L’Ecole de Cabrousse I vit désormais à l’heure des nouvelles technologies de l’information et de la communication depuis que l’association « Kassoumaï », une structure qui œuvre pour le développement technologique des écoles de Casamance, a mis à sa disposition une salle informatique d’un coût de quatre millions de FCFA.
Equipée de 34 ordinateurs, de chaises et de bureaux, l’infrastructure a été inaugurée samedi dernier, à la grande joie des enseignants et des élèves.
Le directeur de l’école, Youssouph Diémé, a ainsi vivement remercié « l’association des parents d’élèves et des élèves, l’association »Kassouma« et tous les autres partenaires qui, de près ou de loin, ont participé à la réalisation de ce bijou ».
« En effet, depuis deux ans, partenaires et équipe pédagogique s’attèlent autour de ce projet qui n’était qu’un rêve pour nous. Mais la détermination et le réalisme sans faille des membres de l’association »Kassoumaï« ont permis la construction et l’équipement de cette salle informatique (...) », a-t-il indiqué.
Après souligné combien l’école mesure « à sa juste valeur tout le sacrifice consenti », il a rappelé que « les nouvelles technologies de l’information et de la communication constituent de nos jours un moyen important d’acquisition de connaissance et aussi d’ouverture sur le monde, sans quoi on risque de tomber dans l’isolement ».
« Notre vœu le plus cher, a-t-il ajouté, a toujours été de participer activement à l’épanouissement des enfants dont nous avons la charge ».
Pour sa part, le porte-parole des élèves a souligné que, même si toute la population se réjouit de l’acte posé par l’association, les potaches sont en vérité « les plus comblés ».
Selon lui, à travers ce geste, l’association vient ainsi de les « sortir de l’isolement », pour les « placer dans l’espace commun devenu »un village planétair« ».
Créée en 1958, l’Ecole de Cabrousse I compte 456 élèves répartis sur 13 classes. Cabrousse, chef lieu d’arrondissement du même nom, est « un village traditionnel situé à l’extrême sud-ouest du Sénégal ». C’est dans cette localité où a vu le jour la reine Aline Sitoë Diatta, symbole de la résistance contre la colonisation.
Le village compte aujourd’hui 4000 habitants, dont les activités sont principalement tournées vers la monoculture du riz, la récolte du vin de palme et des huîtres, le maraîchage. Mais la population peut aussi compter sur les hôtels et les campements à cause de la proximité avec la station balnéaire du Cap Skirring.
(Source : :APS, 26 novembre 2007)