OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2014 > Avril 2014 > Cybercriminalité au Sénégal : Le banditisme de dernière génération fait fureur

Cybercriminalité au Sénégal : Le banditisme de dernière génération fait fureur

mercredi 2 avril 2014

Cybersécurité/Cybercriminalité

Par les temps qui courent, il ne se passe pas une seule semaine sans que la presse ne fasse état de cas d’arnaques sur la toile ou par le mobile, mettant sur la sellette, de jeunes doués en techniques informatiques et qui en usent pour gruger des sommes colossales à d’honnêtes gens novices dans les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Si ce n’est pas un compte e-mail ou Facebook d’une célébrité qui est piraté ou son identité usurpée, c’est des personnes quelconques qui tombent dans les filets des cybercriminels. Qui sont ces arnaqueurs ? Par quels moyens arrivent-ils à plumer leur victime ? Quelle conduite adopter pour utiliser les TIC et contourner leurs assauts ? Quelles mesures législatives l’État sénégalais a-t-il mis en place pour la répression de la cybercriminalité ? Les réponses dans cette enquête sur le banditisme des temps modernes.

Halte ! La cybercriminalité gagne du terrain sous nos cieux. Et ce ne seront pas nos compatriotes qui en sont déjà victimes qui démentiront une telle réalité qui ne cesse de faire les choux gras de la presse. Se définissant comme étant l’ensemble des infractions pouvant se commettre sur ou au moyen des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), elle est considérée par Interpol comme « l’une des formes de criminalité qui connaît actuellement la croissance la plus forte ». Ce niveau d’accroissement, elle l’a eu par l’effet de l’Internet qui offre aux malfaiteurs l’occasion d’exploiter avec rapidité la fonctionnalité des technologies modernes, ainsi que l’anonymat qu’elles permettent, pour commettre diverses infractions sur les données des systèmes informatiques, allant du piratage au vol d’identité, en passant par la diffusion sans autorisation d’images compromettantes et l’escroquerie, sans oublier le harcèlement. Il s’agit donc, selon Interpol, d’une nouvelle forme de criminalité et de délinquance qui se distingue des formes traditionnelles en ce qu’elle se situe dans un espace virtuel, le « cyberespace ».

Connecté officiellement au réseau mondial en 1996, le Sénégal va connaitre ce fléau à l’aube de l’année 2000. « C’est exactement en 1996 que le premier cybercriminel sénégalais sera arrêté dans son cybercafé installé dans un quartier de Dakar », rappelle Lamine Bâ, ancien chef de la Brigade sénégalaise de lutte contre la criminalité (BLC). Entre cette date et aujourd’hui, la technologie s’est beaucoup développée. La cybercriminalité aussi. Cette délinquance virtuelle a pris des proportions inquiétantes au point que d’honnêtes gens, perdus par une naïveté et une inexpérience dans les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), se font toujours avoir par les cybercriminels. Les arnaques les plus fréquentes se passent sur le web. « Internet et plus précisément les réseaux sociaux, sont le cœur des criminels sur la toile », confirme Basile Niane, journaliste spécialiste des TIC. Pour lui, c’est parce que les proies faciles fréquentent les réseaux sociaux, que les brouteurs en profitent pour les arnaquer ou pour pirater leur compte. Une réalité bien confirmée par Coumba Ndao. Agent commercial dans une entreprise de services de la place, la jeune dame s’est fait voler son compte « Facebook » qu’elle utilisait depuis quatre ans. « Il y a juste un mois, je voulais me connecter sur Facebook, mais le site rejetait les données que j’inscrivais alors qu’elle me servait toujours de références d’accès », nous confie, au bout du fil, la demoiselle qui a décidé de saisir la Commission de protection des données personnelles dont elle ignorait l’existence. « C’est un ami qui m’a conseillée de me rapprocher de cette structure puisque le pirate de mon compte ne cesse d’envoyer des messages d’insultes à mon ancienne liste d’amis », fait-elle savoir. Ces usurpations, à en croire Basile Niane, sont facilitées par l’effet de l’anonymat et du caractère virtuel de l’Internet. « Commettre des infractions sur le web est plus avantageux que de s’attaquer à une structure car le criminel ne va pas risquer son intégrité physique », note-t-il.

Les bons réflexes

Pour éviter des mésaventures aux férus de l’Internet, Basile pense qu’il faut une conscientisation personnelle de tout un chacun. « A ce titre, avoue-t-il, les blogueurs sont prêts à collaborer pour dénoncer tout tentative d’arnaques ». Dans cette même logique, le professeur Aboubacry Sadikh Ndiaye, formateur en ingénierie d’affaires, Marketing 2.0 et medias sociaux à l’Institut Africain de Management conseille aux internautes d’être attentifs avant de cliquer sur un lien ou d’accepter toutes propositions. Aussi, il suggère que chacun soit jaloux de ses informations personnelles. « Il ne faut jamais communiquer son mot se passe à quelqu’un sur Internet et ne jamais communiquer ses codes bancaires et autres. En gros, il faut la même attention et les même mesures de prudence que dans la vraie vie », avise-t-il.

Une loi pour réprimander les cyber-délinquants

Prévoyant l’avancée d’un tel phénomène, l’État du Sénégal a adopté, la loi n° 2008-12 du 25 janvier 2008, portant sur la protection des données personnelles. De ce fait, « quiconque se sera maintenu ou aura tenté de se maintenir frauduleusement dans tout ou partie d’un système informatique, sera puni d’un emprisonnement de six (6) mois à trois (3) ans et d’une amende de 100.000 à 20.000.000 de nos francs. Les cybercriminels sont avertis.

Sora Serigne Gaye

(Source : Social Net Link, 1er avril 2014)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 5033/5636 Régulation des télécoms
  • 391/5636 Télécentres/Cybercentres
  • 3454/5636 Economie numérique
  • 1857/5636 Politique nationale
  • 5577/5636 Fintech
  • 601/5636 Noms de domaine
  • 1941/5636 Produits et services
  • 1849/5636 Faits divers/Contentieux
  • 806/5636 Nouveau site web
  • 5636/5636 Infrastructures
  • 1919/5636 TIC pour l’éducation
  • 186/5636 Recherche
  • 316/5636 Projet
  • 3557/5636 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1951/5636 Sonatel/Orange
  • 1763/5636 Licences de télécommunications
  • 307/5636 Sudatel/Expresso
  • 1109/5636 Régulation des médias
  • 1430/5636 Applications
  • 1180/5636 Mouvements sociaux
  • 1851/5636 Données personnelles
  • 136/5636 Big Data/Données ouvertes
  • 728/5636 Mouvement consumériste
  • 404/5636 Médias
  • 742/5636 Appels internationaux entrants
  • 1845/5636 Formation
  • 105/5636 Logiciel libre
  • 2185/5636 Politiques africaines
  • 1119/5636 Fiscalité
  • 171/5636 Art et culture
  • 667/5636 Genre
  • 1691/5636 Point de vue
  • 1201/5636 Commerce électronique
  • 1593/5636 Manifestation
  • 355/5636 Presse en ligne
  • 137/5636 Piratage
  • 230/5636 Téléservices
  • 1202/5636 Biométrie/Identité numérique
  • 328/5636 Environnement/Santé
  • 351/5636 Législation/Réglementation
  • 354/5636 Gouvernance
  • 1921/5636 Portrait/Entretien
  • 147/5636 Radio
  • 855/5636 TIC pour la santé
  • 302/5636 Propriété intellectuelle
  • 62/5636 Langues/Localisation
  • 1157/5636 Médias/Réseaux sociaux
  • 2245/5636 Téléphonie
  • 223/5636 Désengagement de l’Etat
  • 1166/5636 Internet
  • 130/5636 Collectivités locales
  • 489/5636 Dédouanement électronique
  • 1181/5636 Usages et comportements
  • 1131/5636 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 631/5636 Audiovisuel
  • 3371/5636 Transformation digitale
  • 406/5636 Affaire Global Voice
  • 156/5636 Géomatique/Géolocalisation
  • 340/5636 Service universel
  • 743/5636 Sentel/Tigo
  • 194/5636 Vie politique
  • 1652/5636 Distinction/Nomination
  • 40/5636 Handicapés
  • 847/5636 Enseignement à distance
  • 844/5636 Contenus numériques
  • 651/5636 Gestion de l’ARTP
  • 202/5636 Radios communautaires
  • 1901/5636 Qualité de service
  • 462/5636 Privatisation/Libéralisation
  • 149/5636 SMSI
  • 515/5636 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2996/5636 Innovation/Entreprenariat
  • 1499/5636 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/5636 Internet des objets
  • 181/5636 Free Sénégal
  • 556/5636 Intelligence artificielle
  • 207/5636 Editorial
  • 22/5636 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous