Cybercriminalité : 17 policiers formés dans l’identification des pièces à conviction numériques
mardi 19 février 2013
L’Ecole nationale de Police a abrité huit jours durant des séances de formation en cybercriminalité qui ont permis à 17 fonctionnaires de police, qui ont reçu mardi leur diplôme, d’acquérir les compétences nécessaires à l’identification et à la collecte des pièces à conviction numériques, a appris l’APS, mardi.
Cette formation entre dans le cadre du Programme d’assistance antiterroriste de la sécurité diplomatique (ATA) du gouvernement des Etats-Unis.
‘’ Il s’agit de donner, à travers cette formation, des compétences de haut niveau à tous les agents chargés de l’application de la loi afin de leur permettre d’arrêter les criminels grâce à la maîtrise de collecte des pièces à conviction numériques’’, a indiqué l’instructeur américain Tom Bureau.
Les participants ont, selon lui, parfaitement maîtrisé le sujet, à travers les outils électroniques mis à leur disposition. Il s’est dit ‘’impressionné par leur compétence techniques et leurs connaissances’’, soulignant qu’il espère que ces nouvelles compétences seront transmises aux collègues sur le terrain.
D’après Coumba Ngouille Thiam, inspectrice en informatique qui a participé au stage, les participants ont été choisis dans les régions, ‘’pour faire face à la cybercriminalité, concernant entre autre la pédopornographie, les abus de confiance et les escroqueries à travers le net’’.
‘’Les premiers jalons que nous allons poser, c’est de démultiplier cette formation grâce à des modules pour ceux qui sont déjà sur le terrain ‘’, a-t-elle ajouté.
Depuis 1985, le programme ATA a établi un partenariat stratégique solide avec le Sénégal. Grâce à leur programme, les Etats-Unis travaillent avec les gouvernements hôtes afin de protéger les frontières nationales, répondre et résoudre les incidents terroristes, selon un document remis à la presse.
Ce programme, qui concerne toute la région de l’Afrique de l’Ouest, va aussi permettre, selon le document, de répondre, entre autres, aux attaques des armes de destruction massive ainsi qu’aux incidents terroristes entraînant des pertes massives ou des décès.
(Source : APS, 19 février 2013)