ESTM : Les étudiants sensibilisés sur les dangers de l’internet
vendredi 16 novembre 2018
Les étudiants de l’ESTM s’étaient déplacés en masse, hier, pour venir écouter les autorités qui débattaient autour du thème : « cyber sécurité et la protection des données personnelles ». C’était à l’occasion de la journée portes ouvertes dudit établissement.
L’École supérieure de Technologie et de Management (ESTM) a organisé, hier, la journée des portes ouvertes. Le thème qui a été choisi pour cette présente édition est : « cyber sécurité et la protection des données personnelles ». Selon le patron de l’établissement, chaque année, avant l’ouverture de la première rentrée, l’école à travers cette manifestation, réunit tous les étudiants pour débattre autour des thèmes qui peuvent leur donner des leçons. Ousmane Diène, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a sur le choix du thème indiqué : « nous sommes régis du cyber avec l’internet qui a envahi nos vies. Tout est numérique. On est dans le monde du numérique. Il y a des dangers ainsi que des opportunités. L’objectif de cette journée était donc d’attirer l’attention sur les dangers ainsi que sur les opportunités de l’internet afin qu’ils puissent beaucoup apprendre ». Pour Ousmane Diène, les dangers sont au niveau institutionnel. Et, nous pouvons prendre l’exemple de l’armée avec le problème des serveurs. Par ailleurs, du point de vue économique, dit-il, il y a une valorisation des données qui fait qu’elles sont une valeur marchande qui a créé un nouveau métier, c’est-à-dire des gens qui ne vivent que de ça. « Et même les entreprises qui manipulent les données Facebook et autres sont plus importantes que les entreprises « classiques », a-t-il soutenu. Sur une question de savoir comment l’ESTM compte sensibiliser ses étudiants et les Sénégalais sur lesdits dangers, son patron a déclaré qu’on peut axer la sensibilisation sur l’information. Mais aussi, dit-il, la presse doit apporter sa pierre à l’édifice pour permettre aux Sénégalais d’être conscients des dangers de la cyber criminalité. « Il faut faire savoir aux jeunes qu’on ne doit pas trop s’accrocher aux données, il faut avoir une certaine retenue puisque ces données restent et sont ineffaçables. Tout de même, il y a des peines qui sont prévues pour les auteurs de l’attaque. Car d’après le professeur Lô, la législation date depuis 2008. Le Sénégal est en retard dans ce domaine. Les magistrats sont formés mais il y a du retard, il y a des textes à faire. Donc, l’Etat doit faire des efforts dans la réglementation et la législation face à ce fléau », a encore dit le patron de l’ESTM.
Cheikh Moussa SARR
(Source : Rewmi, 16 novembre 2018)