OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2016 > Janvier 2016 > E-commerce au Sénégal, un secteur concurrentiel

E-commerce au Sénégal, un secteur concurrentiel

vendredi 8 janvier 2016

Commerce électronique

Le Sénégal est désormais un pays dans lequel les pratiques d’e-commerce et e-service ont été adoptées par les populations. Face à cet engouement pour les transactions commerciales numériques, le pays est devenu une attraction pour les multinationales du secteur, plus dépendante financièrement que les acteurs locaux. Quel impact l’implantation de ces géants du commerce numérique peut-elle avoir sur les startups et les entreprises numériques africaines ?

L’intérêt des géants mondiaux du commerce sur internet pour l’Afrique n’est plus à démontrer. Entre 2013 et 2014, le continent a attiré de nombreuses grandes figures du e-commerce mondial, comme le géant allemand Rocket Internet, spécialisé dans la réplication de modèles économiques numériques à succès dans les marchés émergents, et désormais présent dans plus d’une quarantaine de pays africains, à travers une dizaine de compagnies.

Pourquoi le choix du Sénégal ?

Depuis 2014, le commerce en ligne a pris ses marques au Sénégal, et les multinationales ont joué un rôle considérable dans cet essor. Le choix du Sénégal n’est pas fortuit. En effet, avec près de 7,4 millions de personnes abonnées à internet, le Sénégal est parmi les pays africains à fort potentiel pour le secteur du commerce en ligne, notamment en Afrique francophone. Son climat des affaires très libérale et sa stabilité sociale et politique sont également des atouts importants pour l’émergence de ce type de commerce. Mieux outillées financièrement et avec une meilleure connaissance du secteur, les multinationales se « frottent » aux startups locales, qui tentent tant bien que mal de se frayer un chemin.

A l’école du e-commerce

Bien que le e-commerce prenne une place considérable dans les habitudes de consommations des sénégalais, il faut néanmoins souligner que nous n’en sommes pas moins à une phase d’apprentissage de ce modèle commercial. Cela est d’autant plus valable pour les startups locales sénégalaises qui, bien que n’ayant pas grand-chose à « envier » à leurs collègues occidentaux, sont dans une phase d’apprentissage, car le e-commerce est tout aussi nouveau comme business que comme mode de consommation. « Aujourd’hui, les acteurs locaux du commerce en ligne doivent s’appuyer sur l’expertise des grands groupes pour améliorer leur façon de procéder. Les gens ne doivent pas nous considérer comme des concurrents, nous apportons notre savoir-faire sur un secteur nouveau, c’est d’ailleurs dans ce sens que nous organisons des rencontres, notamment des partages d’expériences avec des startups locales », explique Kamal Diaité, en charge du marketing à jovago.com, une entreprise d’Africa Internet Group. L’intéressement des multinationales européennes, américaines ou chinoises pour l’Afrique n’est pas un fait récent dans le commerce, et cela est aussi vrai pour le commerce en ligne. L’une des difficultés pour les startups locales est l’éducation des consommateurs sénégalais. « Il n’est pas souvent aisé de faire comprendre au consommateur qu’en utilisant son ordinateur ou son smartphone, il peut avoir accès à une multitude de services sans se déplacer. C’est un travail qui demande beaucoup d’endurance », estime Abdou Dieng, promoteur de la plateforme assurancefacile.sn. Il est également important de souligner qu’avec l’arrivée de ces multinationales, le secteur du commerce en ligne sénégalais suscite l’intérêt des grands médias internationaux qui ne manquent pas d’occasion de porter un regard sur l’écosystème de ce secteur, ce qui constitue également une ouverture mondiale pour les acteurs locaux.

Ismael Kambell

(Source : Jovago, 8 janver 2016)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6492/7210 Régulation des télécoms
  • 516/7210 Télécentres/Cybercentres
  • 4866/7210 Economie numérique
  • 2900/7210 Politique nationale
  • 7171/7210 Fintech
  • 771/7210 Noms de domaine
  • 2544/7210 Produits et services
  • 2171/7210 Faits divers/Contentieux
  • 1165/7210 Nouveau site web
  • 7210/7210 Infrastructures
  • 2532/7210 TIC pour l’éducation
  • 285/7210 Recherche
  • 369/7210 Projet
  • 4958/7210 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2654/7210 Sonatel/Orange
  • 2468/7210 Licences de télécommunications
  • 448/7210 Sudatel/Expresso
  • 1424/7210 Régulation des médias
  • 1922/7210 Applications
  • 1535/7210 Mouvements sociaux
  • 2394/7210 Données personnelles
  • 255/7210 Big Data/Données ouvertes
  • 924/7210 Mouvement consumériste
  • 544/7210 Médias
  • 977/7210 Appels internationaux entrants
  • 2369/7210 Formation
  • 154/7210 Logiciel libre
  • 3183/7210 Politiques africaines
  • 1426/7210 Fiscalité
  • 255/7210 Art et culture
  • 919/7210 Genre
  • 2425/7210 Point de vue
  • 1519/7210 Commerce électronique
  • 2382/7210 Manifestation
  • 479/7210 Presse en ligne
  • 191/7210 Piratage
  • 313/7210 Téléservices
  • 1346/7210 Biométrie/Identité numérique
  • 457/7210 Environnement/Santé
  • 534/7210 Législation/Réglementation
  • 506/7210 Gouvernance
  • 2904/7210 Portrait/Entretien
  • 217/7210 Radio
  • 1178/7210 TIC pour la santé
  • 408/7210 Propriété intellectuelle
  • 90/7210 Langues/Localisation
  • 1692/7210 Médias/Réseaux sociaux
  • 2973/7210 Téléphonie
  • 287/7210 Désengagement de l’Etat
  • 1644/7210 Internet
  • 171/7210 Collectivités locales
  • 672/7210 Dédouanement électronique
  • 1734/7210 Usages et comportements
  • 1553/7210 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 839/7210 Audiovisuel
  • 4551/7210 Transformation digitale
  • 580/7210 Affaire Global Voice
  • 228/7210 Géomatique/Géolocalisation
  • 494/7210 Service universel
  • 992/7210 Sentel/Tigo
  • 262/7210 Vie politique
  • 2607/7210 Distinction/Nomination
  • 51/7210 Handicapés
  • 1028/7210 Enseignement à distance
  • 1024/7210 Contenus numériques
  • 904/7210 Gestion de l’ARTP
  • 281/7210 Radios communautaires
  • 2653/7210 Qualité de service
  • 640/7210 Privatisation/Libéralisation
  • 198/7210 SMSI
  • 763/7210 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 4097/7210 Innovation/Entreprenariat
  • 1997/7210 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 71/7210 Internet des objets
  • 255/7210 Free Sénégal
  • 978/7210 Intelligence artificielle
  • 334/7210 Editorial
  • 33/7210 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous