OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Mars 2018 > Economie numérique : Le Sénégal encouragé à accélérer le « saut numérique »

Economie numérique : Le Sénégal encouragé à accélérer le « saut numérique »

mardi 6 mars 2018

Economie numérique

L’économie numérique est un potentiel et une force de développement inclusif important. Cependant, au Sénégal, du fait de certaines contraintes d’ordre technique, légal et réglementaire et institutionnel, elle n’est pas assez développée. Cette problématique est au centre d’un atelier de prospective organisé par la Banque mondiale.

C’est une lapalissade, une vérité prouvée : les technologies numériques peuvent stimuler le développement et transformer les économies avec une vitesse et une ampleur sans précédent.

D’ailleurs, selon la Banque mondiale, l’économie numérique, actuellement d’une valeur de 11,5 milliards de dollars à l’échelle mondiale, constituera bientôt 25 % du Produit intérieur brut mondial. Mieux encore, l’institution financière prévoit que, d’ici à 2020, l’utilisation accrue des technologies numériques pourrait ajouter 1,4 milliard de dollars à la production économique mondiale totale.

Seulement, il se trouve que le Sénégal risque de ne pas profiter des avantages de l’économie numérique ou, tout au plus, se contenter de miettes. En effet, avec le développement numérique, les autorités sénégalaises ambitionnent de faire du pays un leader innovant en Afrique, à travers des programmes comme la stratégie « Sénégal Numérique 2025 », mais malgré cela, le Sénégal est encore à la traîne. Il est classé 132ème parmi les 150 pays de l’indice de connectivité mobile de 2017 de Gsma, et 142ème sur 176 pays dans l’indice mondial de développement des Ticd’Uit. A cela, s’ajoute la faiblesse de la pénétration du haut débit mobile au Sénégal avec des prix élevés. Il y a aussi les fractures numériques importantes telles qu’entre rural et urbain, entre Dakar et les villes secondaires et même entre les quartiers d’une même ville.

Face à cette situation, Louise Cord, Directrice du bureau régional de la Banque mondiale estime que le Sénégal doit réaliser un « saut numérique ». Elle a fait cette déclaration, lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de prospective sur le thème : « L’économie numérique pour une croissance inclusive au Sénégal ». « Nous devons unir nos efforts et travailler ensemble pour y parvenir. L’enjeu des politiques publiques du secteur consiste à mettre en place un nouveau cadre légal, réglementaire et institutionnel, permettant de stimuler la concurrence et l’investissement privé sur le marché de l’internet et à élargir l’accès et l’usage de l’internet au-delà des principaux centres urbains du pays. Je félicite le gouvernement sénégalais d’avoir engagé de telles réformes et je souhaite que celles-ci puissent rapidement aboutir car elles sont critiques pour mettre en place les fondations nécessaires à l’essor d’une véritable économie numérique créatrice de valeur et d’emplois », a-t-elle souligné.

En organisant cet atelier, la Banque mondiale veut aider le gouvernement du Sénégal à accélérer la mise en œuvre de son programme de réformes structurelles dans le secteur des télécommunications.

La gestion et la distribution des fréquences en question

Ainsi, il est attendu de cette rencontre, entre autres, l’élaboration d’une feuille de route avec des mesures détaillées pour faciliter le déploiement de la technologie 4G et l’Internet haut débit sur l’ensemble du territoire national. Sur ce point, Jérôme Bezzina, chargé des Tic à la Banque mondiale estime qu’il y a lieu de revoir la gestion et la distribution des fréquences car, a-t-il rappelé, « la 4G requiert beaucoup de fréquences ». Il a aussi plaidé pour la mise en place d’un Conseil national du numérique (Cnn) qui, avec l’intégration des acteurs privés, devrait permettre une meilleure intégration et une meilleure gouvernance du secteur. « Le Conseil national du numérique est essentiel parce qu’aujourd’hui, il y a beaucoup d’institutions, d’organismes qui gèrent le secteur, mais il y a un manque de cohérence globale dans la mise en œuvre des politiques sectorielles et de prise en compte des contraintes des différents acteurs notamment les acteurs privés.

Le Conseil national du numérique aura l’avantage de tout centraliser », a-t-il dit.

Conscient de l’énorme potentiel et de l’effet catalyseur du secteur des télécommunications et des Tic, le gouvernement est en train de mettre les meilleures conditions pour booster l’économie nationale à travers l’économie numérique, a assuré le ministre de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Économie numérique, Abdoulaye Bibi Baldé. C’est tout le sens, selon lui, de la stratégie nationale « Sénégal numérique 2025 ». Et dans un contexte de digitalisation de plus en plus marquée de la chaîne de valeurs du développement socioéconomique, il estime que le thème de cet atelier est d’une grande pertinence. « L’innovation technologique et l’émergence numérique offrent des opportunités infinies pour accélérer le processus de transformation structurelle », a-t-il déclaré.

Certes le Sénégal accuse encore du retard en développement numérique, mais selon Mayacine Camara, Coordonnateur de la Direction générale de la planification des politiques économiques, « la fracture numérique s’est considérablement réduite depuis la mise en œuvre du Pse ». Et, à l’en croire, les impacts devraient se concrétiser à moyen et long termes à travers des gains de productivité sectorielle et de compétitivité des entreprises. « Nous enregistrons déjà les prémices du changement de la structure de production. En effet, durant ces trois dernières années consécutives, l’économie sénégalaise réalise des taux de croissance annuels au-dessus de 6 % », a-t-il dit.

Elhadji Ibrahima Thiam

(Source : Le Soleil, 6 mars 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4904/5816 Régulation des télécoms
  • 382/5816 Télécentres/Cybercentres
  • 4294/5816 Economie numérique
  • 2094/5816 Politique nationale
  • 5816/5816 Fintech
  • 566/5816 Noms de domaine
  • 1978/5816 Produits et services
  • 1612/5816 Faits divers/Contentieux
  • 820/5816 Nouveau site web
  • 5448/5816 Infrastructures
  • 1905/5816 TIC pour l’éducation
  • 208/5816 Recherche
  • 264/5816 Projet
  • 3790/5816 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2000/5816 Sonatel/Orange
  • 1841/5816 Licences de télécommunications
  • 302/5816 Sudatel/Expresso
  • 1172/5816 Régulation des médias
  • 1583/5816 Applications
  • 1414/5816 Mouvements sociaux
  • 1874/5816 Données personnelles
  • 147/5816 Big Data/Données ouvertes
  • 721/5816 Mouvement consumériste
  • 396/5816 Médias
  • 716/5816 Appels internationaux entrants
  • 1892/5816 Formation
  • 101/5816 Logiciel libre
  • 2247/5816 Politiques africaines
  • 1192/5816 Fiscalité
  • 183/5816 Art et culture
  • 640/5816 Genre
  • 1868/5816 Point de vue
  • 1197/5816 Commerce électronique
  • 1637/5816 Manifestation
  • 347/5816 Presse en ligne
  • 134/5816 Piratage
  • 228/5816 Téléservices
  • 988/5816 Biométrie/Identité numérique
  • 334/5816 Environnement/Santé
  • 494/5816 Législation/Réglementation
  • 510/5816 Gouvernance
  • 2012/5816 Portrait/Entretien
  • 160/5816 Radio
  • 863/5816 TIC pour la santé
  • 315/5816 Propriété intellectuelle
  • 67/5816 Langues/Localisation
  • 1169/5816 Médias/Réseaux sociaux
  • 2221/5816 Téléphonie
  • 210/5816 Désengagement de l’Etat
  • 1233/5816 Internet
  • 126/5816 Collectivités locales
  • 429/5816 Dédouanement électronique
  • 1197/5816 Usages et comportements
  • 1166/5816 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 607/5816 Audiovisuel
  • 3752/5816 Transformation digitale
  • 429/5816 Affaire Global Voice
  • 173/5816 Géomatique/Géolocalisation
  • 341/5816 Service universel
  • 741/5816 Sentel/Tigo
  • 196/5816 Vie politique
  • 1837/5816 Distinction/Nomination
  • 35/5816 Handicapés
  • 756/5816 Enseignement à distance
  • 760/5816 Contenus numériques
  • 650/5816 Gestion de l’ARTP
  • 204/5816 Radios communautaires
  • 1966/5816 Qualité de service
  • 479/5816 Privatisation/Libéralisation
  • 175/5816 SMSI
  • 523/5816 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 3208/5816 Innovation/Entreprenariat
  • 1511/5816 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/5816 Internet des objets
  • 183/5816 Free Sénégal
  • 606/5816 Intelligence artificielle
  • 245/5816 Editorial
  • 25/5816 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous