Il n’aime pas trop s’épancher dans la presse. Mais l’homme d’affaires Cheikh Amar a accepté, hier, de réagir après la conférence de presse du nouveau directeur général de l’agence de régulation des télécommunications et des postes.
L’ARTP confie avoir fait part d’une mise en demeure envoyé à l’homme d’affaires pour lui demander le remboursement d’un montant global de 8 milliards 200 francs Cfa représentant le prix d’acquisition de deux immeubles que respectivement Touba Real Estate et Amar Holding devaient vendre à l’autorité ». Et c’est ce qui a fait sortir Cheikh Amar de son mutisme, selon Walf Grand Place.
Cheikh Amar précise : « Ils ne m’ont pas payé cash. Les deux immeubles sont en cours d’exécution. C’est visible. Il y a 10 000 mètres carrés de surface. Ils me doivent de l’argent ». Mieux, Cheikh Amar ajoute : « Ils m’ont forcé pour me dire qu’ils avaient besoin de l’immeuble. Moi je vends, je n’ai pas de problèmes avec l’ancien directeur de l’Artp. »
« Trop c’est trop. Je ne marche pas comme ça, je ne fais pas de politique », a tenu à préciser Cheikh Amar. Qui assure : « Si mon avocat me le demande, je leur donne leur argent. Mais il y aura des pénalités. Dix personnes sont venues pour acheter l’immeuble ».
(Source : Seneweb, 30 juin 2015)