OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2023 > Juillet 2023 > Cybersécurité : les pays africains doivent investir 4,2 milliards $ par an (…)

Cybersécurité : les pays africains doivent investir 4,2 milliards $ par an pour améliorer leur résilience

mercredi 19 juillet 2023

Cybersécurité/Cybercriminalité

Le rapport révèle que l’Afrique enregistre chaque année des pertes directes estimées à 3,5 milliards de dollars à cause des cyberattaques. Et des milliards supplémentaires en raison des opportunités d’affaires manquées découlant de l’atteinte à la réputation.

L’Afrique doit mobiliser environ 4,2 milliards de dollars par an d’investissement supplémentaires dans la cybersécurité pour améliorer sa résilience aux cyberattaques qui deviennent plus nombreuses, plus variées et plus dangereuses dans un contexte d’accélération de la transformation sur le continent, selon un rapport publié le 20 juin dernier par le cabinet américain de conseil en stratégie Kearney.

Intitulé « Cybersecurity in Africa- a call to Action », le rapport précise que ce montant représente environ 0,25% du PIB cumulé du continent. Ce ratio d’investissements par rapport au PIB correspond au niveau moyen des dépenses réalisés dans le domaine de la cybersécurité dans les marchés matures comme les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Allemagne.

Avec des dépenses annuelles estimées à 0,19% de son PIB, seule l’Afrique du Sud est proche du niveau d’investissement enregistré dans les marchés matures. Dans les pays d’Afrique du Nord, les investissements dans la cybersécurité ne représentent en moyenne que 0,06% du PIB. Ce taux est encore plus bas dans les pays d’Afrique subsaharienne hors Afrique du Sud (0,03% du PIB).

La taille du marché africain de la cybersécurité a été évaluée à 2,5 milliards de dollars en 2020. Elle devrait atteindre 3,7 milliards de dollars à 2025, ce qui représente un taux de croissance annuel moyen de 7,9%.

Pourtant, l’adoption rapide des technologies de l’information et de la communication et l’importance stratégique croissante du continent en font une cible de choix pour les cybercriminels.

L’Afrique enregistre d’ailleurs des pertes directes estimées à 3,5 milliards de dollars par an à cause de ces attaques, sans compter les opportunités d’affaires manquées découlant de l’atteinte à la réputation. Ces pertes colossales dénotent un faible niveau de cyber-résilience.

Les cyberattaques sont encore perçues comme un problème technique

Les entreprises africaines perçoivent encore les cyberattaques comme un problème purement technique plutôt que comme un facteur pouvant affecter leurs revenus.

Le marché naissant de la cybersécurité sur le continent est également confronté à une pénurie de capacités et d’expertise locales. Les produits et les solutions proposés aux entreprises sont souvent fragmentés, en raison du manque de fournisseurs de solutions globales.

Le rapport souligne d’autre part que le nombre, l’intensité et la complexité des cyberattaques ciblant l’Afrique devraient augmenter sensiblement durant les années à venir. Plusieurs facteurs exposent le continent à une hausse des cybermenaces.

L’interconnexion croissante et la circulation accrue des personnes, des biens et des informations à l’échelle continentale, favorisées par l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), intensifieront le risque systémique.

Les difficultés socio-économiques généralisées, qui ont été accélérées par la pandémie de Covid-19, la crise alimentaire et l’inflation, devraient également continuer à favoriser un schéma durable de sous-investissement.

D’autre part, l’hésitation des pays à partager des renseignements sur les menaces, souvent en raison de la méfiance et du manque de transparence, rendra les mécanismes de cyberdéfense encore plus poreux.

Et last but not least, la surveillance des menaces est devenue plus complexe, en raison notamment de l’essor du chiffrement et des opérations multi-cloud, de la prolifération des appareils interconnectées de l’Internet des objets et de la convergence des technologies opérationnelles et des environnements informatiques.

Outre l’augmentation des dépenses dans la cybersécurité, le rapport recommande aux pays africains d’adopter des approches collaboratives pour faire face à la hausse attendue des cyberattaques en ratifiant la Convention de l’Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel à laquelle 13 pays seulement ont jusqu’ici adhéré, en intensifiant la formation d’experts en cybersécurité et en encourageant le partage de renseignements sur les menaces et le développement de partenariats public-privé (PPP) régionaux et d’alliances sectorielles.

(Source : Agence Ecofin, 19 juillet 2023)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4278/5331 Régulation des télécoms
  • 346/5331 Télécentres/Cybercentres
  • 3473/5331 Economie numérique
  • 1794/5331 Politique nationale
  • 5331/5331 Fintech
  • 514/5331 Noms de domaine
  • 1858/5331 Produits et services
  • 1443/5331 Faits divers/Contentieux
  • 733/5331 Nouveau site web
  • 4948/5331 Infrastructures
  • 1644/5331 TIC pour l’éducation
  • 189/5331 Recherche
  • 245/5331 Projet
  • 3339/5331 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1752/5331 Sonatel/Orange
  • 1668/5331 Licences de télécommunications
  • 273/5331 Sudatel/Expresso
  • 1083/5331 Régulation des médias
  • 1509/5331 Applications
  • 1021/5331 Mouvements sociaux
  • 1595/5331 Données personnelles
  • 126/5331 Big Data/Données ouvertes
  • 656/5331 Mouvement consumériste
  • 358/5331 Médias
  • 644/5331 Appels internationaux entrants
  • 1639/5331 Formation
  • 92/5331 Logiciel libre
  • 2141/5331 Politiques africaines
  • 1369/5331 Fiscalité
  • 166/5331 Art et culture
  • 596/5331 Genre
  • 1687/5331 Point de vue
  • 1131/5331 Commerce électronique
  • 1498/5331 Manifestation
  • 316/5331 Presse en ligne
  • 127/5331 Piratage
  • 205/5331 Téléservices
  • 923/5331 Biométrie/Identité numérique
  • 305/5331 Environnement/Santé
  • 449/5331 Législation/Réglementation
  • 341/5331 Gouvernance
  • 1881/5331 Portrait/Entretien
  • 144/5331 Radio
  • 766/5331 TIC pour la santé
  • 268/5331 Propriété intellectuelle
  • 58/5331 Langues/Localisation
  • 1095/5331 Médias/Réseaux sociaux
  • 1961/5331 Téléphonie
  • 192/5331 Désengagement de l’Etat
  • 1202/5331 Internet
  • 115/5331 Collectivités locales
  • 396/5331 Dédouanement électronique
  • 1095/5331 Usages et comportements
  • 1026/5331 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 551/5331 Audiovisuel
  • 3412/5331 Transformation digitale
  • 382/5331 Affaire Global Voice
  • 154/5331 Géomatique/Géolocalisation
  • 310/5331 Service universel
  • 660/5331 Sentel/Tigo
  • 174/5331 Vie politique
  • 1723/5331 Distinction/Nomination
  • 34/5331 Handicapés
  • 689/5331 Enseignement à distance
  • 683/5331 Contenus numériques
  • 585/5331 Gestion de l’ARTP
  • 179/5331 Radios communautaires
  • 1767/5331 Qualité de service
  • 430/5331 Privatisation/Libéralisation
  • 132/5331 SMSI
  • 488/5331 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2834/5331 Innovation/Entreprenariat
  • 1321/5331 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5331 Internet des objets
  • 173/5331 Free Sénégal
  • 675/5331 Intelligence artificielle
  • 198/5331 Editorial
  • 22/5331 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous