Colloque sur l’accès aux ressources scientifiques : Participation de l’Afrique à la « civilisation du futur »
mardi 31 janvier 2006
L’objectif à terme, selon Souleymane Niang, président de l’Académie des sciences et techniques du Sénégal, n’est rien de moins que de préparer « la civilisation du futur », dont l’essor suppose la participation effective de l’Afrique à son élaboration. Il juge qu’« une maîtrise totale des sciences et des technologies se révèle dès lors indispensable ».
Le Centre africain de recherche et d’application a été créé dans ce but, révèle Yaye Kéne Dia Gassama, ministre de la Recherche scientifique. Il rassemble différents laboratoires de mathématiques, de physique nucléaire, d’informatique, de biotechnologie... L’état de la recherche au Sénégal se révèle « positif », estime-t-elle donc. Elle affirme que « d’excellentes performances sur le plan du génie logiciel et du réseau informatique ont été réalisées au sein de ces laboratoires. Les résultats doivent désormais être transférés aux parcs scientifiques et technologiques, afin que cette plus-value profite aux domaines industriels, et suscite un développement économique et social ».
Des propos confirmés par Souleymane Niang, président de l’Académie des sciences et techniques du Sénégal. « La recherche se porte bien, le problème réside dans un manque de moyens. » A ce sujet, le ministre de la Recherche scientifique estime que « le fonds de solidarité numérique proposé par le gouvernement sur la scène internationale vient donc à son heure ».
Le problème de la fuite des cerveaux est un phénomène préoccupant. Et la solution à ce phénomène passe par la création d’un environnement favorable à l’application par les chercheurs de leur expertise au Sénégal et en Afrique.
Emmanuelle LOVAT
(Source : Le Quotidien, 31 janvier 2006)