OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Février > Cheikh Tidiane Diongue, Consultant et ingénieur en télécommunications : « (…)

Cheikh Tidiane Diongue, Consultant et ingénieur en télécommunications : « Dans le domaine des télécommunications, il faut de la transparence pour éviter des suspicions »

dimanche 28 février 2010

Licences de télécommunications

Consultant et ingénieur en télécommunications, Cheikh Tidiane Diongue qui a eu à occuper dans le passé les fonctions de Directeur des Etudes de la Réglementation des Postes et des Télécommunications, donne sa lecture de l’affaire Milicom-Etat du Sénégal. Cheikh Tidiane Diongue était l’invité de l’émission « Grand Jury » de ce dimanche sur la Rfm. A ses yeux, à l’époque, il y avait deux philosophies concernant la vente des licences, et le Sénégal a opté pour celle consistant à ne pas demander de ticket d’entrée.

’’En ce qui concerne le processus d’attribution de la licence de Sentel GSM, je n’y ai pas participé. Serigne Diop s’est trompé en me citant. Lorsque vous regardez la convention de concession, vous y trouverez le nom de Serigne Diop et non celui d’Aissata Tall Sall’’, précise M. Diongue qui ajoute : ’’J’aurais conduit cette opération autrement parce que j’avais une certaine expérience au Togo et au Tchad’’.

Selon lui, il y avait à l’époque deux philosophies, celle qui consistait à demander un ticket d’entrée et à ne pas être regardant sur les investissements et une autre qui consistait à ne pas demander de ticket d’entrée et à exiger des investissements de grandes envergures.

’’Les cinquante millions constituent une redevance annuelle pour la gestion de l’autorisation. Le gouvernement socialiste n’était pas bien inspiré, mais quand même certains pays avaient l’habitude d’agir de la sorte’’, précise l’ancien Directeur des Etudes de la Réglementation des Postes et des Télécommunications.

En 2001, ajoute-t-il, l’Etat a résilié le contrat de gestion de Millicom, ensuite, il a exigé le paiement d’un ticket d’entrée. ’’Ce qui est gênant, c’est que cela a duré neuf ans. Il y a aussi le principe sacro-saint de la continuité de l’Etat qui n’a pas été respecté. Il y a deux aspects dans ce conflit, la légitimité et la légalité. L’Etat est impersonnel sur le plan de la légalité. Sur le plan de la légitimité, l’Etat doit avoir pouvoir demander un ticket d’entrée, mais il ne faut pas que cela soit aussi long’’, soutient-il.

Pour Cheikh Tidiane Diongue, le procédé de l’Etat du Sénégal n’est pas le bon car l’accord, dont a parlé Thierno Ousmane Sy dans les colonnes de l’Observateur, ne peut pas remplacer un décret.

’’Sudatel et Sentel n’ont pas les mêmes types de licences. Le Sénégal pouvait ne pas attendre le processus de Sudatel et exiger le paiement du ticket d’entrée sur le champ et non attendre. Sentel est soumise au régime de droit commun, elle paye ses redevances, ses contributions diverses’’, souligne-t-il.

Et de rappeler : ’’La seule facilité que l’Etat ait accordée à la Sonatel était un différé de paiement de ses droits de douane, mais elle a fini par le payer. Si tel est le cas avec Sudatel, ce que l’on a gagné avec les 200 millions de dollars qu’elle a versés, on peut l’avoir perdu dans le domaine des exonérations faites à cette entreprise ».

S’agissant des suspicions de corruption, il déclare : ’’Je ne peux ni affirmer, ni infirmer des faits de corruption dans ce domaine. Je pense que ce qui est à l’origine de ces suspicions, c’est la longueur des négociations qui ont duré neuf ans. Dans ce secteur, il faut être transparent. Le Maroc qui a vendu ces licences à des sommes astronomiques l’a fait parce que le premier des critères des marocains, c’est la transparence’’.

Amadou M. Ndiaye

(Source : Nettali, 28 février 2010)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 6569/7150 Régulation des télécoms
  • 524/7150 Télécentres/Cybercentres
  • 4844/7150 Economie numérique
  • 2635/7150 Politique nationale
  • 7150/7150 Fintech
  • 773/7150 Noms de domaine
  • 2586/7150 Produits et services
  • 2170/7150 Faits divers/Contentieux
  • 1145/7150 Nouveau site web
  • 7053/7150 Infrastructures
  • 2525/7150 TIC pour l’éducation
  • 285/7150 Recherche
  • 365/7150 Projet
  • 4701/7150 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 2629/7150 Sonatel/Orange
  • 2382/7150 Licences de télécommunications
  • 422/7150 Sudatel/Expresso
  • 1409/7150 Régulation des médias
  • 1886/7150 Applications
  • 1522/7150 Mouvements sociaux
  • 2402/7150 Données personnelles
  • 267/7150 Big Data/Données ouvertes
  • 890/7150 Mouvement consumériste
  • 542/7150 Médias
  • 973/7150 Appels internationaux entrants
  • 2508/7150 Formation
  • 207/7150 Logiciel libre
  • 3117/7150 Politiques africaines
  • 1433/7150 Fiscalité
  • 254/7150 Art et culture
  • 864/7150 Genre
  • 2398/7150 Point de vue
  • 1516/7150 Commerce électronique
  • 2361/7150 Manifestation
  • 475/7150 Presse en ligne
  • 193/7150 Piratage
  • 307/7150 Téléservices
  • 1319/7150 Biométrie/Identité numérique
  • 458/7150 Environnement/Santé
  • 484/7150 Législation/Réglementation
  • 503/7150 Gouvernance
  • 2905/7150 Portrait/Entretien
  • 222/7150 Radio
  • 1134/7150 TIC pour la santé
  • 411/7150 Propriété intellectuelle
  • 90/7150 Langues/Localisation
  • 1766/7150 Médias/Réseaux sociaux
  • 2987/7150 Téléphonie
  • 291/7150 Désengagement de l’Etat
  • 1578/7150 Internet
  • 174/7150 Collectivités locales
  • 731/7150 Dédouanement électronique
  • 1743/7150 Usages et comportements
  • 1536/7150 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 836/7150 Audiovisuel
  • 4632/7150 Transformation digitale
  • 580/7150 Affaire Global Voice
  • 229/7150 Géomatique/Géolocalisation
  • 597/7150 Service universel
  • 994/7150 Sentel/Tigo
  • 264/7150 Vie politique
  • 2585/7150 Distinction/Nomination
  • 51/7150 Handicapés
  • 1030/7150 Enseignement à distance
  • 1018/7150 Contenus numériques
  • 882/7150 Gestion de l’ARTP
  • 267/7150 Radios communautaires
  • 2601/7150 Qualité de service
  • 638/7150 Privatisation/Libéralisation
  • 206/7150 SMSI
  • 696/7150 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 4184/7150 Innovation/Entreprenariat
  • 1984/7150 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 71/7150 Internet des objets
  • 260/7150 Free Sénégal
  • 1054/7150 Intelligence artificielle
  • 298/7150 Editorial
  • 34/7150 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous