (Walf quotidien). Momar Ndao, qui menace de saisir l’ARTP, revient sur la mauvaise qualité de la 3 G et interpelle la Sonatel sur l’efficacité de la nouvelle puce ” L’organe de contrôle doit veiller à ce que la qualité de service de la 3 G avant même l’arrivée de la 4 G demeure. On milite pour que la qualité” des services continue pour la 2 G, 3 G et la 4 G ”.

Effectivement, on peut se demander si la mise en fonction de la 4G ne va pas créer des troubles dans le réseau déjà existant.

Vers un développement de nouveaux secteurs de développement ?

L’internet a très haut débit est indéniablement un facteur de développement de taille, comme cela a été évoqué lors de la deuxième édition du Game Camp summer, événement dédié aux jeux vidéo et au monde virtuel dans dix pays africains, organisé par l’Institut Goethe à Dakar. Selon l’APS, Kofi Sika Latzoo, président d’IGDA Sénégal et co-fondateur du Game Camp ’’Au Sénégal, nous avons plus de 500 joueurs. Donc, le lancement de la puce 4G avec un haut débit permettra à ces jeunes de participer à des compétitions internationales de jeux vidéo organisée chaque année, parce que le jeu ne peut pas se faire sans une bonne connexion’’. Il a mit l’accent, lors de la conférence de presse, sur les débouchées de l’industrie du jeu vidéo, première industrie culturelle au monde avec un chiffre d’affaires de 99 milliards de dollars en 2017 et environ 4000 emplois créent en France. Le Nigeria, l’Egypte, l’Afrique du Sud, la Tunisie et l’Algérie sont les pays africains qui figurent dans le top mondial des 100 pays leaders du jeu vidéo, a-t-il renseigné.

Ainsi, la 4 G pourrait donner un formidable élan à l’émergence du Sénégal, dans bien des domaines, et en révolutionner l’économie numérique. Encore faudrait-il qu’elle soit accessible au plus grand nombre et fluide, ce qui n’est pas encore tout à fait gagné.

« Work in progress », donc…

Laure Mamécot

(Source : Au-senegal.com, 14 août 2016)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4441/4961 Régulation des télécoms
  • 355/4961 Télécentres/Cybercentres
  • 3270/4961 Economie numérique
  • 1726/4961 Politique nationale
  • 4961/4961 Fintech
  • 558/4961 Noms de domaine
  • 1702/4961 Produits et services
  • 1450/4961 Faits divers/Contentieux
  • 759/4961 Nouveau site web
  • 4949/4961 Infrastructures
  • 1671/4961 TIC pour l’éducation
  • 184/4961 Recherche
  • 246/4961 Projet
  • 3137/4961 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1761/4961 Sonatel/Orange
  • 1594/4961 Licences de télécommunications
  • 266/4961 Sudatel/Expresso
  • 940/4961 Régulation des médias
  • 1223/4961 Applications
  • 1027/4961 Mouvements sociaux
  • 1554/4961 Données personnelles
  • 140/4961 Big Data/Données ouvertes
  • 598/4961 Mouvement consumériste
  • 365/4961 Médias
  • 653/4961 Appels internationaux entrants
  • 1717/4961 Formation
  • 93/4961 Logiciel libre
  • 1882/4961 Politiques africaines
  • 966/4961 Fiscalité
  • 168/4961 Art et culture
  • 582/4961 Genre
  • 1579/4961 Point de vue
  • 1025/4961 Commerce électronique
  • 1504/4961 Manifestation
  • 314/4961 Presse en ligne
  • 126/4961 Piratage
  • 209/4961 Téléservices
  • 869/4961 Biométrie/Identité numérique
  • 308/4961 Environnement/Santé
  • 321/4961 Législation/Réglementation
  • 341/4961 Gouvernance
  • 1757/4961 Portrait/Entretien
  • 146/4961 Radio
  • 706/4961 TIC pour la santé
  • 271/4961 Propriété intellectuelle
  • 64/4961 Langues/Localisation
  • 1072/4961 Médias/Réseaux sociaux
  • 2091/4961 Téléphonie
  • 193/4961 Désengagement de l’Etat
  • 1018/4961 Internet
  • 114/4961 Collectivités locales
  • 430/4961 Dédouanement électronique
  • 1075/4961 Usages et comportements
  • 1040/4961 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 562/4961 Audiovisuel
  • 2953/4961 Transformation digitale
  • 384/4961 Affaire Global Voice
  • 154/4961 Géomatique/Géolocalisation
  • 377/4961 Service universel
  • 664/4961 Sentel/Tigo
  • 178/4961 Vie politique
  • 1549/4961 Distinction/Nomination
  • 34/4961 Handicapés
  • 687/4961 Enseignement à distance
  • 680/4961 Contenus numériques
  • 590/4961 Gestion de l’ARTP
  • 181/4961 Radios communautaires
  • 1848/4961 Qualité de service
  • 432/4961 Privatisation/Libéralisation
  • 136/4961 SMSI
  • 457/4961 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2642/4961 Innovation/Entreprenariat
  • 1330/4961 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4961 Internet des objets
  • 173/4961 Free Sénégal
  • 405/4961 Intelligence artificielle
  • 195/4961 Editorial
  • 24/4961 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous