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Du Sénégal au E-Sénégal : L’intranet gouvernemental en chantier

mercredi 7 janvier 2004

Transformation digitale

C’est hier qu’ont débuté les travaux de génie civil de l’intranet gouvernemental, un important projet du président de la République dont les Sénégalais devraient voir un début de réalisation d’ici le mois d’avril 2004. Lundi, une rencontre, pilotée par le chef de l’Etat lui-même, a réuni dans les locaux de la présidence de la république les différents acteurs impliqués, d’une manière ou d’une autre, dans les travaux de génie civil (mairie, gouvernance, gendarmerie, police, Sonatel, Sénélec, Sones, SDE, CGE) devant déboucher sur la mise en place du réseau.

« Intranet gouvernemental ? C’est encore quoi ce truc », demanderont peut-être certains. Laissons M. Thierno Ousmane Sy, conseiller spécial du président de la République chargé des Nouvelles technologies, en expliquer le concept. « Ce projet participe du souhait du président de la république d’inverser la polarité qu’il a identifiée entre le citoyen et l’administration. Dans la plupart des pays en voie de développement, le citoyen tourne autour de l’administration qui est au centre de tout, avec ce que cela peut causer comme problèmes sur les flux économiques, sur la concentration de l’information, des richesses et des libertés ». C’’est pour cette raison, poursuit M. Sy, que Me Abdoulaye Wade « veut très rapidement mettre en place un dispositif institutionnel réglementaire, économique, stratégique pour va permettre d’inverser cette polarité [le citoyen qui tourne autour de l’administration], afin que le citoyen soit au centre du système et que l’administration tourne autour du citoyen », en l’accompagnant dans le développement, en lui donnant de l’information, de l’éducation, des services, de la santé, etc.

C’est en intégrant ainsi les Nouvelles technologies dans le système administratif que le chef de l’Etat espère pouvoir inverser la polarité qu’il a identifiée. De ce point de vue, « l’intranet gouvernement est la première pierre de cette stratégie ». Grâce à elle, l’administration devrait, si l’on en croit le conseiller du président chargé des Nouvelles technologies, pouvoir mieux communiquer à l’intérieur d’elle-même pour, petit à petit, transformer en quelque sorte la donnée brute et impersonnelle en information utile et pratique. Bref, « l’intranet c’est mieux communiquer à l’intérieur [du gouvernement] pour mieux communiquer avec les citoyens ».
C’est cela qui, selon M. Sy, « va créer petit à petit le e-Sénégalais » ou, comme le dit Tidiane Seck [1], patron de la Direction informatique de l’Etat qui pilote ce projet d’intranet, qui va « faire passer notre pays du Sénégal au e-Sénégal, c’est-à-dire agir sur les Nouvelles technologies pour qu’elles deviennent un outil au service du développement ».

Naturellement, Paris ne s’étant pas bâtie en un jour ni l’internet en une nuit, ce projet d’un coût de 2 milliards de FCFA financés par la Banque mondiale - qui va nécessiter 6,5 km de tranchées, 30 km de tubes PVC et 20 km de fibre optique - se fera par étapes. Le « cœur du réseau » va devenir opérationnel dans environ quatre mois. Il concerne les principaux ministères et la présidence. Suivra la connexion d’autres administrations dakaroises dans un deuxième temps, tout cela constituant la première phase du projet. Quant à la seconde phase, c’est elle qui va transformer, explique M. Sy, le réseau intranet gouvernemental en un « réseau intranet administratif » plus étendu, qui va être déployé aussi bien horizontalement que verticalement. Non seulement le projet vise à connecter, à terme, toutes les régions du pays, mais aussi toutes les structures administratives nationales, « jusqu’au niveau des cellules les plus petites des collectivités locales ».

ALAIN JUST COLY

(Source : Le Soleil 7 janvier 2004)


[1] Revue « Vision », décembre 2003, « Bataille pour l’émergence d’un e-citoyen sénégalais ».

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