OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Août 2018 > Conséquences du RGPD sur le Maroc

Conséquences du RGPD sur le Maroc

mardi 14 août 2018

Données personnelles

« Bonjour Amine, chez Air Abaria*, nous sommes entièrement engagés à protéger la confidentialité de vos données. En plus de nos sauvegardes existantes, nous avons mis à jour notre politique de confidentialité conformément au nouveau règlement général de l’UE sur la protection des données (RGPD), en clarifiant le type de données que nous recueillons, l’utilisation de ces données, ainsi que vos droits en relation avec ces données. »

De nombreux sites ont fait apparaître, à compter du 26 mai, de nouvelles fenêtres dites « pop-up » ou envoyé via mails, pour vous demander la permission d’utiliser des données, en spécifiant les raisons de la collecte. Ceci n’a pas dû vous échapper ! Cette collecte peut, par exemple, permettre de vérifier le nombre de fois où un article est consulté, afin de le mettre en avant sur un site. Cela peut aussi être pour recueillir des données plus précises de navigation. Chacun peut désormais avoir accès à ses propres données et a le droit de les modifier, mais aussi de s’opposer à leur utilisation, notamment commerciale. Aux entreprises, donc, de demander la permission à chacun en expliquant la légitimité de leur utilisation.

Le Règlement général sur la Protection des Données Personnelles (RGPD) redistribue les cartes de l’économie numérique, sans que personne ne puisse trop en prévoir à l’heure actuelle les conséquences. Au-delà de ses méandres juridiques, ce texte représente un vrai changement pour le traitement des données des 500 millions d’habitants de l’Union européenne. Si pour les particuliers l’enjeu est relativement simple, qu’en est-il des entreprises ? Et notamment pour l’’écosystème au Maroc et en première ligne les centres d’appels et le secteur de l’Offshoring qui demeurent fortement liés à l’UE et à ses donneurs d’ordre.

RGPD, qu’est-ce que cela change pour les entreprises ?

Il faut rappeler d’abord que Le RGPD reprend des principes qui ne sont pas inconnus : le consentement, le droit à l’oubli, la suppression des informations au-delà d’un certain temps, le choix d’un responsable des données… Tout était déjà présent et discuté dans de nombreuses lois nationales liées à l’informatique et aux libertés. La principale nouveauté du RGPD réside d’abord dans son approche unifiée à l’échelle européenne en matière de droit des données.

L’autre changement majeur du RGPD se trouve du côté des sanctions qu’il permet : on entend ainsi souvent parler de la plus dissuasive, qui consiste en une amende pouvant s’élever à 4% du chiffre d’affaires mondial de l’entreprise déclarée coupable ou 20 millions d’euros ! Pourtant, avant d’en arriver là, le RGPD permet aux autorités des données personnelles un large éventail de mesures toutes autant redoutées. Les entreprises qui ne respecteront pas les efforts demandés en matière de cybersécurité des données pourront ainsi être épinglées publiquement pour leurs fautes, ce qui constituerait un sérieux handicap en termes de notoriété…

Quid du Maroc ?

Au Maroc, le sujet gène encore certains… Des opérateurs présents dans l’activité des centres d’appels, ont d’abord accepté, puis se sont ravisés de donner suite à notre demande d’interview. Leur donneur d’ordre français une fois consultée, a préféré garder le silence, compte tenu de l’extrême « sensibilité » du sujet selon leur représentant marocain. Et notre interlocuteur d’avancer (en off) : « nous pensons que la date du 25 mai ne sera pas un couperet… Une période d’un an à deux ans sera tolérée avant la mise en conformité pleine et entière et que la loi ne s’applique de façon stricte ». Qui vivra verra.

Quant à nous, nous avons voulu en savoir plus. Nous avons interrogé pour cela deux acteurs incontournables de l’écosystème ayant accepté de jouer la carte de la transparence.

Amine Mernissi

(Source : CIO Mag, 14 août 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4274/4856 Régulation des télécoms
  • 347/4856 Télécentres/Cybercentres
  • 3118/4856 Economie numérique
  • 1634/4856 Politique nationale
  • 4856/4856 Fintech
  • 540/4856 Noms de domaine
  • 1697/4856 Produits et services
  • 1485/4856 Faits divers/Contentieux
  • 726/4856 Nouveau site web
  • 4670/4856 Infrastructures
  • 1638/4856 TIC pour l’éducation
  • 182/4856 Recherche
  • 241/4856 Projet
  • 3025/4856 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1732/4856 Sonatel/Orange
  • 1570/4856 Licences de télécommunications
  • 263/4856 Sudatel/Expresso
  • 958/4856 Régulation des médias
  • 1260/4856 Applications
  • 1014/4856 Mouvements sociaux
  • 1541/4856 Données personnelles
  • 148/4856 Big Data/Données ouvertes
  • 590/4856 Mouvement consumériste
  • 358/4856 Médias
  • 642/4856 Appels internationaux entrants
  • 1636/4856 Formation
  • 93/4856 Logiciel libre
  • 1882/4856 Politiques africaines
  • 973/4856 Fiscalité
  • 166/4856 Art et culture
  • 570/4856 Genre
  • 1533/4856 Point de vue
  • 1014/4856 Commerce électronique
  • 1449/4856 Manifestation
  • 312/4856 Presse en ligne
  • 123/4856 Piratage
  • 204/4856 Téléservices
  • 925/4856 Biométrie/Identité numérique
  • 302/4856 Environnement/Santé
  • 320/4856 Législation/Réglementation
  • 334/4856 Gouvernance
  • 1706/4856 Portrait/Entretien
  • 144/4856 Radio
  • 687/4856 TIC pour la santé
  • 265/4856 Propriété intellectuelle
  • 58/4856 Langues/Localisation
  • 1031/4856 Médias/Réseaux sociaux
  • 2028/4856 Téléphonie
  • 190/4856 Désengagement de l’Etat
  • 976/4856 Internet
  • 115/4856 Collectivités locales
  • 380/4856 Dédouanement électronique
  • 1020/4856 Usages et comportements
  • 1024/4856 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 551/4856 Audiovisuel
  • 2943/4856 Transformation digitale
  • 382/4856 Affaire Global Voice
  • 152/4856 Géomatique/Géolocalisation
  • 328/4856 Service universel
  • 660/4856 Sentel/Tigo
  • 174/4856 Vie politique
  • 1494/4856 Distinction/Nomination
  • 34/4856 Handicapés
  • 704/4856 Enseignement à distance
  • 698/4856 Contenus numériques
  • 585/4856 Gestion de l’ARTP
  • 178/4856 Radios communautaires
  • 1710/4856 Qualité de service
  • 425/4856 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4856 SMSI
  • 449/4856 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2639/4856 Innovation/Entreprenariat
  • 1311/4856 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4856 Internet des objets
  • 170/4856 Free Sénégal
  • 424/4856 Intelligence artificielle
  • 195/4856 Editorial
  • 22/4856 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous