OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2014 > Mai 2014 > Concree, une plateforme pour doper l’entrepreneuriat et le développement des (…)

Concree, une plateforme pour doper l’entrepreneuriat et le développement des startups au Sénégal

mercredi 7 mai 2014

Nouveau site web

Interview aujourd’hui avec Babacar Birane pour le lancement de Concree, un service de mentoring et d’accompagnement virtuel destiné à dynamiser l’écosystème startup au Sénégal. Co-fondateur de Baobab Entrepreneurship, Babacar et son équipe veulent participer au développement numérique du Sénégal pour en faire – dans les 5 à 10 ans – une « Startup Nation » à l’image du Kenya.

Car les potentialités ne manquent pas à Dakar : une population très jeune, un écosystème qui se structurent autour de grands acteurs comme le CTIC Dakar -un incubateur de référence en Afrique francophone – ou l’espace de co-working Jokkolabs, et une économie de plus en plus connectée au numérique. En effet, selon Mc Kinsey, les richesses produites par les TIC au Sénégal contribuent à hauteur 3,3% du PIB de ce pays, tandis qu’une nouvelle génération d’entrepreneurs ne jurant que par Mark Zuckerberg ou Steve Jobs est en train de se constituer. Avec Concree, Baobab Entrepreneurship se veut à l’avant-garde de ce mouvement.

1/ Hello Babacar ! Peux-tu nous en dire plus sur Baobab Entrepreneurship ?

Na nga def (Bonjour) Samir !

Baobab Entrepreneurship, c’est d’abord une équipe jeune et passionnée d’entrepreneuriat. C’est une jeune startup dont la mission est de contribuer au développement de l’écosystème entrepreneurial au Sénégal et sa stratégie est de le faire à travers les TICs.

Notre histoire est assez particulière. En effet, le projet fût initié dans un cadre associatif à l’occasion de l’édition 2013 du Grandsud qui se tenait à Grenoble. Afin de démontrer l’utilité d’une telle initiative pour l’économie de notre chère patrie, nous avons voulu concevoir une plateforme web qui résoudrait les problématiques de ressources humaines, d’accompagnement et de financement, auxquelles sont confrontées les entrepreneurs de la diaspora. Le but final était de mettre cette plateforme à la disposition d’une agence de l’Etat sénégalais.

Au fur et à mesure que nous avancions, nous nous sommes rendus compte que le besoin existe autant au Sénégal que dans la diaspora. Il fallait donc opérer quelques ajustements pour en faire un projet à haut potentiel, ce que nous avons fait. Sur les conseils avisés de nos mentors, nous avons transformé ce projet en une aventure entrepreneuriale qui a aujourd’hui donné naissance à la startup Baobab Entrepreneurship.

Des membres de l’équipe de Baobab Entrepreneurship avant le lancement de la palteforme Concree

2/ Vous lancez aujourd’hui Concree, une plateforme de mise en relation et d’accompagnement virtuel pour booster l’entrepreneuriat au Sénégal. A quels problèmes Concree entend apporter des solutions ?

CONCREE est justement un début de concrétisation de la mission de Baobab Entrepreneurship. Avant tout, elle renvoie aux porteurs de projet, l’information selon laquelle leur seul vrai problème n’est pas celui du financement mais qu’un projet de qualité c’est avant tout :

  • Une idée qui résout un vrai problème
  • Une bonne équipe aux profils complémentaires
  • Un bon coaching et une méthode adaptée

En ce sens, CONCREE apporte tout d’abord un ensemble d’outils permettant à tout entrepreneur de valider son idée. Egalement, grâce à sa structure web, Concree donne à tout entrepreneur la possibilité de trouver son collaborateur/associé et potentiel cofondateur qui pourrait aussi bien être un inconnu à l’autre bout du monde que son voisin du quartier qu’il croise tous les jours.

Le Sénégal et sa diaspora ne manquent pas d’entrepreneurs et de cadres expérimentés qui pourront jouer le rôle de mentors pour les nombreux entrepreneurs. Avec CONCREE, il suffira tout simplement à ces mentors de se connecter pour suivre l’évolution des entrepreneurs qu’ils auront choisis de mentorer.

En ce qui concerne la problématique du financement, beaucoup d’entrepreneurs se tournent encore vers les banques n’ayant pas compris qu’il existe un type de financement adapté à chaque étape du projet entrepreneurial (respectivement, fonds propres, crowdfunding, business angels, fonds publics, venture capitals, banques…). CONCREE offre aux différents investisseurs nationaux comme internationaux, un espace dans lequel elle met à leur disposition un ensemble d’indicateurs qui leur permettront de suivre l’évolution des projets et de prendre la décision d’investir au moment opportun.

Au niveau macroéconomique, le grand défi de CONCREE sera de réussir à s’intégrer dans l’écosystème entrepreneurial sénégalais qui est en plein développement, tout en faisant ce qu’elle sait faire le mieux : accompagner les entrepreneurs depuis l’identification de l’opportunité jusqu’au décollage de leur startup via l’utilisation des technologies de l’information et de la communication.

3/ Vous démarrez CONCREE avec une phase test. Pourquoi ?

Effectivement, dans un premier temps, nous procéderons au lancement d’une phase pilote sur la base de 20 projets à partir du mois de Juin. Le but est de tester et d’améliorer progressivement le modèle en impliquant les utilisateurs de la phase pilote, avant d’ouvrir par la suite, la plateforme à un plus grand public.

4/ Quand on parle d’innovation ou de startups en Afrique, on cite souvent le Kenya ou l’Afrique du Sud. Où en est l’écosystème sénégalais ?

Pour avoir eu la chance d’être bien immergé dans l’écosystème entrepreneurial du Sénégal, je peux vous dire qu’il est sur la bonne voie. Les structures d’accompagnement des startups/PME se développent et se renforcent, notamment dans la capitale. On sent une réelle prise de conscience et une énergie positive en faveur de l’entrepreneuriat ici au Sénégal et dans la diaspora, même si cela reste encore timide. L’Etat fait des efforts en matière d’offre de solutions de financement à travers des instruments tels que le FONGIP, le FONSIS, la BNDE.

Par ailleurs, une loi a récemment été votée pour faire passer le capital d’une SARL de 1.000.000 FCFA à 100.000 FCFA. Nous pensons cependant que l’Etat et les acteurs concernés doivent poursuivre ces effort notamment par la mise en place de mécanismes d’incitations fiscales à l’égard des entrepreneurs et des business angels afin de favoriser la création d’entreprises en masse et le développement de solutions alternatives de financement pour les startups.

Enfin, j’ai eu la chance de lire le plan Sénégal émergent. Je suis convaincu qu’autour de chacun des grands projets de ce programme, pourrait se développer tout un écosystème entrepreneurial. De plus, cela aiderait à décentraliser toutes les initiatives entrepreneuriales qui sont aujourd’hui concentrées dans la capitale. En tout cas, Baobab Entrepreneurship entend jouer un rôle clé dans la vulgarisation de ces opportunités dans tout le Sénégal.

5/ Vous avez récemment démarré une campagne de crowdfunding sur la plateforme Ulule. Quels sont vos objectifs ? Où en êtes-vous ?

Effectivement, cette campagne répond à un double objectif : le financement des besoins immédiats de la plateforme et le test du concept de crowdfunding qui est aujourd’hui encore peu connu au Sénégal.

Nous souhaitons collecter 5000 euros avant le 16 juin et au moment où je vous parle, nous avons déjà atteint les 24%. Pour nous soutenir, il suffit d’aller sur http://www.ulule.com/concree. Nous comptons sur vous !!

Pour plus de détails sur CONCREE, son équipe et sa vision, nous vous invitons également à visiter notre landing page sur http://www.concree.com.

(Source : StartupBRICS, 7 mai 2014)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2064/2228 Régulation des télécoms
  • 175/2228 Télécentres/Cybercentres
  • 1542/2228 Economie numérique
  • 833/2228 Politique nationale
  • 2228/2228 Fintech
  • 252/2228 Noms de domaine
  • 815/2228 Produits et services
  • 694/2228 Faits divers/Contentieux
  • 370/2228 Nouveau site web
  • 2145/2228 Infrastructures
  • 792/2228 TIC pour l’éducation
  • 100/2228 Recherche
  • 121/2228 Projet
  • 1393/2228 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 862/2228 Sonatel/Orange
  • 775/2228 Licences de télécommunications
  • 132/2228 Sudatel/Expresso
  • 467/2228 Régulation des médias
  • 599/2228 Applications
  • 494/2228 Mouvements sociaux
  • 776/2228 Données personnelles
  • 63/2228 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2228 Mouvement consumériste
  • 179/2228 Médias
  • 322/2228 Appels internationaux entrants
  • 693/2228 Formation
  • 48/2228 Logiciel libre
  • 842/2228 Politiques africaines
  • 407/2228 Fiscalité
  • 83/2228 Art et culture
  • 284/2228 Genre
  • 705/2228 Point de vue
  • 485/2228 Commerce électronique
  • 707/2228 Manifestation
  • 156/2228 Presse en ligne
  • 63/2228 Piratage
  • 102/2228 Téléservices
  • 420/2228 Biométrie/Identité numérique
  • 151/2228 Environnement/Santé
  • 155/2228 Législation/Réglementation
  • 167/2228 Gouvernance
  • 820/2228 Portrait/Entretien
  • 72/2228 Radio
  • 337/2228 TIC pour la santé
  • 133/2228 Propriété intellectuelle
  • 29/2228 Langues/Localisation
  • 510/2228 Médias/Réseaux sociaux
  • 918/2228 Téléphonie
  • 95/2228 Désengagement de l’Etat
  • 485/2228 Internet
  • 57/2228 Collectivités locales
  • 188/2228 Dédouanement électronique
  • 498/2228 Usages et comportements
  • 512/2228 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2228 Audiovisuel
  • 1354/2228 Transformation digitale
  • 192/2228 Affaire Global Voice
  • 75/2228 Géomatique/Géolocalisation
  • 148/2228 Service universel
  • 331/2228 Sentel/Tigo
  • 87/2228 Vie politique
  • 726/2228 Distinction/Nomination
  • 17/2228 Handicapés
  • 337/2228 Enseignement à distance
  • 319/2228 Contenus numériques
  • 294/2228 Gestion de l’ARTP
  • 89/2228 Radios communautaires
  • 801/2228 Qualité de service
  • 212/2228 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2228 SMSI
  • 224/2228 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1273/2228 Innovation/Entreprenariat
  • 658/2228 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2228 Internet des objets
  • 86/2228 Free Sénégal
  • 163/2228 Intelligence artificielle
  • 100/2228 Editorial
  • 20/2228 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous