OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2000 > Octobre > Sud NTIC n° 3 du lundi 30 octobre 2000 > Comment ça marche !

Comment ça marche !

lundi 30 octobre 2000

Internet

Internet, nous entendons souvent en parler et savons vaguement à quoi renvoie le concept. Nous pêchons surtout quand nous sommes confrontés à
des questions pratiques et à certains autres aspects fonctionnels de l’outil. Babacar est un journaliste dans un organe de presse de la place. Il entend
toujours parler de « Internet », « réseau des réseaux », « se connecter », « surfer », etc. sans jamais savoir de quoi il s’agit vraiment. Il a toujours voulu découvrir, être initié mais le langage est tellement hermétique et ses rares collègues initiés au maniement de ce nouvel outil dans son entourage tellement mystificateurs qu’il s’été résolu à mettre une croix sur cela et à ne s’occuper de ce qu’il sait faire le mieux : collecter de l’information et écrire des articles avec son vieux ordinateur. Il en est ainsi jusqu’au jour où une de ses sources l’appelle au téléphone et lui demande de lui communiquer son adresse électronique pour qu’il lui envoie directement dans son ordinateur un scoop. Babacar n’en avait pas. Il avait aussi entendu parlé de adresse électronique mais n’en avait qu’une vague idée. C’est ce jour-là qu’il s’est décidé à percer le mystère internet. Il prend alors l’attache d’un de ses collègues initié. Au bout d’une trentaine de minutes passées devant l’ordinateur, Babacar disposait d’un « e-mail » dans une messagerie gratuite grâce à laquelle il pouvait désormais envoyer et recevoir des messages partout dans le monde. Il a appris en si peu de temps à se connecter, surfer avec un navigateur, de pages web en pages web. Le reste, lui avait dit son collègue, c’est une question de curiosité et d’habitude. C’est à la fois surpris par la relative facilité
d’utilisation de l’outil et content d’avoir enfin percer le mystère que Babacar lance : « c’est ça seulement ». Ils sont légions les Sénégalais qui, comme Babacar, ont longtemps entendu parler de Internet mais sans savoir comment ça marche.

Les spécialistes situent le développement d’Internet, tel que nous le connaissons aujourd’hui, au début des années soixante-dix. Il a été conçu par le
ministère américain de la défense. Le réseau était alors construit pour permettre à l’armée américaine de poursuivre son travail en cas d’attaque armée, même si une partie du réseau venait à être détruite. L’Agence des programmes de recherche avancée (Arpa) du ministère américain de la Défense avait décidé que la meilleur façon pour un système de communication de se prémunir contre toute attaque était d’être totalement décentralisé. Ainsi, le réseau qui prend le nom de Arpanet fit-il relier chaque ordinateur à un certain nombre d’entre autres, par des câbles à transmission de données ultrarapide. « Lorsqu’un ordinateur A désire envoyer un message à un ordinateur B, il le divise en »paquets« . Chaque paquet est envoyé à l’ordinateur voisin C avec une note de l’adresse de B. L’ordinateur C cherche le meilleur routage en direction de B et transmet le message. Si l’ordinateur C disparaît, A contact ses autres voisins ». Cette méthode permet de contourner les obstacles et de réorienter les messages. C’est sur ce schémas particulier que repose Internet et c’est lui qui permet au réseau d’être le média libre qu’il est aujourd’hui. Il n’appartient à aucun État ou lobby et ne peut être aisément contrôlé par eux.

La référence à Arpanet amène souvent à penser que Internet est sa suite. Faux, rétorque Jean-Claude Guédon, professeur au département de littérature
comparée de l’université de Montréal et membre de l’Internet society. Selon lui, « à la différence d’Arpanet, l’Internet vise à interconnecter tous les réseaux, y compris ceux qui ne sont pas encore inventés »(voir le numéro spécial de « La Recherche » de février 2000). Internet est souvent appelé le « réseau des réseaux ». Il se compose de milliers d’ordinateurs en ligne 24 heures sur 24, prêtes à envoyer, recevoir et transmettre des messages d’ordinateurs connectés partout dans le monde. Le réseau Internet permet de transmettre, sous forme numérique, du texte, de l’image, du son et de la vidéo entre des
personnes, partout à travers le monde.

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4582/5464 Régulation des télécoms
  • 368/5464 Télécentres/Cybercentres
  • 3422/5464 Economie numérique
  • 2035/5464 Politique nationale
  • 5464/5464 Fintech
  • 533/5464 Noms de domaine
  • 1805/5464 Produits et services
  • 1624/5464 Faits divers/Contentieux
  • 765/5464 Nouveau site web
  • 4866/5464 Infrastructures
  • 1803/5464 TIC pour l’éducation
  • 235/5464 Recherche
  • 249/5464 Projet
  • 3667/5464 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1931/5464 Sonatel/Orange
  • 1686/5464 Licences de télécommunications
  • 293/5464 Sudatel/Expresso
  • 956/5464 Régulation des médias
  • 1319/5464 Applications
  • 1057/5464 Mouvements sociaux
  • 1654/5464 Données personnelles
  • 141/5464 Big Data/Données ouvertes
  • 624/5464 Mouvement consumériste
  • 383/5464 Médias
  • 682/5464 Appels internationaux entrants
  • 1724/5464 Formation
  • 97/5464 Logiciel libre
  • 2143/5464 Politiques africaines
  • 1032/5464 Fiscalité
  • 171/5464 Art et culture
  • 594/5464 Genre
  • 1728/5464 Point de vue
  • 1054/5464 Commerce électronique
  • 1526/5464 Manifestation
  • 335/5464 Presse en ligne
  • 128/5464 Piratage
  • 212/5464 Téléservices
  • 972/5464 Biométrie/Identité numérique
  • 321/5464 Environnement/Santé
  • 336/5464 Législation/Réglementation
  • 345/5464 Gouvernance
  • 1821/5464 Portrait/Entretien
  • 154/5464 Radio
  • 803/5464 TIC pour la santé
  • 280/5464 Propriété intellectuelle
  • 62/5464 Langues/Localisation
  • 1077/5464 Médias/Réseaux sociaux
  • 2034/5464 Téléphonie
  • 193/5464 Désengagement de l’Etat
  • 1109/5464 Internet
  • 124/5464 Collectivités locales
  • 406/5464 Dédouanement électronique
  • 1199/5464 Usages et comportements
  • 1097/5464 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 593/5464 Audiovisuel
  • 3296/5464 Transformation digitale
  • 400/5464 Affaire Global Voice
  • 161/5464 Géomatique/Géolocalisation
  • 335/5464 Service universel
  • 685/5464 Sentel/Tigo
  • 180/5464 Vie politique
  • 1628/5464 Distinction/Nomination
  • 39/5464 Handicapés
  • 715/5464 Enseignement à distance
  • 853/5464 Contenus numériques
  • 624/5464 Gestion de l’ARTP
  • 200/5464 Radios communautaires
  • 1787/5464 Qualité de service
  • 456/5464 Privatisation/Libéralisation
  • 136/5464 SMSI
  • 520/5464 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2856/5464 Innovation/Entreprenariat
  • 1383/5464 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/5464 Internet des objets
  • 174/5464 Free Sénégal
  • 659/5464 Intelligence artificielle
  • 200/5464 Editorial
  • 31/5464 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous