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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2022 > Février 2022 > Côte d’Ivoire : la protection des données en bandes dessinées

Côte d’Ivoire : la protection des données en bandes dessinées

lundi 14 février 2022

Données personnelles

C’est une idée du cabinet ivoirien Data Privacy Solution Expert (DPSE) qui vient de publier une bande dessinée pour sensibiliser la population sur l’importance des données ou informations confidentielles contenues sur des documents papiers retrouvés sur la place publique.

Anna est employée dans une entreprise en Côte d’Ivoire. A la pause d’un jour de travail ordinaire, elle découvre avec étonnement que le papier dans lequel elle vient de s’alimenter de friture de bananes plantains – appelée « alloco » dans l’argot ivoirien – était son propre curriculum vitae (CV), qu’elle avait déposé dans une entreprise quand elle était en quête d’emploi. Dépitée mais consciente de ses droits, elle se rend dans cette entreprise pour réparer ce préjudice mais surtout interpeller ses dirigeants sur les risques encourus par les organismes qui ne se conforment pas à la loi relative à la protection des données à caractère personnel. En l’occurrence, en matière de gestion de documents papiers.

Le cv refoulé, réceptacle des bananes alloco

L’histoire d’Anna est la trame d’un roman en bande dessinée produit par le Groupe DPSE. Il s’intitule « La protection des données personnelles ; le cv refoulé, réceptacle des bananes alloco » et vise à sensibiliser la population sur le caractère confidentiel d’un certain nombre d’informations contenues sur des documents papiers retrouvés dans la rue. Dans le cas de cette BD, le cv représente une mine d’informations permettant d’identifier une personne. « Nous avons son état civil, son parcours professionnel, son parcours scolaire, ses hobbies », détaille Léon Brandre, directeur général du Groupe DPSE.

« C’est un problème qu’on nous serve (à manger) dans des documents, mais certains n’y prennent pas garde. On peut manger dans des papiers qui sont des résultats d’analyses (médicales). Il y a toutes les informations qui permettent d’identifier une personne, de savoir qui elle est, où elle travaille et ce qu’elle fait dans la vie », se désole l’expert en management et protection des données à caractère personnel.

« Cv, listes de personnel à virer avec numéros de comptes, demandes d’explication, dossiers bancaires présentant le statut des clients, des notifications de crédits autorisés avec les montants de dotation… C’est énorme ! » constate le directeur. Selon lui, si ces documents se retrouvent dans la rue, c’est bien parce que des entreprises n’ont pas conscience de leurs obligations vis-à-vis de la loi, notamment en termes de confidentialité des informations qu’elles traitent.

Pour l’occasion, concernant le cv dit-il, l’entreprise n’a pas conscience qu’en recrutant le personnel, elle a obligation de conserver de façon confidentielles les informations collectées pour que celles-ci ne se retrouvent pas dans la rue et utiliser comme réceptacle de friture de bananes alloco.

Droit des données

Si l’occasion se présente, toute personne peut porter plainte auprès des autorités compétentes si elle estime que ses droits ne sont pas respectés. « Elle peut demander un droit d’accès pour savoir comment ces informations sont traitées au sein de l’entreprise. Si l’entreprise n’arrive pas à répondre à ce droit d’accès pour expliquer les dispositions de confidentialité et de sécurisation qui y sont prises, cela veut dire qu’elle n’est pas dans une démarche de conformité liée à la loi. La personne concernée peut donc saisir la justice pour mauvaise gestion des informations dans l’entreprise dans laquelle elle a déposé ses dossiers », explique Léon Brandre.

Cette BD, c’est aussi le moyen pour le cabinet DPSE « d’inviter les entreprises à entrer dans une démarche de confidentialité, de respect des obligations quant à la gestion des documents papiers, notamment le respect des durées de conservation et la mise en place d’une opération de destruction de ces papiers lorsqu’elles n’en ont plus besoin ».

Anselme Akéko

(Source : CIO Mag, 14 février 2022)

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