OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Février 2020 > Droits et devoirs des acteurs pour une meilleure protection des données

Droits et devoirs des acteurs pour une meilleure protection des données

mardi 4 février 2020

Données personnelles

Convaincue qu’il est impossible de parler d’inclusion financière sans mettre à contribution les données personnelles, la présidente de la Commission nationale de protection des données personnelles (CDP) du Sénégal, Mme Awa Ndiaye, a exposé sur la culture de la confiance entre les acteurs -banquiers comme clients- pour une bonne réussite. Pour elle, les responsables du système doivent donner toutes les garanties aux consommateurs pour que ces derniers soient rassurés quant à la protection de leurs données personnelles.

En pédagogue avisée, et même si elle révèle être ‘’émue’’ à l’idée de devoir ouvrir ce séminaire dans un domaine qui n’est pas la sienne, elle a su tenir un véritable cours magistral aux élèves et étudiants venus nombreux assister et échanger avec les professionnels.

Elle a été l’invitée d’honneur de la session de sensibilisation à l’Education financière et la protection des données des consommateurs, tenue au Centre Africain d’Etudes Supérieures en Gestion (Cesag), dans le cadre de la Semaine de l’inclusion financière édition 2019, initiée par la Bceao.

Évoquant d’emblée les relations entre la CDP et la Bceao, elle signale que c’est un partenariat autant important que nécessaire. « Dans un monde digital, il est évident que la protection des données personnelles des populations est le fondement de cette avancée. Forcément, il faut inclure dans l’éducation à l’inclusion financière, une partie importante aussi bien pour les personnes qui acceptent ou qui vont accepter d’être dans le système que ceux-là qui gèrent le système financier », a indiqué Mme Awa Ndiaye.

Elle souligne que la loi sur les données personnelles a encadré la mise à disposition des données et celle-ci impose des obligations aux responsables de traitement que sont les banques ou les systèmes financiers décentralisés. « La loi donne aussi des droits aux personnes concernées. Ces droits, ces obligations, ces devoirs, nous devons les connaître, nous en approprier pour faire en sorte que la confiance puisse être le moteur de cette inclusion financière digitalisée, de promouvoir et propulser une véritable inclusion financière dans nos pays. Nous en avons besoin dans nos stratégies de développement », a-t-elle estimé.

Pour ce qui concerne les actions menées par la CDP, Mme Awa Ndiaye précise que sa structure ne joue pas un rôle de Police. « Je dis souvent que nous ne sommes pas des gendarmes, nous sommes des partenaires qui accompagnons les différents secteurs de la vie publique et celle privée, parce que nous voulons réussir ce service qui nous a été confié et qui consiste à sauvegarder, garantir la confidentialité, la sécurité des données personnelles des citoyens sénégalais », a clairement expliqué Mme Awa Ndiaye.

Comme tous les acteurs, la présidente de la CDP a aussi rappelé le caractère central des données dans l’inclusion financière par la digitalisation. « Aucun service financier ou de monnaie électronique ne peut marcher sans les données personnelles des clients ou personnes qui les leur confient. Ces clients ont véritablement besoin d’être rassurés quant à l’utilisation de ces données qui sont leur vie privée et qu’ils voudraient conserver avec la plus grande confidentialité », a fortement soutenu Mme Ndiaye.

Cibles aussi importantes et vulnérables

Pour Awa Ndiaye, l’inclusion financière, c’est une ambition, une obligation pour nos pays pour que le développement y devienne une réalité. « Nos pays ont besoin d’un environnement financier le plus large et le plus solide possible. Ils ont donc besoin des cibles aussi importantes et vulnérables comme les femmes et les jeunes », a analysé Mme Ndiaye.

Convoquant son expérience d’ancienne ministre de la Micro-finance du Sénégal, la présidente de la Commission des Données Personnelles (CDP) a révélé que les populations ont souvent été réticentes à confier leur argent aux institutions financières. « Elles ont souvent préféré garder leur argent sous le matelas ou sous le lit plutôt que de le confier aux banques. Beaucoup ont eu peur d’aller vers les banques ou vers les instituts de micro-finance parce que la confiance n’était pas là », a souligné Mme Awa Ndiaye.

Et pour bâtir une confiance qui permettra une implication des femmes et des jeunes dans les systèmes financiers de manière sereine, la loi sur la protection des données personnelles signale que des obligations sont rattachées aux responsables en charge de ces traitements, à savoir les banquiers, et des droits accordés aux populations. « Avec cette loi, les responsables sont assujettis à des obligations de confidentialité de respect par rapport aux données qui leur sont confiées par les populations. Ces responsables ne peuvent pas demander plus d’informations qu’il n’en faut et le client a le droit de ne pas donner plus que ce qu’il faut », a renseigné Mme Awa Ndiaye. Non sans insister pour signaler que la confidentialité garantit la confiance.

En plus de cette confiance, la présidente de la CDP est revenue sur les droits des populations, à avoir les informations et renseignements nécessaires, relativement à ses données personnelles pendant ou après son intégration dans une institution financière.

Dans sa conclusion en ce qui concerne l’importance de l’inclusion financière, Mme Awa Ndiaye a suggéré qu’un module spécifique en matière de protection des données dans le secteur bancaire puisse être mis sur pied en collaboration avec la Direction nationale de la Bceao, la CDP et le soutien pédagogique du CESAG.

Amayi Badji

(Source : Réussir Business, 4 février 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6431/6998 Régulation des télécoms
  • 519/6998 Télécentres/Cybercentres
  • 5072/6998 Economie numérique
  • 2605/6998 Politique nationale
  • 6940/6998 Fintech
  • 768/6998 Noms de domaine
  • 2521/6998 Produits et services
  • 2167/6998 Faits divers/Contentieux
  • 1159/6998 Nouveau site web
  • 6998/6998 Infrastructures
  • 2515/6998 TIC pour l’éducation
  • 279/6998 Recherche
  • 363/6998 Projet
  • 4974/6998 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2626/6998 Sonatel/Orange
  • 2420/6998 Licences de télécommunications
  • 408/6998 Sudatel/Expresso
  • 1476/6998 Régulation des médias
  • 1870/6998 Applications
  • 1519/6998 Mouvements sociaux
  • 2349/6998 Données personnelles
  • 254/6998 Big Data/Données ouvertes
  • 888/6998 Mouvement consumériste
  • 539/6998 Médias
  • 970/6998 Appels internationaux entrants
  • 2306/6998 Formation
  • 139/6998 Logiciel libre
  • 3097/6998 Politiques africaines
  • 1487/6998 Fiscalité
  • 252/6998 Art et culture
  • 935/6998 Genre
  • 2336/6998 Point de vue
  • 1484/6998 Commerce électronique
  • 2400/6998 Manifestation
  • 474/6998 Presse en ligne
  • 186/6998 Piratage
  • 308/6998 Téléservices
  • 1396/6998 Biométrie/Identité numérique
  • 454/6998 Environnement/Santé
  • 491/6998 Législation/Réglementation
  • 576/6998 Gouvernance
  • 2729/6998 Portrait/Entretien
  • 224/6998 Radio
  • 1125/6998 TIC pour la santé
  • 404/6998 Propriété intellectuelle
  • 88/6998 Langues/Localisation
  • 1564/6998 Médias/Réseaux sociaux
  • 2914/6998 Téléphonie
  • 288/6998 Désengagement de l’Etat
  • 1652/6998 Internet
  • 171/6998 Collectivités locales
  • 650/6998 Dédouanement électronique
  • 1727/6998 Usages et comportements
  • 1537/6998 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 829/6998 Audiovisuel
  • 4561/6998 Transformation digitale
  • 574/6998 Affaire Global Voice
  • 230/6998 Géomatique/Géolocalisation
  • 465/6998 Service universel
  • 990/6998 Sentel/Tigo
  • 261/6998 Vie politique
  • 2579/6998 Distinction/Nomination
  • 51/6998 Handicapés
  • 1027/6998 Enseignement à distance
  • 1007/6998 Contenus numériques
  • 878/6998 Gestion de l’ARTP
  • 267/6998 Radios communautaires
  • 2528/6998 Qualité de service
  • 636/6998 Privatisation/Libéralisation
  • 198/6998 SMSI
  • 762/6998 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 4070/6998 Innovation/Entreprenariat
  • 1974/6998 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 70/6998 Internet des objets
  • 255/6998 Free Sénégal
  • 895/6998 Intelligence artificielle
  • 296/6998 Editorial
  • 33/6998 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous