OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2004 > Février > Commerce de logiciels : Microsoft lance l’opération anti-piratage

Commerce de logiciels : Microsoft lance l’opération anti-piratage

lundi 16 février 2004

Piratage

Microsoft s’implante au Sénégal... Usine de construction créatrice d’emplois, magasin agréé de redistribution de produits ou tout simplement campagne d’accès à l’outil informatique envers les foyers Sénégalais ? Rien de tout cela n’est au programme. « Un ordinateur sur chaque bureau et dans chaque foyer », ce n’est pas pour tout de suite, du moins en Afrique. Ce dont il s’agit, serait plutôt de l’ordre de « une amende et une peine de prison pour chaque pirate de logiciel Microsoft ». En effet, ce que Microsoft annonce à grand renfort de déjeuner et autre conférence de presse n’est autre que la saisie du cabinet d’avocats dirigé par Me Cheikh Fall, spécialiste en Propriété Intellectuelle, pour défendre ses intérêts au Sénégal. Objectif, selon l’avocat : la « tolérance zéro ». « Mais il s’agit plus d’informer de ce qu’est la propriété intellectuelle en matière de logiciel que de faire une chasse aux sorcières. Notre but est de faire savoir que le piratage est un délit puni par la loi » ; explique Moussa Touré, responsable chez Microsoft.

Ce sont surtout les petites et moyennes entreprises (Pme) qui sont visées. En effet, quand on sait qu’en Afrique, plus de huit logiciels sur dix sont piratés, il y a un véritable marché à conquérir. Sur le fond, tout comme les artistes les écrivains ou les peintres, on ne voit pas pourquoi les concepteurs de logiciels ne seraient pas protégés par la loi. C’est ce que stipule la Convention de Berne dont le Sénégal est signataire. On ne comprend pas non plus pourquoi les entreprises, surtout les Pme, n’achètent pas des originaux. Quand on prend conscience des nombreux « risques de l’usage de logiciels illégaux » énumérés dans la plaquette-prospectus distribuée largement par Microsoft, il n’y a pas à hésiter. On soupçonne rarement que certains logiciels pirates contiennent « des virus pouvant détruire votre ordinateur et vos systèmes informatiques ».

Conscientes d’être en infraction, il se peut que les Pme trouvent le prix des logiciels trop élevé. Car même s’il existe des stratégies de prix en fonction du public visé - moins élevés pour les écoles ou les entreprises -, il n’existe pas de rationalisation véritable au niveau international. La grille de prix est la même en Afrique ou aux États-Unis. Quant aux taxes à l’entrée au Sénégal, rien ne semblait clair lors de la conférence de presse de jeudi dernier. Taxes sur le support, sur le logiciel lui-même ou sur les deux à un taux de 44 % ? Après 15 minutes de discussion environ entre un contrôleur des douanes, Microsoft et le Bureau sénégalais pour les droits d’auteurs (Bsda), rien de clair n’est ressorti.

Ces taxes sont pourtant une question déterminante pour ce qui est de l’investissement dans un logiciel original. C’est en outre une affaire de politique. Soit les pouvoirs publics baissent les taxes sur les logiciels, afin d’en faciliter l’accès au plus grand nombre, soit ces taxes sont maintenues et alors il faut arrêter les grands discours sur la « réduction de la fracture numérique ».

Il n’empêche, le Bsda veille au grain. Aux côtés de Microsoft, Mme Diaby Siby, qui en est la directrice générale, peut relancer la problématique de la propriété intellectuelle au Sénégal. « Depuis des années que l’on fait de l’information, il serait peut-être temps de passer aux choses sérieuses. Il faut donner des peines de prison conséquentes et dissuasives, même aux petits revendeurs, afin d’enrayer ce fléau », précise-t-elle.

LEGENDE Devant les coûts des originaux, la grande majorité des ordinateurs fonctionnent à partir de logiciels piratés.

Karine ORSI

(Source : Wal Fadjri 16 février 2004)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4490/4772 Régulation des télécoms
  • 376/4772 Télécentres/Cybercentres
  • 3279/4772 Economie numérique
  • 1692/4772 Politique nationale
  • 4772/4772 Fintech
  • 554/4772 Noms de domaine
  • 1728/4772 Produits et services
  • 1484/4772 Faits divers/Contentieux
  • 769/4772 Nouveau site web
  • 4671/4772 Infrastructures
  • 1703/4772 TIC pour l’éducation
  • 198/4772 Recherche
  • 268/4772 Projet
  • 2987/4772 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1823/4772 Sonatel/Orange
  • 1643/4772 Licences de télécommunications
  • 275/4772 Sudatel/Expresso
  • 1006/4772 Régulation des médias
  • 1295/4772 Applications
  • 1060/4772 Mouvements sociaux
  • 1626/4772 Données personnelles
  • 121/4772 Big Data/Données ouvertes
  • 629/4772 Mouvement consumériste
  • 384/4772 Médias
  • 667/4772 Appels internationaux entrants
  • 1489/4772 Formation
  • 116/4772 Logiciel libre
  • 1792/4772 Politiques africaines
  • 945/4772 Fiscalité
  • 181/4772 Art et culture
  • 608/4772 Genre
  • 1549/4772 Point de vue
  • 1081/4772 Commerce électronique
  • 1518/4772 Manifestation
  • 338/4772 Presse en ligne
  • 125/4772 Piratage
  • 218/4772 Téléservices
  • 942/4772 Biométrie/Identité numérique
  • 329/4772 Environnement/Santé
  • 349/4772 Législation/Réglementation
  • 373/4772 Gouvernance
  • 1770/4772 Portrait/Entretien
  • 156/4772 Radio
  • 726/4772 TIC pour la santé
  • 298/4772 Propriété intellectuelle
  • 59/4772 Langues/Localisation
  • 1065/4772 Médias/Réseaux sociaux
  • 1990/4772 Téléphonie
  • 217/4772 Désengagement de l’Etat
  • 1039/4772 Internet
  • 121/4772 Collectivités locales
  • 400/4772 Dédouanement électronique
  • 1074/4772 Usages et comportements
  • 1079/4772 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 579/4772 Audiovisuel
  • 2956/4772 Transformation digitale
  • 410/4772 Affaire Global Voice
  • 158/4772 Géomatique/Géolocalisation
  • 325/4772 Service universel
  • 689/4772 Sentel/Tigo
  • 183/4772 Vie politique
  • 1567/4772 Distinction/Nomination
  • 35/4772 Handicapés
  • 709/4772 Enseignement à distance
  • 689/4772 Contenus numériques
  • 629/4772 Gestion de l’ARTP
  • 185/4772 Radios communautaires
  • 1733/4772 Qualité de service
  • 463/4772 Privatisation/Libéralisation
  • 151/4772 SMSI
  • 472/4772 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2727/4772 Innovation/Entreprenariat
  • 1373/4772 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/4772 Internet des objets
  • 170/4772 Free Sénégal
  • 375/4772 Intelligence artificielle
  • 219/4772 Editorial
  • 22/4772 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous