OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Mai > Dynamiques du secteur informel des Tic : La téléphonie en pole position

Dynamiques du secteur informel des Tic : La téléphonie en pole position

jeudi 27 mai 2010

Economie numérique

Le secteur informel des Tic compte 4 972 activités dont la plus visible est la téléphonie, selon des chercheurs africains qui présentaient hier, au centre d’affaires Support’entreprises, une étude sur les dynamiques dudit secteur.

Dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et la réduction du taux de chômage, une étude a été menée par des chercheurs du Sénégal, du Burkina Faso et du Cameroun, dans le secteur informel des Technologies de l’information et de la communication (Tic). Elle a été élaborée sur un projet intitulé : Dynamiques et rôle économique et social du secteur informel des Tic. Un atelier national de restitution des résultats du Sénégal a été organisé, hier, au Centre d’affaires Support’entreprise. L’étude à été mise sur pied pour mieux comprendre les dynamiques actuelles du secteur de l’informel des Tic et le rôle économique et social qu’il joue. Pour le cas du Sénégal, 4 972 activités ont été recensées. Et selon les chercheurs, celle qui a été la plus visible dans cette recherche est en rapport avec la téléphonie.

Pour Abdoulaye Niang, sociologue sénégalais « cela est un indicateur très fort, qui montre que le secteur de la télécommunication est en train de prendre de l’ampleur ». Il a aussi été remarqué que 86% des acteurs de ce secteur informel sont des hommes. Le sociologue justifie cela du fait que ce n’est pas un secteur « de tout repos. Il y a plus de pression sociale sur les hommes que sur les femmes en matière d’emploi et la plupart du temps, c’est une contrainte pour ces hommes-là de faire ce genre de métier ».

Le secteur informel des Tic qui est en plein expansion est composé en majorité de jeunes qui n’ont pas un niveau d’étude assez élevé, ou encore de jeunes diplômés, tous sans emploi. Toujours d’après l’étude, 75% des acteurs de l’informel des Tic seraient dans les télécommunications, 15% dans l’informatique et l’Internet et les 9% dans l’audiovisuel numérique.

Vu l’engouement que suscite le secteur informel des Tic et son apport conséquent dans l’économie du Sénégal, les chercheurs ont dressé une liste de recommandations pour sa stabilité et sa durabilité. Pour eux, l’Etat devrait structurer, organiser le secteur, mais aussi faire de la formation de ces acteurs une priorité. Abdoulaye Niang souligne que, « bien que le secteur soit difficile à structurer, il serait très utile de le faire du fait de l’existence de beaucoup d’opportunités de financement, mais accessible seulement quand on est organisé, structuré ». Parmi les recommandations figure aussi l’élaboration d’une lettre de politique nationale pour les Tic, à l’image de ce qui existe dans les postes et télécommunications, afin d’éviter de tomber dans la mise en place d’une série de multiples projets, mais mal intégrés et sans « vision global de développement ». Pour les chercheurs, il faut aussi étendre les possibilités juridictionnelles de l’Artp, qui est plus outillée que les juridictions pour mettre de l’ordre dans le secteur informel des Tic.

L’étude, financée par le Centre de recherche pour le développement international (Crdi) a été entamée en 2008. Elle a mobilisé une équipe interdisciplinaire de plus de 20 spécialistes, composée entre autres de sociologues, de statisticiens et de géographes. Cinq localités que sont Dakar plateau, Guédiawaye, Thiès, Saint-Louis et Koungheul ont été ciblées. Au sortir de cette recherche, les chercheurs ont constaté que sur le plan administratif une bonne partie des acteurs du secteur informel des Tic est disposée non seulement à enregistrer ses activités, mais aussi à payer ses impôts si les procédures étaient simplifiées. Ce sont donc la lourdeur et la courte périodicité des formalités administratives de l’enregistrement et des paiements imposées par l’Etat qui leur causeraient des difficultés majeures. L’atelier de restitution général est prévu en juillet prochain, au Burkina Faso. Ce sera l’occasion pour publier des documents qui seront ensuite présentés aux différents Etats concernés.

Coumba Thiam

(Source : Le Quotidien, 27 mai 2010)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4286/5004 Régulation des télécoms
  • 352/5004 Télécentres/Cybercentres
  • 3328/5004 Economie numérique
  • 1888/5004 Politique nationale
  • 5004/5004 Fintech
  • 516/5004 Noms de domaine
  • 1778/5004 Produits et services
  • 1517/5004 Faits divers/Contentieux
  • 745/5004 Nouveau site web
  • 4722/5004 Infrastructures
  • 1699/5004 TIC pour l’éducation
  • 215/5004 Recherche
  • 243/5004 Projet
  • 3358/5004 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1812/5004 Sonatel/Orange
  • 1589/5004 Licences de télécommunications
  • 277/5004 Sudatel/Expresso
  • 934/5004 Régulation des médias
  • 1273/5004 Applications
  • 1025/5004 Mouvements sociaux
  • 1589/5004 Données personnelles
  • 129/5004 Big Data/Données ouvertes
  • 595/5004 Mouvement consumériste
  • 364/5004 Médias
  • 661/5004 Appels internationaux entrants
  • 1643/5004 Formation
  • 90/5004 Logiciel libre
  • 2011/5004 Politiques africaines
  • 923/5004 Fiscalité
  • 168/5004 Art et culture
  • 573/5004 Genre
  • 1562/5004 Point de vue
  • 1019/5004 Commerce électronique
  • 1550/5004 Manifestation
  • 326/5004 Presse en ligne
  • 125/5004 Piratage
  • 204/5004 Téléservices
  • 913/5004 Biométrie/Identité numérique
  • 305/5004 Environnement/Santé
  • 332/5004 Législation/Réglementation
  • 338/5004 Gouvernance
  • 1750/5004 Portrait/Entretien
  • 145/5004 Radio
  • 773/5004 TIC pour la santé
  • 267/5004 Propriété intellectuelle
  • 59/5004 Langues/Localisation
  • 1040/5004 Médias/Réseaux sociaux
  • 1964/5004 Téléphonie
  • 193/5004 Désengagement de l’Etat
  • 1057/5004 Internet
  • 115/5004 Collectivités locales
  • 460/5004 Dédouanement électronique
  • 1072/5004 Usages et comportements
  • 1045/5004 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 558/5004 Audiovisuel
  • 3078/5004 Transformation digitale
  • 391/5004 Affaire Global Voice
  • 157/5004 Géomatique/Géolocalisation
  • 312/5004 Service universel
  • 678/5004 Sentel/Tigo
  • 179/5004 Vie politique
  • 1509/5004 Distinction/Nomination
  • 35/5004 Handicapés
  • 760/5004 Enseignement à distance
  • 848/5004 Contenus numériques
  • 608/5004 Gestion de l’ARTP
  • 194/5004 Radios communautaires
  • 1706/5004 Qualité de service
  • 440/5004 Privatisation/Libéralisation
  • 141/5004 SMSI
  • 490/5004 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2757/5004 Innovation/Entreprenariat
  • 1333/5004 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 56/5004 Internet des objets
  • 172/5004 Free Sénégal
  • 543/5004 Intelligence artificielle
  • 194/5004 Editorial
  • 24/5004 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous