OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2012 > Mars > Conséquences des outils électroniques sur la santé des populations : Le (…)

Conséquences des outils électroniques sur la santé des populations : Le gouvernement invité à informer pour éviter des dégâts

mercredi 14 mars 2012

Environnement/Santé

La modernisation de l’Afrique ne peut se faire sans l’appui matériel et financier des pays développés. Toutefois, l’Ong Enda Ecopole propose aux dirigeants africains d’installer un système de contrôle des dons en déchets électroniques d’ordinateurs, de téléphones portables. L’idée est d’annihiler les dangers que peuvent provoquer ces dons chez les bénéficiaires.

Les Etats industrialisés ont pris l’habitude d’envoyer des dons électroniques, notamment des ordinateurs, frigos et téléphones portables aux pays en voie de développement. Ces legs présentent d’indéniables avantages pour des populations qui ont un accès restreint aux nouvelles technologies. Seulement, elles peuvent provoquer un danger sur la santé des bénéficiaires.

En effet, selon le coordinateur de l’Ong Enda Ecopole, Amadou Diallo, les équipements électroniques usagés, offerts souvent au titre de l’aide au développement, peuvent poser des risques sérieux à l’environnement et à la santé humaine. ‘Les déchets électroniques posent un problème énorme. Cela va probablement être le problème le plus grave que le monde va devoir affronter au cours de ce siècle, surtout dans les pays en développement’, soutient-il.

A l’en croire, jusqu’à présent, il arrivait que quelques compagnies occidentales isolées déversent quelques tonnes de déchets toxiques dans des régions des pays en développement, mais ce commerce est devenu maintenant plus systématique, et il est en train de prendre de l’ampleur. Ordinateurs, frigos, téléphones portables, téléviseurs et autres produits de consommation, qui ont été utilisés dans les pays riches, finissent comme ‘déchets électroniques’ dans les pays en développement.

Aujourd’hui, dans le souci de réduire les conséquences générées par ces multiples appareils électroniques au plan environnemental, Enda Ecopole vient de mettre en place un centre de formation pour permettre aux jeunes réparateurs de rue de mieux maîtriser le recyclage. Beaucoup de pays en développement font du commerce des déchets électroniques à cause de la pauvreté. Mais les bénéfices monétaires à court terme sont de loin contrebalancés par les impacts à long terme sur l’environnement, les risques pour la vie, la santé et l’habitat des populations affectées. ‘Les pays, qui n’ont pas la technologie ou le savoir-faire technique pour manipuler ces déchets en sécurité et les entreposer, devraient se concentrer sur d’autres activités génératrices de revenus’, recommande le coordinateur d’Enda Ecopole.

Aussi Amadou Diallo invite-t-il le gouvernement à informer la population, surtout celle rurale, sur les conséquences de ces déchets sur la santé. Par exemple, les produits chimiques toxiques devraient être indiqués dans la langue locale. ‘On doit faire plus pour expliquer aux femmes et aux enfants les risques sanitaires qu’implique le fait de travailler dans des industries polluantes ou de fouiller les décharges pour récupérer des matériaux à recycler et à vendre’, soutient-il.

Selon le représentant de la cellule Seneclic sur les déchets électroniques (e-dechets), Ibrahima Diaby Gassama, cette initiative revêt une importance capitale, vu l’ampleur des dégâts que peut causer la manipulation continuelle sans prévention de ces objets électroniques. ‘Un ordinateur, qui arrive en fin de vie, une fois ouvert, contient au moins 21 produits chimiques toxiques différents’, fait-il savoir.

Selon lui, le problème est que beaucoup de pays pauvres ne disposent pas de la technologie et de l’expertise technique pour détruire ou entreposer ces déchets en toute sécurité. ‘Il existe des règles internationales qui interdisent la décharge ou le mouvement illicite de déchets dangereux et toxiques, pourtant leur commerce explose’, se désole Ibrahima Diaby Gassama.

Paule Kadja Traoré

(Source : Wal Fadjri, 14 mars 2012)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2063/2251 Régulation des télécoms
  • 174/2251 Télécentres/Cybercentres
  • 1607/2251 Economie numérique
  • 823/2251 Politique nationale
  • 2251/2251 Fintech
  • 253/2251 Noms de domaine
  • 814/2251 Produits et services
  • 693/2251 Faits divers/Contentieux
  • 379/2251 Nouveau site web
  • 2170/2251 Infrastructures
  • 824/2251 TIC pour l’éducation
  • 90/2251 Recherche
  • 121/2251 Projet
  • 1380/2251 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 873/2251 Sonatel/Orange
  • 775/2251 Licences de télécommunications
  • 132/2251 Sudatel/Expresso
  • 471/2251 Régulation des médias
  • 600/2251 Applications
  • 494/2251 Mouvements sociaux
  • 795/2251 Données personnelles
  • 63/2251 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2251 Mouvement consumériste
  • 179/2251 Médias
  • 322/2251 Appels internationaux entrants
  • 692/2251 Formation
  • 51/2251 Logiciel libre
  • 852/2251 Politiques africaines
  • 423/2251 Fiscalité
  • 83/2251 Art et culture
  • 284/2251 Genre
  • 744/2251 Point de vue
  • 482/2251 Commerce électronique
  • 713/2251 Manifestation
  • 156/2251 Presse en ligne
  • 62/2251 Piratage
  • 103/2251 Téléservices
  • 420/2251 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2251 Environnement/Santé
  • 172/2251 Législation/Réglementation
  • 167/2251 Gouvernance
  • 831/2251 Portrait/Entretien
  • 72/2251 Radio
  • 337/2251 TIC pour la santé
  • 133/2251 Propriété intellectuelle
  • 29/2251 Langues/Localisation
  • 504/2251 Médias/Réseaux sociaux
  • 918/2251 Téléphonie
  • 95/2251 Désengagement de l’Etat
  • 485/2251 Internet
  • 57/2251 Collectivités locales
  • 189/2251 Dédouanement électronique
  • 498/2251 Usages et comportements
  • 522/2251 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2251 Audiovisuel
  • 1363/2251 Transformation digitale
  • 191/2251 Affaire Global Voice
  • 75/2251 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2251 Service universel
  • 330/2251 Sentel/Tigo
  • 87/2251 Vie politique
  • 729/2251 Distinction/Nomination
  • 17/2251 Handicapés
  • 336/2251 Enseignement à distance
  • 319/2251 Contenus numériques
  • 292/2251 Gestion de l’ARTP
  • 89/2251 Radios communautaires
  • 799/2251 Qualité de service
  • 212/2251 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2251 SMSI
  • 224/2251 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1288/2251 Innovation/Entreprenariat
  • 655/2251 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2251 Internet des objets
  • 85/2251 Free Sénégal
  • 162/2251 Intelligence artificielle
  • 98/2251 Editorial
  • 9/2251 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous