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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2021 > Février 2021 > Censure d’Internet : l’Afrique subsaharienne perd 237,4 millions de dollars (…)

Censure d’Internet : l’Afrique subsaharienne perd 237,4 millions de dollars en 2020

vendredi 26 février 2021

Liberté d’expression/Censure de l’Internet

Le coût économique total de toutes les coupures Internet majeures en Afrique subsaharienne s’élève à 237, 4 millions de dollars en 2020, estime un rapport de Top10VPN un groupe d’examens approfondis et de recherches indépendantes de VPN.

Pour analyser « chaque coupure d’Internet intentionnelle majeure et des réseaux sociaux en 2020 », l’organisation de l’entrepreneur technologique Antonio Argiolas a inclus « les fermetures nationales ainsi que les perturbations régionales d’une ampleur suffisante pour être économiquement significatives ». De ce fait, « les pannes d’Internet dues à des catastrophes naturelles ou des défaillances d’infrastructure », sont exclues.

Il en ressort une perte économique globale mondiale de 4,01 milliards de dollars, soit une baisse de 50% par rapport à ce qui a été enregistré en 2019. La part de l’Afrique subsaharienne s’élève à 237,4 millions de dollars.

L’Ethiopie, premier pays dans classement africain avec ses plus de 108 millions d’habitants a perdu 111,3 millions de dollars en 1536 heures pour 19,5 millions d’utilisateurs d’internet.

Le Soudan arrive ensuite avec une 68,7 millions de dollars perdus en 36 heures pour 13, 2 millions d’utilisateurs d’internet. Viennent ensuite la Tanzanie, le Tchad, la Guinée, la Somalie et le Burundi.

Les contextes accompagnant ces coupures sont composés de violations des droits de l’homme : droit de réunion pacifique, ingérence électorale, libertés de la presse comme ça a été le cas en Ethiopie. Pays qui « a poursuivi sa tendance inquiétante à restreindre l’accès à Internet pendant les moments politiquement sensibles de 2020 ». Limitant considérablement le travail des agences humanitaires pendant le conflit et empêchant les citoyens de communiquer avec leurs proches dans la région.

« La coupure du téléphone et d’Internet a rendu difficile pour les journalistes et les travailleurs humanitaires de documenter et de confirmer les informations sur la situation sur le terrain, les Éthiopiens en dehors de la région ont également été coupés de leurs proches au Tigray », a rapporté Human Right Watch à ce propos.

Au Soudan, l’accès internet a été restreint par les autorités de courtes durées comparativement à l’année précédente au cours de laquelle « des perturbations similaires ont coûté au pays près de 2 milliards de dollars ».

Les coupures ont eu lieu à la veille de la présidentielle et plusieurs jours après « avec une accessibilité à Internet réduite à 90% des niveaux normaux ».

Au Tchad, les restrictions ont couté 23,1 millions de dollars en 3936 heures d’arrêts des réseaux sociaux et 672 heures de pannes internet.

« Les autorités ont justifié les restrictions en disant qu’il s’agissait d’empêcher la diffusion de messages « incitant à la haine et à la division » après que des vidéos d’un officier militaire ouvrant le feu sur un mécanicien civil ont commencé à circuler », rappelle le rapport citant Access Now .

En Guinée, il était question d’ « ingérence électorale » accompagné d’une perte de 6,1 millions de dollars en 136 heures d’arrêts des réseaux sociaux et 102 heures de pannes internet.

Les 1,6 million d’utilisateurs d’internet en Somalie on subit 31 heures de coupures soit une perte de 0,2 million de dollars.

Coût similaire pour le Burundi avec 1,1 million d’utilisateurs en 24 heures.

En Afrique de l’Ouest, le Togo a perdu 0,1 million de dollars en 24 heures pour 1,2 million d’utilisateurs d’internet. « Alors que les bureaux de vote se fermaient le jour du scrutin, des restrictions ont été imposées sur Facebook et Whatsapp via le principal opérateur d’État du Togo, Togo Telecom », indique le rapport.

Aurore Bonny

(Source : CIO Mag, 26 février 2021)

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