OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Février 2020 > Congo-Kinshasa : Les opérateurs toujours dans le viseur du fisc

Congo-Kinshasa : Les opérateurs toujours dans le viseur du fisc

samedi 1er février 2020

Fiscalité

Des voix appellent ouvertement à l’implication personnelle du président Félix-Antoine Tshisekedi dans la mise en œuvre des contrôles obligatoires du secteur de la téléphonie mobile. Il ne faut plus laisser la place au doute devant de nombreuses accusations rejetées en bloc par les opérateurs du secteur.

Le bras de fer entre le fisc RD-congolais et les sociétés de télécoms reprend de sa vigueur avec l’appel à l’arbitrage du président de la République dans un conflit qui dure depuis des lustres. On le sait, les opérateurs du secteur de la téléphonie mobile ne ratent jamais une occasion de déplorer une fiscalité nationale trop lourde dans le pays. Dans un communiqué officiel publié en février 2019, ils affirment que la question du « contrôle » ne se posait plus car tous ont bien souscrit, depuis 2012, au contrôle des flux téléphoniques défini par l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications.

Cela se passait même de manière « régulière » et « sans aucune réticence » des opérateurs, ajoutaient-ils. Par ailleurs, ils se disent indignés du non-respect des normes internationales de contrôle de flux, notamment en matière de conformité du processus, de la charge du contrôle et de la confidentialité des données.

Des mois plus tard, la question occupe de nouveau toute l’attention de l’opinion publique. Pour certains analystes du secteur financier, le fisc RD-congolais, par le fait du système déclaratif en vigueur, se contente juste des déclarations des redevables. Aussi ces derniers s’illustrent-ils parfois par des fausses déclarations sur leurs revenus. Dans le secteur de la téléphonie mobile, poursuivent-ils, les écarts sont astronomiques entre les minutes d’appel par mois déclarées et celles réalisées effectivement au courant du mois.

« Les opérateurs parlent de millions de minutes enregistrées mensuellement alors que la réalité sur le terrain renvoie plutôt à des milliards de minutes mensuellement ». En partant de cette fraude présumée, il va sans dire que les pertes de l’État RD-congolais se situent à un niveau très élevé. Des chiffres non officiels indiquent que le pays peut arriver à mobiliser des milliards de dollars américains en assurant juste un meilleur encadrement du secteur de la téléphonie mobile. Cela sous-entend bien entendu un regard plus pointu du fisc RD-congolais sur les comptes réels de ces sociétés.

Pour les partisans d’un meilleur encadrement du secteur des télécoms, l’intervention du chef de l’État ne va s’inscrire que dans le cadre du prolongement de ses actions pour venir à bout de la corruption. Ils appellent donc à mettre fin définitivement aux lourdes présomptions de fraude qui pèsent sur les sociétés concernées. Pour autant, une telle démarche ne va pas sans une certaine contradiction avec les efforts d’amélioration du climat des affaires du président Tshisekedi.

L’image d’un « État policier » risque de desservir l’actuel chef de l’État qui sillonne le monde pour appeler les investisseurs à revenir au pays. « Le mal est bien identifié. Le contrôle brut ne peut répondre durablement aux défis qui s’imposent au pays. Il faut doter les services de l’État des équipements appropriés et d’une certaine expertise dans les nouvelles technologies utilisées. Le recours au contrôle force ne serait juste que la solution de facilité ». L’urgence s’impose d’autant que les recettes du secteur affichent une baisse préoccupante, avec seulement treize milliards de francs congolais mobilisés au dernier trimestre de 2019.

Laurent Essolomwa

(Source : Les Dépêches de Brazzaville, 1er février 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4271/4553 Régulation des télécoms
  • 346/4553 Télécentres/Cybercentres
  • 3114/4553 Economie numérique
  • 1603/4553 Politique nationale
  • 4553/4553 Fintech
  • 509/4553 Noms de domaine
  • 1689/4553 Produits et services
  • 1419/4553 Faits divers/Contentieux
  • 728/4553 Nouveau site web
  • 4412/4553 Infrastructures
  • 1610/4553 TIC pour l’éducation
  • 182/4553 Recherche
  • 243/4553 Projet
  • 2861/4553 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1734/4553 Sonatel/Orange
  • 1565/4553 Licences de télécommunications
  • 265/4553 Sudatel/Expresso
  • 943/4553 Régulation des médias
  • 1217/4553 Applications
  • 1012/4553 Mouvements sociaux
  • 1537/4553 Données personnelles
  • 122/4553 Big Data/Données ouvertes
  • 592/4553 Mouvement consumériste
  • 358/4553 Médias
  • 645/4553 Appels internationaux entrants
  • 1456/4553 Formation
  • 105/4553 Logiciel libre
  • 1746/4553 Politiques africaines
  • 900/4553 Fiscalité
  • 166/4553 Art et culture
  • 582/4553 Genre
  • 1516/4553 Point de vue
  • 976/4553 Commerce électronique
  • 1418/4553 Manifestation
  • 312/4553 Presse en ligne
  • 124/4553 Piratage
  • 205/4553 Téléservices
  • 927/4553 Biométrie/Identité numérique
  • 302/4553 Environnement/Santé
  • 319/4553 Législation/Réglementation
  • 337/4553 Gouvernance
  • 1719/4553 Portrait/Entretien
  • 144/4553 Radio
  • 688/4553 TIC pour la santé
  • 266/4553 Propriété intellectuelle
  • 58/4553 Langues/Localisation
  • 1013/4553 Médias/Réseaux sociaux
  • 1865/4553 Téléphonie
  • 190/4553 Désengagement de l’Etat
  • 978/4553 Internet
  • 114/4553 Collectivités locales
  • 378/4553 Dédouanement électronique
  • 1018/4553 Usages et comportements
  • 1035/4553 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 551/4553 Audiovisuel
  • 2835/4553 Transformation digitale
  • 383/4553 Affaire Global Voice
  • 156/4553 Géomatique/Géolocalisation
  • 301/4553 Service universel
  • 662/4553 Sentel/Tigo
  • 174/4553 Vie politique
  • 1494/4553 Distinction/Nomination
  • 34/4553 Handicapés
  • 707/4553 Enseignement à distance
  • 652/4553 Contenus numériques
  • 585/4553 Gestion de l’ARTP
  • 178/4553 Radios communautaires
  • 1680/4553 Qualité de service
  • 424/4553 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4553 SMSI
  • 448/4553 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2623/4553 Innovation/Entreprenariat
  • 1315/4553 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4553 Internet des objets
  • 170/4553 Free Sénégal
  • 373/4553 Intelligence artificielle
  • 194/4553 Editorial
  • 22/4553 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous