OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2015 > Septembre 2015 > Cybercriminalité : La police nationale organise la traque

Cybercriminalité : La police nationale organise la traque

jeudi 17 septembre 2015

Cybersécurité/Cybercriminalité

Les forces de sécurité font de la lutte contre la cybercriminalité l’une de leurs priorités. Elles comptent s’adapter aux nouvelles technologies de l’information et de la communication pour mieux mener le combat.

« Cybercriminalité et cyber sécurité : enjeux et défis pour les forces de l’ordre », c’est le thème de la quatrième conférence publique organisée hier par la police nationale. Inscrite dans le cadre des « mercredis de la police », la rencontre a permis aux acteurs de la sécurité publique de partager avec les populations sur les nouveaux défis sécuritaires liés au développement des technologies de l’information et de la communication (Tic). Le symposium qui s’est tenu à l’école nationale de la police a permis aux différents exposants de diagnostiquer cette nouvelle forme de délinquance.

Ainsi, au moment de communiquer sur les résultats obtenus par la police, l’élève commissaire de police Papa Guèye a expliqué que les infractions n’étaient au début que l’œuvre des étrangers. Mais aujourd’hui, il y a beaucoup de Sénégalais acteurs et complices. La cybercriminalité, selon la définition qu’il a donnée, implique toutes les infractions classiques facilitées par les Tic. Ainsi, pour y faire face, « la police nationale a très tôt créé une brigade de lutte contre la cybercriminalité ». Mais il y a plusieurs difficultés dans ce combat contre les délinquants informatiques. « Au niveau national, il y a des difficultés pour identifier les délinquants à partir d’une adresse IP souvent dynamique. La coopération des fournisseurs d’accès Internet aussi fait défaut », regrette-t-il.

Selon Olivier Sagna qui a modéré le débat, les Tic sont présentes aujourd’hui dans tous les secteurs d’activité, ce qui fait qu’il est difficile d’échapper aux cybercriminels. Pour lui, il y a une réelle menace pour les Etats liée au développement des Tic. « Dans le Cyberespace, on peut pénétrer dans un pays sans un contrôle aux frontières, car c’est un monde sans limites. Autre danger, nous importons tous les équipements informatiques, ce qui rend notre pays vulnérable », a-t-il expliqué. Le Directeur des études et de la coopération à la direction de l’enseignement supérieur ajoute que les Tic sont devenues les moteurs de notre économie, c’est pourquoi on parle de « société de l’information ». Prenant le Sénégal comme exemple, M. Sagna a renseigné que le taux de pénétration du téléphone mobile dépasse les 100%. A l’en croire, tout le monde est exposé aux cybercriminels : « Les gens utilisent des systèmes de messagerie comme Google et Yahoo pour envoyer des messages privés, alors que souvent, il n’y a pas de sécurité. Même les banques sont souvent victimes d’attaques informatiques, mais elles ne disent rien, car cela ferait une mauvaise publicité pour elles. »

« L’Etat n’existe pas dans le numérique »

Sur le plan juridique, le Sénégal a beaucoup d’efforts à faire, selon les exposants. Plusieurs lois ont été votées dans le domaine des télécommunications en général, mais les acteurs pensent que c’est insuffisant. Selon le magistrat Papa Assane Touré, secrétaire général adjoint du gouvernement, il y a beaucoup de vides juridiques dans notre pays. Pour lui, il faut qu’on adapte le système classique aux nouveaux types de criminalité. Malgré tout, il a noté un certain effort du législateur sénégalais dans la prise en charge des délits relatifs aux Tic.

« Aujourd’hui, le vol peut porter sur une information. Le simple fait de copier un document d’autrui sur une clé USB à partir d’un serveur constitue un vol », informe-t-il. Le président de la commission de protection des données personnelles, Mouhamadou Lô, estime lui que le Sénégal manque de stratégie de lutte contre la cybercriminalité, car il n’y a pas de textes spécifiques consacrés à ce phénomène. « Il faut que la police nationale suive et comprenne l’évolution des Tic. Les forces de sécurité ont l’obligation de comprendre les Tic », dit-il. M. Lô d’ajouter : « l’Etat n’existe pas dans le numérique. »

Abdourahim Barry

(Source : Enquête, 17 septembre 2015)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2050/2205 Régulation des télécoms
  • 173/2205 Télécentres/Cybercentres
  • 1548/2205 Economie numérique
  • 805/2205 Politique nationale
  • 2205/2205 Fintech
  • 259/2205 Noms de domaine
  • 813/2205 Produits et services
  • 691/2205 Faits divers/Contentieux
  • 360/2205 Nouveau site web
  • 2150/2205 Infrastructures
  • 789/2205 TIC pour l’éducation
  • 90/2205 Recherche
  • 121/2205 Projet
  • 1401/2205 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 861/2205 Sonatel/Orange
  • 774/2205 Licences de télécommunications
  • 132/2205 Sudatel/Expresso
  • 462/2205 Régulation des médias
  • 599/2205 Applications
  • 494/2205 Mouvements sociaux
  • 769/2205 Données personnelles
  • 61/2205 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2205 Mouvement consumériste
  • 179/2205 Médias
  • 321/2205 Appels internationaux entrants
  • 694/2205 Formation
  • 45/2205 Logiciel libre
  • 854/2205 Politiques africaines
  • 410/2205 Fiscalité
  • 83/2205 Art et culture
  • 284/2205 Genre
  • 704/2205 Point de vue
  • 482/2205 Commerce électronique
  • 699/2205 Manifestation
  • 156/2205 Presse en ligne
  • 62/2205 Piratage
  • 102/2205 Téléservices
  • 429/2205 Biométrie/Identité numérique
  • 151/2205 Environnement/Santé
  • 155/2205 Législation/Réglementation
  • 167/2205 Gouvernance
  • 842/2205 Portrait/Entretien
  • 72/2205 Radio
  • 338/2205 TIC pour la santé
  • 133/2205 Propriété intellectuelle
  • 29/2205 Langues/Localisation
  • 502/2205 Médias/Réseaux sociaux
  • 927/2205 Téléphonie
  • 95/2205 Désengagement de l’Etat
  • 485/2205 Internet
  • 57/2205 Collectivités locales
  • 188/2205 Dédouanement électronique
  • 501/2205 Usages et comportements
  • 512/2205 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2205 Audiovisuel
  • 1355/2205 Transformation digitale
  • 191/2205 Affaire Global Voice
  • 75/2205 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2205 Service universel
  • 330/2205 Sentel/Tigo
  • 87/2205 Vie politique
  • 727/2205 Distinction/Nomination
  • 17/2205 Handicapés
  • 336/2205 Enseignement à distance
  • 319/2205 Contenus numériques
  • 292/2205 Gestion de l’ARTP
  • 89/2205 Radios communautaires
  • 804/2205 Qualité de service
  • 212/2205 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2205 SMSI
  • 224/2205 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1278/2205 Innovation/Entreprenariat
  • 652/2205 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2205 Internet des objets
  • 85/2205 Free Sénégal
  • 186/2205 Intelligence artificielle
  • 97/2205 Editorial
  • 8/2205 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous