OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2009 > Avril > Cession des actions Sonatel à France Télécom : La décision appartient au (…)

Cession des actions Sonatel à France Télécom : La décision appartient au parlement

lundi 20 avril 2009

Désengagement de l’Etat

Beaucoup a été dit sur la vente des actions Sonatel de l’Etat alors qu’elle n’est pas encore effective et ne peut donc faire l’objet d’une décision de la Brvm. Même dans les instances internationales, cet accord est lu à la lumière de la crise, des options limitées sur le marché financier et des impératifs de transparence.

Avec l’entrée en lice du personnel qui va porter le débat à l’attention des partis, la cession à France Télécom 9,58 % des parts de l’Etat dans Sonatel fait l’objet d’une surenchère peu propice à la sérénité qui sied sur une question d’intérêt national aussi cruciale. Alors que même le représentant du Fmi en revient aux procédures, tout est parti des supputations sur un avis supposé émaner du Conseil régional de l’épargne et des marchés financiers (Cremf) de l’Uemoa, considérant comme non conforme à la réglementation cette décision. Il n’est guère surprenant que sur le site mentionné ne figure aucun avis, communiqué, décision ou instruction allant dans ce sens. Pour la bonne et simple raison que, comme l’a dit Alex Ségura dans la presse, il n’y a encore qu’un protocole d’accord devant passer par le Parlement, pour des raisons évidentes d’inscription au budget et donc de transparence. On y remarque, par contre, au titre des décisions, l’autorisation par la 25ème session du Comité exécutif du Conseil régional d’un emprunt obligataire Boa d’un montant de 2,5 milliards de FCfa, en faveur du Sénégal, en date du 7 avril 2009, c’est-à-dire au beau milieu de la tempête. Et le Conseil, qui est habilité à sanctionner « toute action, omission ou manœuvre qui s’avèrerait contraire à l’intérêt général du marché financier et à son bon fonctionnement », n’a pris aucune mesure à l’encontre des autorités sénégalaises ou de la Sonatel. Ce qu’il faut dire, par contre, c’est qu’avec la crise qui a frappé partout, des mesures draconiennes sont prises çà et là pour en atténuer les effets et éviter l’effondrement, souvent même à contre-courant des principes de politique économique affichés.

D’ailleurs, la Banque africaine de développement a mis en place une Facilité de liquidité d’urgence (1,5 Milliard de $ Us) offrant, à l’instar de toutes les banques multilatérales de développement, des possibilités de crédit spéciales.

Le Sénégal a préféré puiser dans ses avoirs. La position des syndicats et du personnel de la Sonatel se comprend donc, mais uniquement jusqu’à un certain point, pour ne pas tomber dans l’amalgame. Les camarades du représentant au Conseil d’administration, Ibrahima Konté, et du coordonnateur de l’intersyndicale, Mamadou Aïdara, après leurs sorties multiples dans la presse, tout comme Momar Ndao, de l’Ascosen, estiment qu’il faut privilégier le secteur privé national et parlent de bradage du patrimoine Or Abdoulaye Diop, après avoir expliqué les urgences pour l’Etat, a précisé que le Sénégal vendrait à 165.000 F des actions cotées à 117.000 F. Alors que la clause « lock-up » de l’actionnariat oblige tout détenteur désireux de vendre à s’adresser en priorité aux autres actionnaires.

Ce dispositif sert à éviter justement la mainmise étrangère sur un patrimoine donné. N’est-il pas évident qu’avec 33 % des actions au départ, France Télécom peut difficilement être considéré comme « étranger ». A moins de dénoncer le « partenariat stratégique », la question qui vaille est de savoir si la vente serait légitime. La réponse vient d’ Alex Ségura qui retient simplement que la procédure dépend de l’Assemblée nationale. Qui a donc intérêt à mettre la charrue avant les bœufs ?

Fara Sambe

(Source : Le Soleil, 20 avril 2009)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4339/5102 Régulation des télécoms
  • 355/5102 Télécentres/Cybercentres
  • 3566/5102 Economie numérique
  • 1851/5102 Politique nationale
  • 5102/5102 Fintech
  • 515/5102 Noms de domaine
  • 1740/5102 Produits et services
  • 1445/5102 Faits divers/Contentieux
  • 738/5102 Nouveau site web
  • 4871/5102 Infrastructures
  • 1647/5102 TIC pour l’éducation
  • 186/5102 Recherche
  • 245/5102 Projet
  • 3220/5102 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1758/5102 Sonatel/Orange
  • 1623/5102 Licences de télécommunications
  • 276/5102 Sudatel/Expresso
  • 1044/5102 Régulation des médias
  • 1365/5102 Applications
  • 1114/5102 Mouvements sociaux
  • 1669/5102 Données personnelles
  • 132/5102 Big Data/Données ouvertes
  • 651/5102 Mouvement consumériste
  • 358/5102 Médias
  • 644/5102 Appels internationaux entrants
  • 1579/5102 Formation
  • 92/5102 Logiciel libre
  • 2052/5102 Politiques africaines
  • 1095/5102 Fiscalité
  • 166/5102 Art et culture
  • 575/5102 Genre
  • 1646/5102 Point de vue
  • 1103/5102 Commerce électronique
  • 1455/5102 Manifestation
  • 314/5102 Presse en ligne
  • 126/5102 Piratage
  • 206/5102 Téléservices
  • 877/5102 Biométrie/Identité numérique
  • 303/5102 Environnement/Santé
  • 455/5102 Législation/Réglementation
  • 355/5102 Gouvernance
  • 1814/5102 Portrait/Entretien
  • 144/5102 Radio
  • 777/5102 TIC pour la santé
  • 340/5102 Propriété intellectuelle
  • 59/5102 Langues/Localisation
  • 1035/5102 Médias/Réseaux sociaux
  • 2011/5102 Téléphonie
  • 191/5102 Désengagement de l’Etat
  • 1161/5102 Internet
  • 117/5102 Collectivités locales
  • 397/5102 Dédouanement électronique
  • 1119/5102 Usages et comportements
  • 1030/5102 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 554/5102 Audiovisuel
  • 3344/5102 Transformation digitale
  • 382/5102 Affaire Global Voice
  • 157/5102 Géomatique/Géolocalisation
  • 312/5102 Service universel
  • 662/5102 Sentel/Tigo
  • 178/5102 Vie politique
  • 1620/5102 Distinction/Nomination
  • 34/5102 Handicapés
  • 684/5102 Enseignement à distance
  • 676/5102 Contenus numériques
  • 587/5102 Gestion de l’ARTP
  • 181/5102 Radios communautaires
  • 1736/5102 Qualité de service
  • 424/5102 Privatisation/Libéralisation
  • 132/5102 SMSI
  • 463/5102 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2807/5102 Innovation/Entreprenariat
  • 1319/5102 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5102 Internet des objets
  • 170/5102 Free Sénégal
  • 520/5102 Intelligence artificielle
  • 206/5102 Editorial
  • 26/5102 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous