Cheikh Bakhoum Dg de l’ADIE sur l’attaque du site web : « Aucune information corrompue notée »
mardi 20 janvier 2015
Il y a eu plus de peur que de mal pour l’Agence de l’informatique de l’Etat (Adie) qui a subi une série d’attaques pirates comme de nombreux sites à travers le monde dimanche dernier. Cheikh Bakhoum, son directeur, a signalé hier à Sud Quotidien qu’aucune de leur information n’a été corrompue.
« Nous avons connu une infiltration d’une trentaine de minutes sur le site de la page web le dimanche 18 janvier. Mais aucune information corrompue n’a été décelée, parce que nous avons vite identifié le problème et apporté des correctifs nécessaires.
Mieux nous détenons par devers nous, un système dupliqué pour paraitre à toutes les éventualités », a précisé Cheikh Bakhoum, Directeur général de l’Agence de l’informatique de l’Etat (Adie), joint hier lundi 19 janvier 2015 au téléphone.
« Cette malveillance a touché quelques 20 000 sites web seulement en quatre jours, dont celui de l’Adie. Mais vite, nous avons pris les mesures idoines qui s’imposent », a-t-il expliqué. Selon lui, « sécuriser l’information de l’Etat s’avère inéluctable, si l’on sait que maintenant la guerre est celle de l’information, notamment à travers l’internet ».
Et de préciser : « C’est pourquoi dès ma prise de fonction j’ai fait l’état des lieux en dressant une plateforme indiquant les besoins matériels et humains à même de faire face aux défis de l’heure et du futur, puisse que le monde de l’informatique va vite. Et il s’impose de s’adapter aux risques d’être victime des contrecoups de celui-ci ».
Dans son développement, le directeur de l’Adie a relevé qu’« aujourd’hui le besoin de sécuriser tous les ministères s’impose, notamment ceux de l’intérieur, des affaires étrangères, des forces armées, entre autres ».
« Certes, des efforts ont été déployés, mais il nous faut davantage de moyens pour nous prémunir, répondre aux urgences, et faire de l’anticipation préventive. Car aucun pays n’est prémuni d’avance aux éventuelles attaques », a-t-il fait savoir.
Jean Michel Diatta
(Source : Sud Quotidien, 20 janvier 2015)