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Congo-Brazzaville : Téléphonie mobile : La baisse des revenus inquiète

samedi 2 juin 2018

Téléphonie

L’augmentation du taux de pénétration de 10,4% au premier trimestre 2018 sur le marché ne suffit pas à trancher sur la bonne santé du secteur au Congo, en proie à une tendance baissière des revenus, avec une perte de 18% de la valeur du marché cette année, alerte le Régulateur qui reste optimiste sur une probable relance.

Il y a quelques jours, l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (Arpce) publiait son Observatoire du marché de la téléphonie mobile au Congo du premier trimestre 2018. Le secteur jouit évidemment d’une embellie, à en croire des indicateurs, à l’instar de ceux sur la réaction des consommateurs aux offres, avec 8% d’augmentation par rapport au premier trimestre 2017. D’autres compteurs sur le trafic témoignent d’un bond de la demande voix en On-net (Intra-réseau) et data, soit respectivement près de trois cents millions de minutes et un milliard de Mégabit (MB), contre une moyenne de deux cent soixant-dix millions en 2017 pour la voix on-net et six cents millions de MB en moyenne par mois la même année.

Ce dynamisme cache cependant un malaise entériné, entre autres, par la baisse du trafic en international entrant et sortant. En clair, à cause des nouvelles applications mobiles et de l’explosion de l’internet, téléphoner n’est plus une chasse gardée des opérateurs. Ce que l’on appelle désormais les OTT, ces applications capables de transporter des flux vidéo, audio ou de données sur internet sans l’intervention nécessaire d’un opérateur menacent, semble-t-il, l’économie de ce marché.

« En international entrant et sortant, l’essentiel du trafic passe par ces applications », témoigne Antoine Ndékololo, directeur de l’économie et des marchés à l’Arpce. « Nous constatons une tendance baissière des revenus des opérateurs depuis 2015. Le marché a perdu de 2015 à 2018 près de 42% de sa valeur. Entre 2017 et 2018, dans le premier quadrimestre, nous avons perdu 18% de la valeur du marché sur tous les segments data et voix », poursuit-il.

Autre contrariété du marché, les forfaits téléphonique et internet. En se lançant depuis quelques années dans la guerre des tarifs forfaitaires à côté de ceux dits « Pay as you go », où le consommateur paye ce qu’il consomme, les opérateurs ne se souciaient guère qu’ils ouvraient une boîte de pandore difficile à enserrer actuellement. Avec la crise économique, les clients, même les plus nantis, ont choisi le mode forfait moins onéreux mais pas assez rentable chez l’opérateur.

« Les gens préfèrent utiliser les forfaits. Nous avons des taux de pénétration de l’ordre de 90% de trafic présentement écoulé en utilisant les forfaits contre 10% pour les Pay as you go. Ce qui fait que le revenu voix par minute est tiré vers le bas », souligne Antoine Ndékololo.

En avril dernier, à cause sans doute de cet état de fait, l’Arpce a enregistré des revenus de l’ordre de 24 FCFA par minutes d’appel alors qu’avant, ils se situaient à 50 FCFA. Dans le segment data, le constat est le même. Alors qu’il avait atteint environ 3,8 milliards de FCFA en août 2017, le revenu data est en constance régression en dépit de l’augmentation du trafic.

« Nous allons aidez les opérateurs à relancer le secteur »

Si la tendance n’est pas baissière d’ici à quelques mois, le secteur pourrait s’exposer à des conséquences majeures, allant jusqu’à la perte d’emplois. Dans les couloirs des sociétés de téléphonie mobile, selon certaines indiscrétions, on chuchote déjà sur la baisse de certains contrats. La situation pourrait également conduire à la dégradation de la qualité des services, du fait du manque de ressources pour pérenniser l’exploitation des réseaux et le financement de nouveaux équipements.

L’Arpce n’entend toutefois pas laisser le secteur atteindre ce fond de cavité. « Nous avons décidé de marquer une pause pour observer et fixer les planchers. Nous l’avons déjà fait, car le risque était que les charges encourues par les opérateurs ne soient plus couvertes par les revenus », rassure Antoine Ndékololo.

Conformément à la loi, l’Arpce a, en effet, initié une décision publiée le 1er juin 2018 pour procéder à l’encadrement tarifaire afin de stabiliser les revenus voix et data en fixant des tarifs planchers en voix On-net et data. Dans ce document, le tarif on-net est fixé à 25 FCFA et celui de la data à 4 FCFA. « Nous avons également baissé le tarif voix off-net (inter-réseau) pour relancer ce segment de marché », clarifie le directeur de l’économie et des marchés à l’Arpce.

« Nous n’avons pas augmenté les tarifs, mais nous avons marqué une pause, en disant aux opérateurs qu’au niveau où vous êtes arrivés, si vous continuez à baisser les tarifs, vous n’allez plus couvrir vos charges », fait savoir Antoine Ndékololo, précisant : « Nous reviendrons sur la décision après un audit qui pointe à l’horizon. Le but est de stabiliser ».

Un autre espoir de cette amélioration viendrait de la capacité du régulateur à trouver des solutions avec les acteurs et le gouvernement dans l’encadrement des OTT. D’autres pays l’on déjà fait.

Quentin Loubou

(Source : Les Dépêches de Brazzaville, 2 juin 2018)

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