Concours Oscar Tice 2013 : Le Cem Tété Diédhiou sacré collège du 21ème siècle
mercredi 19 juin 2013
La 2ème édition du concours national Oscar Tice 2013 a consacré, hier, au Grand théâtre national, le Cem Tété Diédhiou de Ziguinchor comme Collège du 21ème siècle ayant le meilleur site Web.
Excellence et créativité à l’image des Oscars du cinéma, la 2ème édition du concours national Oscar Tice 2013 a sacré, hier, au Grand théâtre national, le Cem Tété Diédhiou de Ziguinchor comme Collège du 21ème siècle ayant le meilleur site Web.
Parmi les autres collèges d’enseignement moyen considérés comme les plus performants, suivent respectivement Aoune Sané de Bignona et Kolda 1. Dans la foulée, l’Ia de Ziguinchor émerge des dix Inspections d’académie régionales qui étaient en compétition.
L’autre composante du concours Oscar Tice 2013 dédié aux « daaras » communautaires a distingué Hiqma Pakassao de Niomré, région de Louga.
La cérémonie de remise des prix, organisée par l’Usaid, en collaboration avec le ministère de l’Education nationale, s’est déroulée sous la présidence de Mor Ngom, ministre directeur de cabinet du président Macky Sall, qui avait à ses côtés ses collègues Augustin Tine des Forces armées et Cheikh Bamba Dièye de la Communication, des Tic et de l’Economie numérique.
Le pari du concours national Oscar Tice 2013, lancé au mois de décembre 2012, est de s’inspirer des Technologies de l’information et de la communication intégrées à l’Education et les innovations apportées dans les enseignements et apprentissages dans les collèges et les « daaras » du Sénégal. D’où la justesse des propos d’Henderson Patrick, directeur de l’Usaid/ Sénégal.
« Au-delà de l’école, l’informatique avec la connexion sur Internet est devenue un outil de plus en plus indispensable au citoyen. Outre l’ouverture sur le monde, l’informatique permet d’améliorer la connaissance de l’environnement et l’efficacité de la prise de décision, en vue d’une meilleure adaptation à cet environnement ».
Les Tice, selon Henderson, améliorent et influencent grandement la recherche scientifique et technique. « Elles permettent de réaliser de nouvelles découvertes qui ont, à nouveau, un effet sur la croissance économique et le développement ».
Le ministre de la Communication, au nom de son collègue de l’Education nationale, a magnifié l’apport des Technologies de l’information et de la communication comme étant des outils incontournables pour l’éducation. Cheikh Bamba Dièye a assuré que les changements qu’elles induisent dans le monde justifient leur qualification de quatrième révolution industrielle.
« Les mutations impulsées par les Tic se ressentent à tous les niveaux (social, économique, culturel et politique), mais les résultats attendus dans le domaine de l’éducation sont inestimables », a-t-il souligné.
Dans la même veine, Mor Ngom, ministre directeur de cabinet du président Macky Sall, a insisté sur le rôle prépondérant que joue la formation dans le développement du Sénégal. Il s’est félicité de l’apport des Tic en termes de compétences utiles à la vie sociale, économique, mais également d’un projet qui participe à réduire la fracture numérique.
Mor NGOM, ministre directeur de cabinet du président Macky SALL : « L’école est un creuset de savoir et non de revendications »
Le ministre directeur de cabinet du président de la République s’est exprimé au cours de la cérémonie de remise des prix du concours national Oscar Tice pour interpeller les syndicats d’enseignants sur la crise scolaire. Mor Ngom a lancé un appel pour que le système éducatif puisse prospérer.
Il a balayé d’un revers de main l’antagonisme entre Etat et syndicalistes tout en rejetant le binôme blocage/otage. Le directeur de cabinet a rappelé les instructions du président Macky Sall qui privilégie une démarche inclusive. M. Ngom invite ainsi à avancer main dans la main tout en restant ferme.
« Arrêtons de prendre la jeunesse en otage », a-t-il lancé Ngom. Selon lui, l’école doit être considérée comme un creuset du savoir et non des revendications, même si elles ne peuvent pas manquer.
E. Massiga Faye
(Source : Le Soleil, 19 juin 2013)