OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Août > Contre tous risques de violations des correspondances inhérents à l’activité (…)

Contre tous risques de violations des correspondances inhérents à l’activité de surveillance du trafic : Le Parti socialiste met en garde le régime de Wade

samedi 7 août 2010

Affaire Global Voice

Le Parti socialiste met en garde, dans un communiqué rendu public, l’Etat le gouvernement contre toute tentation de faire peser des menaces sérieuses sur les libertés publiques par les risques de violations des correspondances inhérents à l’activité de surveillance du trafic ». Pour les camarades d’Ousmane Tanor Dieng, » l’irruption de la société Global Voice dans le paysage des télécommunications sénégalaises illustre les travers du régime d’Abdoulaye Wade englué dans ses pratiques nébuleuses et ses méthodes douteuses chaque fois qu’il intervient dans le secteur de la téléphonie et comme dans tout autre domaine de l’économie nationale »

Dans un communiqué rendu public, Ousmane Tanor Dieng et ses camarades socialistes soutiennent qu’ « au-delà de la polémique qu’elle a soulevée dans l’opinion, en particulier avec le personnel et la direction de la Sonatel dont les arguments attendent encore une réfutation sérieuse des autorités étatiques, l’irruption de la société Global Voice dans le paysage des télécommunications sénégalaises illustre les travers du régime d’Abdoulaye Wade englué dans ses pratiques nébuleuses et ses méthodes douteuses chaque fois qu’il intervient dans le secteur de la téléphonie et comme dans tout autre domaine de l’économie nationale d’ailleurs ».

Selon les socialistes, « après le racket et le chantage permanent exercés sur Sentel depuis dix ans pour lui extorquer des fonds, après les velléités incessantes de bradage des actions de l’Etat du Sénégal détenues dans le capital de la Sonatel, après les révélations sur la perception crapuleuse de 20 milliards de commissions logés dans des comptes bancaires à l’étranger à l’occasion de la vente de la troisième licence de téléphonie à Sudatel, cette nouvelle affaire vient en effet démontrer que le Gouvernement n’a cure des véritables intérêts économiques de notre pays ».

En tout état de cause, poursuivent-ils, « les actes que le gouvernement a posés jusqu’ici relèvent d’une mauvaise gouvernance patente si ce n’est carrément de la prévarication habituelle ». Les socialiste de souligner qu’il n’y a, en effet, pas eu d’appel d’offres pour la procédure de désignation de Global Voice comme partenaire technique de l’Etat. De même, ajoutent-ils, « les Sénégalais n’ont pas encore pris connaissance du contrat et ou cahier de charges contenant les droits et obligations des parties contractantes ». « Or, les premières prévisions agitées sans être démenties font état de la somme de 300 milliards de gains pour les cinq prochaines années avec, semble t-il, une clé de répartition à 51/49 entre l’Etat du Sénégal et la société Global Voice », renseignent-ils.

Et d’ajouter : « pour percevoir ce gain faramineux de 150 milliards, Global Voice n’excipe pourtant que d’un investissement de 15 à 20 milliards environ, là où, à dires d’experts, on n’aurait dû dépenser que 1,5 milliards ». Sans contredit possible, fulminent le socialistes, « les prestations attendues de Global Voice n’étaient pas au-dessus des capacités de nos ingénieurs sénégalais et rien, par ailleurs, n’empêchait d’acquérir sur le marché les installations nécessaires au contrôle du trafic par l’Artp ». Selon ces derniers, « il était possible et logique aussi, si par hypothèse, on ne pouvait se passer d’un partenaire technique étranger, de ne le rémunérer alors qu’au juste prix de ses prestations réelles ».

Pour Ousmane Tanor Dieng et ses camarades, « à la faveur de la formidable révolution informatique qui s’est emparée du monde, le secteur des nouvelles technologies de l’information et de la communication, avec un dixième du PIB en 2009, a connu un boom extraordinaire et ne cesse depuis lors de connaître un développement soutenu ». Selon eux, « la seule activité de la Sonatel a généré le quart de la croissance nationale et produit 12% des recettes fiscales de l’Etat en 2009. ». De ce fait, ils soulignent qu’ « il s’agit là d’une véritable niche de croissance à deux chiffres qui pouvait valablement être la locomotive d’une croissance nationale plombée par les conséquences fâcheuses de la destruction de l’économie sénégalaise par Abdoulaye Wade ».

Mais, ont-ils déclaré, « cela aurait été ne pas compter avec l’incurie et la volonté du régime patrimonialo-affairiste de transformer chaque dossier d’Etat en opportunité de gains faciles pour des experts et des cabinets étrangers avec qui ils sont en cheville ». « C’était déjà le cas dans le scandale des 20 milliards de commissions de la Sudatel et cette fois encore, compte tenu de la non transparence qui a caractérisé le choix de Global Voice, il y a tout lieu de subodorer une entente frauduleuse en vue de mettre la main sur des centaines de milliards par le truchement d’une société étrangère », soutiennent-ils.

Quoi qu’il en soit, les socialistes ont tenu « à attirer l’attention du gouvernement sur l’expérience peu concluante de pays de la sous région qui ont noté une baisse drastique du trafic international entrant mais aussi, concomitamment et par le jeu de la réciprocité, une hausse des tarifs et une augmentation de la fraude ». Voilà pourquoi, selon eux, « si certains Etats rechignent à appliquer cette surtaxe, d’autres n’ont tout simplement pas hésité à la supprimer après en avoir expérimenté les avantages et les inconvénients ». Les socialistes préconisent de ce fait « une concertation préalable avec l’ensemble des acteurs du secteur (opérateurs, régulateur, administration, consommateur etc) aurait permis de faire la somme de ces expériences pour éclairer la prise de décision ».

Néanmoins, ils mettent en garde le gouvernement contre toute tentation de faire peser des menaces sérieuses sur les libertés publiques par les risques de violations des correspondances inhérents à l’activité de surveillance du trafic ». Ils mettent également en demeure le gouvernement d’avoir à éclairer la religion des Séné

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4959/5575 Régulation des télécoms
  • 388/5575 Télécentres/Cybercentres
  • 3416/5575 Economie numérique
  • 1824/5575 Politique nationale
  • 5433/5575 Fintech
  • 602/5575 Noms de domaine
  • 1894/5575 Produits et services
  • 1864/5575 Faits divers/Contentieux
  • 801/5575 Nouveau site web
  • 5575/5575 Infrastructures
  • 1895/5575 TIC pour l’éducation
  • 186/5575 Recherche
  • 301/5575 Projet
  • 3529/5575 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1926/5575 Sonatel/Orange
  • 1758/5575 Licences de télécommunications
  • 295/5575 Sudatel/Expresso
  • 1097/5575 Régulation des médias
  • 1421/5575 Applications
  • 1169/5575 Mouvements sociaux
  • 1791/5575 Données personnelles
  • 128/5575 Big Data/Données ouvertes
  • 715/5575 Mouvement consumériste
  • 401/5575 Médias
  • 733/5575 Appels internationaux entrants
  • 1817/5575 Formation
  • 109/5575 Logiciel libre
  • 2171/5575 Politiques africaines
  • 1119/5575 Fiscalité
  • 173/5575 Art et culture
  • 668/5575 Genre
  • 1677/5575 Point de vue
  • 1190/5575 Commerce électronique
  • 1585/5575 Manifestation
  • 345/5575 Presse en ligne
  • 134/5575 Piratage
  • 229/5575 Téléservices
  • 1186/5575 Biométrie/Identité numérique
  • 330/5575 Environnement/Santé
  • 357/5575 Législation/Réglementation
  • 354/5575 Gouvernance
  • 1914/5575 Portrait/Entretien
  • 148/5575 Radio
  • 818/5575 TIC pour la santé
  • 303/5575 Propriété intellectuelle
  • 62/5575 Langues/Localisation
  • 1133/5575 Médias/Réseaux sociaux
  • 2255/5575 Téléphonie
  • 225/5575 Désengagement de l’Etat
  • 1150/5575 Internet
  • 120/5575 Collectivités locales
  • 475/5575 Dédouanement électronique
  • 1160/5575 Usages et comportements
  • 1123/5575 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 616/5575 Audiovisuel
  • 3384/5575 Transformation digitale
  • 402/5575 Affaire Global Voice
  • 156/5575 Géomatique/Géolocalisation
  • 342/5575 Service universel
  • 733/5575 Sentel/Tigo
  • 192/5575 Vie politique
  • 1640/5575 Distinction/Nomination
  • 38/5575 Handicapés
  • 812/5575 Enseignement à distance
  • 799/5575 Contenus numériques
  • 631/5575 Gestion de l’ARTP
  • 203/5575 Radios communautaires
  • 1896/5575 Qualité de service
  • 462/5575 Privatisation/Libéralisation
  • 145/5575 SMSI
  • 503/5575 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2966/5575 Innovation/Entreprenariat
  • 1478/5575 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/5575 Internet des objets
  • 181/5575 Free Sénégal
  • 557/5575 Intelligence artificielle
  • 205/5575 Editorial
  • 22/5575 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous