OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Août 2018 > Côte d’Ivoire : À qui va profiter la portabilité ?

Côte d’Ivoire : À qui va profiter la portabilité ?

jeudi 23 août 2018

Régulation des télécoms

Le 3 septembre prochain, les utilisateurs des services mobiles auront le loisir de changer d’opérateurs sans se soucier de changer de numéro. Les tests effectués depuis février/mars 2018 ont été tous concluants. Une nouvelle ère s’ouvre sur un marché quasi duopolistique où Orange et MTN se partage plus de 80% de part de marché. La portabilité va-t-elle bouleverser la structure du marché ?

Orange est l’opérateur qui a le plus à perdre

Selon plusieurs analystes, avec ses 50% de part de marché, Orange l’opérateur dominant est celui qui devrait craindre plus de l’entrée en vigueur de la portabilité. Cet opérateur apparait aux yeux de plusieurs abonnés selon un sondage de ict4africa comme étant arrogant et peu généreux dans ses offres y compris les offres internet. Contrairement à MTN son concurrent le plus sérieux. La filiale sud-africaine, leader de l’internet mobile haut débit pourrait surfer sur la vague et reconvertir, les internautes abonnés ailleurs, amateurs de fluidité dans la navigation. Par ailleurs, longtemps décalé du concept des bonus qui ont fait un temps le succès de Moov, MTN est revenu à la charge avec un packfree qui a résolument changé la donne.

Des abonnés aux multiples cartes SIM

Afin de profiter de réduire les coûts de communication, les abonnés de la téléphonie mobile ont eu le réflexe depuis longtemps d’avoir toutes les cartes SIM (orange, mtn et moov). Cela les obligeait à valser avec au moins 2 téléphones (un téléphone ne pouvant contenir au maximum que 2 puces) pour utiliser tous les services.

Cependant, d’aucuns estiment qu’ils ont suffisamment fait le tour des services offerts par chaque compagnie cellulaire. Et qu’avec la portabilité, le budget consacré à l’achat d’un deuxième téléphone ne devrait plus justifier. Seulement 2 puces au lieu de 3 pourrait suffir.

La première puce servirait par exemple à basculer à chaque fois sur la meilleure offre d’appel du moment et la seconde à sauter sur la meilleure offre internet.

Les comptes mobile money pour relativiser

Un numéro de téléphone ne sert pas seulement qu’à appeler ou à surfer sur internet. Il sert également à avoir un compte de réception et de transfert d’argent via mobile. En la matière, les opérateurs ne sont pas tous logés à la même enseigne. La solution Orange Money laisse très peu de place aux autres. C’est aussi cela qui stabilise la position d’opérateur dominant d’Orange. Des études dignes de foi indiquent que plusieurs abonnés de réseaux concurrents ont acquis une puce Orange pour profiter simplement de ce service financier.

Cependant, l’ARTCI, initiateur de la portabilité explique que l’abonné pourra basculer sur un autre réseau en conservant son compte « mobile money » acquis chez son ancien opérateur. Si cela est bien expliqué aux consommateurs, ils pourraient ne plus se sentir obligés de rester sur un réseau à cause d’un compte « mobile money.

Rappelons que la portabilité a été initiée par l’ARTCI en mars 2015 et a donné 2 ans aux opérateurs pour la mettre en oeuvre afin d’améliorer la qualité des services offerts aux consommateurs. Dans cette optique l’opérateur dont la qualité de réseau serait médiocre sera automatiquement sanctionné par ces abonnés qui ont désormais la possibilité de voir ailleurs sans changer de numéro.

Balliet M.

(Source : ICT4Africa, 23 août 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4403/5234 Régulation des télécoms
  • 347/5234 Télécentres/Cybercentres
  • 3697/5234 Economie numérique
  • 1937/5234 Politique nationale
  • 5234/5234 Fintech
  • 516/5234 Noms de domaine
  • 2016/5234 Produits et services
  • 1446/5234 Faits divers/Contentieux
  • 742/5234 Nouveau site web
  • 4927/5234 Infrastructures
  • 1709/5234 TIC pour l’éducation
  • 186/5234 Recherche
  • 245/5234 Projet
  • 3293/5234 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1755/5234 Sonatel/Orange
  • 1713/5234 Licences de télécommunications
  • 275/5234 Sudatel/Expresso
  • 1181/5234 Régulation des médias
  • 1320/5234 Applications
  • 1183/5234 Mouvements sociaux
  • 1565/5234 Données personnelles
  • 126/5234 Big Data/Données ouvertes
  • 593/5234 Mouvement consumériste
  • 361/5234 Médias
  • 644/5234 Appels internationaux entrants
  • 1837/5234 Formation
  • 92/5234 Logiciel libre
  • 2073/5234 Politiques africaines
  • 1125/5234 Fiscalité
  • 168/5234 Art et culture
  • 577/5234 Genre
  • 1703/5234 Point de vue
  • 1000/5234 Commerce électronique
  • 1459/5234 Manifestation
  • 367/5234 Presse en ligne
  • 124/5234 Piratage
  • 208/5234 Téléservices
  • 885/5234 Biométrie/Identité numérique
  • 304/5234 Environnement/Santé
  • 386/5234 Législation/Réglementation
  • 347/5234 Gouvernance
  • 1827/5234 Portrait/Entretien
  • 144/5234 Radio
  • 811/5234 TIC pour la santé
  • 324/5234 Propriété intellectuelle
  • 60/5234 Langues/Localisation
  • 1086/5234 Médias/Réseaux sociaux
  • 1947/5234 Téléphonie
  • 190/5234 Désengagement de l’Etat
  • 1003/5234 Internet
  • 114/5234 Collectivités locales
  • 400/5234 Dédouanement électronique
  • 1183/5234 Usages et comportements
  • 1027/5234 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 557/5234 Audiovisuel
  • 3607/5234 Transformation digitale
  • 392/5234 Affaire Global Voice
  • 152/5234 Géomatique/Géolocalisation
  • 314/5234 Service universel
  • 660/5234 Sentel/Tigo
  • 177/5234 Vie politique
  • 1511/5234 Distinction/Nomination
  • 36/5234 Handicapés
  • 690/5234 Enseignement à distance
  • 684/5234 Contenus numériques
  • 584/5234 Gestion de l’ARTP
  • 180/5234 Radios communautaires
  • 1737/5234 Qualité de service
  • 424/5234 Privatisation/Libéralisation
  • 135/5234 SMSI
  • 460/5234 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2739/5234 Innovation/Entreprenariat
  • 1326/5234 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5234 Internet des objets
  • 172/5234 Free Sénégal
  • 676/5234 Intelligence artificielle
  • 194/5234 Editorial
  • 26/5234 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous