Embouteillage sur le réseau de l’Ucad : Surmenage du serveur de Cheikh Anta Diop
jeudi 2 février 2006
Il devra, bientôt, s’ajouter à ces tâches la gestion de l’enseignement en ligne prévu pour les Master. Le centre alimente, également, le réseau Internet de l’université. C’est cette dernière fonction qui pose le plus problème. Son débit est devenu faible. Résultat : « Chaque matin, il y a embouteillage sur le réseau du Campus », note le directeur de l’informatique.
La bande passante de l’Université Dakar (2mégabits), présentée comme une innovation majeure à son inauguration est, actuellement, obsolète. Elle était prévue pour 300 postes. Aujourd’hui, elle dessert plus de 300 connections, indique Samba Ndiaye. La charge est intenable pour le cerveau de l’Ucad. Aveu du patron : « La demande au niveau de l’Université est telle que nous ne pouvons plus la satisfaire. » Cette situation peut être un handicap pour le projet « Un enseignant-un ordinateur ».
Deux lueurs cependant : un accord est obtenu avec la Sonatel pour une bande passante de 8 mégabits. Seulement, il faut 30 millions par an. Aussi, dans le cadre d’un projet nommé Internet II, le Sénégal devrait bénéficier de 150 mégabits supplémentaires.
45 seront réservés à l’Université de Dakar, informe M. Ndiaye. Une telle dotation pourrait permettre à la Direction informatique de poursuivre ses vastes chantiers, parmi lesquels connecter les Universités de Dakar et de Saint-Louis, de mettre sur pied un réseau national de la recherche.
L’autre objectif de Samba Ndiaye est de faire du campus, une zone franche où chaque machine sur l’espace universitaire bénéficie automatiquement du net.
Abdou R. MBENGUE
(Source : Le Quotidien, 2 février 2006)