OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2016 > Juin 2016 > En Algérie, colère et débrouille chez les internautes privés de connexion

En Algérie, colère et débrouille chez les internautes privés de connexion

jeudi 23 juin 2016

Liberté d’expression/Censure de l’Internet

Le blocage des réseaux sociaux par le pouvoir algérien pour contrer la fraude lors d’une session spéciale du baccalauréat a provoqué la colère de millions d’internautes forcés de recourir à mille astuces pour contourner cette mesure inédite.

Le blocage des réseaux sociaux par le pouvoir algérien pour contrer la fraude lors d’une session spéciale du baccalauréat a provoqué la colère de millions d’internautes forcés de recourir à mille astuces pour contourner cette mesure inédite.

Depuis samedi 20H00 (19H00 GMT) et en théorie jusqu’à jeudi, les Algériens, très friands d’internet, sont privés de Facebook, Twitter et autres réseaux sociaux.

But de cette mesure radicale : empêcher la divulgation avant les épreuves de sujets du baccalauréat comme cela avait été le cas lors d’une première session début juin.

Outre le blocage des réseaux sociaux, c’est tout l’accès à internet qui a connu des ralentissements et des interruptions, même si le gouvernement se défend d’avoir agi en général contre le web.

« C’est du jamais vu !!! Ils n’ont pas le droit de couper internet. C’est une atteinte à la liberté individuelle », s’emporte Mourad, la cinquantaine, professeur d’histoire dans un lycée de la banlieue sud d’Alger.

« Les véritable pannes qu’il faudrait réparer au plus vite sont les pannes d’imagination et d’intelligence pour éviter un arrêt du moteur Algérie », écrit sur sa page Facebook, Kamel Sidi Saïd, consultant en communication.

Malgré ces réactions de colère, la ministre de l’Education Nouria Benghabrit s’est réjouie de « l’inexistence de fuites de sujets durant » les nouvelles épreuves du baccalauréat.

Et sa collègue chargée des Technologies de l’information et des Télécommunications, Iman Houda Feraoun, a estimé que le gouvernement a « toute latitude de prendre des mesures conservatoires (...) quand l’intérêt public l’exige ».

La décision a permis de déjouer « des tentatives criminelles qui visaient à mettre en péril le devenir de milliers de candidats au baccalauréat », a-t-elle déclaré à l’agence de presse officielle APS.

Mais les Algériens accrocs aux réseaux sociaux ont malgré tout réussi à contourner les blocages grâce à de multiples ruses techniques.

- Le VPN « gagne » face à la ministre -

Parmi les méthodes utilisées, la connexion par le VPN, une sorte de « tunnel sécurisé » à l’intérieur d’internet, qui peut permettre entre autres de faire croire qu’on se connecte depuis un autre pays que l’Algérie, et du coup de surfer sans problème sur les réseaux sociaux.

Les menaces de sanctions brandies par la ministre des Technologies de l’information ont suscité des ricanements sur la toile.

« Censure de l’internet en Algérie : les VPN 3 - la ministre Iman Feraoun 0 », ironisait ainsi le site d’informations Algérie-Focus.

« Houda Imane Feraoun ministre pin-up des Postes et Télécoms ne comprend rien aux nouvelles technologies et menace d’attaquer monsieur VPN en justice », s’amusait de son côté sur sa page Facebook Reda Boudraa, membre de la direction du Rassemblement pour la démocratie (RCD, opposition laïque).
L’Algérie compte près de 20 millions d’internautes dont 16 millions d’abonnés à des services mobiles. Les échanges de messages, photos et vidéo ont connu une véritable fièvre depuis le lancement des services 3G en 2013.

Plus de 555.000 candidats sur les quelques 800.000 qui avaient passé leur baccalauréat début juin ont été contraints de repasser les épreuves entre dimanche et jeudi en raison de fraudes massives.

De nombreux candidats à cet examen, véritable sésame pour accéder aux études supérieures, avaient en effet reçu directement sur leurs comptes Facebook les sujets avant les épreuves, déclenchant un scandale national.
Le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal avait qualifié la fraude d’« atteinte à la sécurité nationale ».

Des dizaines de personnes, dont des cadres de l’Education nationale, ont été arrêtés pour leur implication présumée dans la fuite des sujets.

Abdellah Cheballah

(Source : AFP, 23 juin 2016)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4204/4543 Régulation des télécoms
  • 349/4543 Télécentres/Cybercentres
  • 3119/4543 Economie numérique
  • 1602/4543 Politique nationale
  • 4543/4543 Fintech
  • 506/4543 Noms de domaine
  • 1654/4543 Produits et services
  • 1451/4543 Faits divers/Contentieux
  • 726/4543 Nouveau site web
  • 4480/4543 Infrastructures
  • 1634/4543 TIC pour l’éducation
  • 183/4543 Recherche
  • 243/4543 Projet
  • 2978/4543 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1739/4543 Sonatel/Orange
  • 1577/4543 Licences de télécommunications
  • 264/4543 Sudatel/Expresso
  • 933/4543 Régulation des médias
  • 1210/4543 Applications
  • 1015/4543 Mouvements sociaux
  • 1535/4543 Données personnelles
  • 123/4543 Big Data/Données ouvertes
  • 592/4543 Mouvement consumériste
  • 360/4543 Médias
  • 645/4543 Appels internationaux entrants
  • 1430/4543 Formation
  • 96/4543 Logiciel libre
  • 1762/4543 Politiques africaines
  • 855/4543 Fiscalité
  • 167/4543 Art et culture
  • 570/4543 Genre
  • 1538/4543 Point de vue
  • 969/4543 Commerce électronique
  • 1425/4543 Manifestation
  • 312/4543 Presse en ligne
  • 123/4543 Piratage
  • 206/4543 Téléservices
  • 915/4543 Biométrie/Identité numérique
  • 302/4543 Environnement/Santé
  • 321/4543 Législation/Réglementation
  • 334/4543 Gouvernance
  • 1707/4543 Portrait/Entretien
  • 144/4543 Radio
  • 686/4543 TIC pour la santé
  • 266/4543 Propriété intellectuelle
  • 58/4543 Langues/Localisation
  • 1013/4543 Médias/Réseaux sociaux
  • 1870/4543 Téléphonie
  • 191/4543 Désengagement de l’Etat
  • 975/4543 Internet
  • 116/4543 Collectivités locales
  • 379/4543 Dédouanement électronique
  • 1016/4543 Usages et comportements
  • 1036/4543 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 551/4543 Audiovisuel
  • 2858/4543 Transformation digitale
  • 382/4543 Affaire Global Voice
  • 152/4543 Géomatique/Géolocalisation
  • 300/4543 Service universel
  • 661/4543 Sentel/Tigo
  • 174/4543 Vie politique
  • 1488/4543 Distinction/Nomination
  • 34/4543 Handicapés
  • 680/4543 Enseignement à distance
  • 697/4543 Contenus numériques
  • 585/4543 Gestion de l’ARTP
  • 178/4543 Radios communautaires
  • 1641/4543 Qualité de service
  • 424/4543 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4543 SMSI
  • 451/4543 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2625/4543 Innovation/Entreprenariat
  • 1314/4543 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4543 Internet des objets
  • 169/4543 Free Sénégal
  • 371/4543 Intelligence artificielle
  • 197/4543 Editorial
  • 22/4543 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous