OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2024 > Mars 2024 > « En Afrique, l’Intelligence artificielle aura un impact important sur les (…)

« En Afrique, l’Intelligence artificielle aura un impact important sur les secteurs de l’agriculture, de la santé et de l’éducation »

samedi 16 mars 2024

Intelligence artificielle

Depuis la fin de la covid-19, les questions liées aux effets de l’IA prennent de plus en plus de place dans les débats publics en Afrique. La 4e édition du Cyber Africa Forum qui se tiendra à Abidjan, est l’occasion pour les experts d’analyser les impacts de cet outil sur des secteurs économiques vitaux.

L’Intelligence artificielle (IA) devrait permettre de révolutionner les secteurs de l’agriculture, de la santé et de l’éducation en Afrique. C’est ce qu’a indiqué Hervé Bah, senior manager IT et cyber risk advisory chez Deloitte Côte d’Ivoire, lors de la conférence de presse organisée le vendredi 15 mars 2024 par le Cyber Africa Forum.

« Nous vivons beaucoup d’agriculture en Afrique [...] mais nous n’avons pas une production qui est faite de manière optimale. Et l’IA peut fortement contribuer à cela, en nous aidant à réaliser des analyses, anticiper sur la pluviométrie et la planification d’un certain nombre de cultures, [ainsi que l’usage de drones, ndlr] pour moderniser le secteur et optimiser les productions », a d’abord indiqué le responsable. Dans le domaine de la santé, il a précisé que l’IA peut faciliter l’accès aux soins des populations des zones reculées, en améliorant le diagnostic à distance, alors que dans le secteur de l’éducation, il est possible « de définir des parcours de formation sur mesure en analysant un certain nombre d’informations via l’IA ».

Ces déclarations interviennent dans un contexte où les questions liées à l’IA prennent de plus en plus de place sur la scène internationale. Alors que les décideurs publics essayent de se saisir du sujet depuis la fin de la covid-19, le secteur privé tente aussi de s’associer à la démarche, notamment en Afrique où de nombreux experts craignent que les pays ne soient pas préparés à saisir les opportunités offertes par cet outil, ni à faire face à ses dangers.

D’après le FMI, près de 40% des emplois dans le monde seront impactés par les effets de l’IA. Or, d’après les conclusions du rapport de l’Indice mondial de préparation des gouvernements à l’intelligence artificielle, seuls 5 pays africains - l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Maroc, Maurice et la Tunisie - ont été identifiés comme étant prêts dans la préparation, l’exploitation et le contrôle de cette technologie.

Conscient de cette situation, les dirigeants et experts du continent multiplient les initiatives pour renforcer les capacités des professionnels susceptibles d’être les premiers touchés par les effets de l’IA. Du 4 au 6 mars 2024, l’Union africaine a d’ailleurs organisé un sommet sur l’intelligence artificielle et les médias, afin de débattre des questions d’éthique, d’automatisation des processus éditoriaux, et l’impact de l’IA sur la diversité et l’intégrité de l’information.

Dans ce contexte, l’organisation du Cyber Africa Forum à Abidjan les 15 et 16 avril prochains sera une occasion pour les acteurs africains issus de plusieurs secteurs de se pencher plus en profondeur sur la question. A cet effet, le thème de cette année sera : « Risques cybernétiques et Intelligence Artificielle (IA) : quelles stratégies de défense face aux nouvelles menaces numériques ? ».

« Au cours des différentes sessions [du forum, ndlr], nous aurons plusieurs annonces importantes à faire dans le domaine de l’IA et de la cybersécurité en Côte d’Ivoire, mais aussi sur le continent africain », a révélé Franck Kie, commissaire général du Cyber Africa Forum. Et d’ajouter : « cette année, nous avons essayé d’ouvrir la thématique à des secteurs qui n’étaient pas forcément inclus lors des précédentes éditions, comme le secteur de la santé ».

Moutiou Adjibi Nourou

(Source : Agence Ecofin, 16 mars 2024)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2153/2266 Régulation des télécoms
  • 175/2266 Télécentres/Cybercentres
  • 1563/2266 Economie numérique
  • 802/2266 Politique nationale
  • 2266/2266 Fintech
  • 254/2266 Noms de domaine
  • 852/2266 Produits et services
  • 707/2266 Faits divers/Contentieux
  • 363/2266 Nouveau site web
  • 2229/2266 Infrastructures
  • 809/2266 TIC pour l’éducation
  • 91/2266 Recherche
  • 121/2266 Projet
  • 1427/2266 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 871/2266 Sonatel/Orange
  • 786/2266 Licences de télécommunications
  • 132/2266 Sudatel/Expresso
  • 480/2266 Régulation des médias
  • 606/2266 Applications
  • 511/2266 Mouvements sociaux
  • 770/2266 Données personnelles
  • 60/2266 Big Data/Données ouvertes
  • 297/2266 Mouvement consumériste
  • 180/2266 Médias
  • 323/2266 Appels internationaux entrants
  • 714/2266 Formation
  • 51/2266 Logiciel libre
  • 880/2266 Politiques africaines
  • 447/2266 Fiscalité
  • 84/2266 Art et culture
  • 291/2266 Genre
  • 736/2266 Point de vue
  • 496/2266 Commerce électronique
  • 791/2266 Manifestation
  • 159/2266 Presse en ligne
  • 62/2266 Piratage
  • 103/2266 Téléservices
  • 453/2266 Biométrie/Identité numérique
  • 151/2266 Environnement/Santé
  • 160/2266 Législation/Réglementation
  • 169/2266 Gouvernance
  • 877/2266 Portrait/Entretien
  • 72/2266 Radio
  • 344/2266 TIC pour la santé
  • 133/2266 Propriété intellectuelle
  • 29/2266 Langues/Localisation
  • 509/2266 Médias/Réseaux sociaux
  • 938/2266 Téléphonie
  • 95/2266 Désengagement de l’Etat
  • 491/2266 Internet
  • 57/2266 Collectivités locales
  • 191/2266 Dédouanement électronique
  • 510/2266 Usages et comportements
  • 514/2266 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2266 Audiovisuel
  • 1488/2266 Transformation digitale
  • 192/2266 Affaire Global Voice
  • 76/2266 Géomatique/Géolocalisation
  • 151/2266 Service universel
  • 330/2266 Sentel/Tigo
  • 87/2266 Vie politique
  • 748/2266 Distinction/Nomination
  • 17/2266 Handicapés
  • 344/2266 Enseignement à distance
  • 324/2266 Contenus numériques
  • 293/2266 Gestion de l’ARTP
  • 89/2266 Radios communautaires
  • 838/2266 Qualité de service
  • 212/2266 Privatisation/Libéralisation
  • 67/2266 SMSI
  • 226/2266 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1296/2266 Innovation/Entreprenariat
  • 660/2266 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2266 Internet des objets
  • 85/2266 Free Sénégal
  • 195/2266 Intelligence artificielle
  • 97/2266 Editorial
  • 11/2266 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous