OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2016 > Décembre 2016 > Censure Internet, le cauchemar des dictateurs

Censure Internet, le cauchemar des dictateurs

mardi 20 décembre 2016

Liberté d’expression/Censure de l’Internet

L’accès aux réseaux sociaux é été suspendu en Rdc. Comme il y a quelques mois au Tchad, en République du Congo ou au Gabon.

Depuis dimanche 18 décembre 2016, des millions de Congolais sont privés de réseaux sociaux. Ainsi en a décidé l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo (Arptc). L’Arptc a instruit les sociétés de télécommunication de « suspendre momentanément tous les réseaux sociaux » sur toute l’étendue de la Rdc. Une situation qui n’est pas sans rappeler d’autres sur le continent et même ailleurs.

Ce fut le cas au Tchad en février 2016. Depuis octobre 2016, L’Ethiopie filtre l’accès à l’Internet de façon régulière à l’aide de pare-feu informatiques, ralentissant souvent considérablement l’accès au réseau. En avril 2016, Le réseau Internet était carrément coupé à N’Djamena au lendemain de l’élection présidentielle. En République du Congo, le pouvoir de Denis Sassou Nguesso a choisi également de bloquer l’accès à l’Internet lors de la dernière élection présidentielle.

Les Gambiens ont lors des dernières élections dans leur pays été coupés du reste du monde du fait de la désactivation de l’Internet et du téléphone. À deux jours de la proclamation des résultats officiels du scrutin présidentiel ayant eu lieu au Gabon, on a noté une baisse puis une coupure d’Internet à Libreville, le 28 août 2016.

Aussitôt, de nombreux internautes ont crié au sabotage, accusant le gouvernement de n’avoir pas avoir tenu parole à la suite de sa promesse de ne pas interrompre le signal avant, pendant et après le vote. Gabon Telecom faisait ainsi parvenir un communiqué dans lequel il informait sa clientèle de ce qu’« un incident technique a causé une interruption involontaire de ses services Internet pendant 45 minutes en début de soirée du dimanche 28 août 2016 ».

Comment comprendre ces attitudes de certains dirigeants ? Selon un informaticien camerounais, les autorités africaines rament à contrecourant dans un monde de plus en plus numérisé. Dans « une approche anachronique, les autorités pensent ainsi étouffer toute utilisation abusive des réseaux sociaux aux fins de protestation contre le régime établi », affirme-t-il.

L’historien et analyste politique Ahmadou Sehou affirme que c’est surtout en période électorale que plusieurs pays africains choisissent de limiter l’accès à Internet ou d’interdire carrément les réseaux sociaux. « La peur se manifeste par la crainte des mobilisations populaires spontanées et incontrôlées que rendent possibles ces nouveaux canaux par lesquels les mots d’ordre sont rapidement véhiculés et propagés.

Les réseaux sociaux permettent également la circulation rapide de documents ou informations qui peuvent mettre en difficultés les régimes gouvernants tout en échappant à leur censure ou leur contrôle », précise-t-il. Il ajoute que « ce sont de formidables outils de mobilisation et de transparence, que redoutent les régimes réfractaires à ces nouvelles évolutions et plus enclins à la prise de mesures radicales comme la suspension ou l’interdiction d’accès ».

Au Cameroun, il y a quelques semaines, les réseaux sociaux ont été au coeur d’un vif débat, accusés par certaines personnalités, dont le ministre de la Communication, de toutes sortes de maux. Les médias publics, notamment Cameroon Tribune et la Crtv y ont consacré des dossiers. A-t-on envisagé à un moment dans les sphères du pouvoir de contrôler ces fameux réseaux sociaux ?

D’après un cadre en service au ministère des Postes et télécommunications, « Camtel étant le principal fournisseur de la data aux opérateurs et le principal opérateur en charge du déploiement de la fibre optique au Cameroun, s’il arrivait que le gouvernement veuille limiter l’accès à l’Internet, Camtel aura un rôle majeur à jouer, car étant le principal fournisseur du pays ». A ses yeux, le régulateur peut jouer un rôle important, lui qui est en charge de l’assignation des fréquences radio - électriques aux opérateurs. C’est à travers ces fréquences que nos différentes communications sont fluides.

(Source : CAMER, 20 décembre2016)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4356/4881 Régulation des télécoms
  • 350/4881 Télécentres/Cybercentres
  • 3349/4881 Economie numérique
  • 1936/4881 Politique nationale
  • 4881/4881 Fintech
  • 521/4881 Noms de domaine
  • 1711/4881 Produits et services
  • 1481/4881 Faits divers/Contentieux
  • 733/4881 Nouveau site web
  • 4645/4881 Infrastructures
  • 1765/4881 TIC pour l’éducation
  • 218/4881 Recherche
  • 247/4881 Projet
  • 3386/4881 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1785/4881 Sonatel/Orange
  • 1583/4881 Licences de télécommunications
  • 268/4881 Sudatel/Expresso
  • 931/4881 Régulation des médias
  • 1241/4881 Applications
  • 1025/4881 Mouvements sociaux
  • 1587/4881 Données personnelles
  • 130/4881 Big Data/Données ouvertes
  • 601/4881 Mouvement consumériste
  • 359/4881 Médias
  • 645/4881 Appels internationaux entrants
  • 1682/4881 Formation
  • 92/4881 Logiciel libre
  • 1987/4881 Politiques africaines
  • 917/4881 Fiscalité
  • 175/4881 Art et culture
  • 582/4881 Genre
  • 1544/4881 Point de vue
  • 1010/4881 Commerce électronique
  • 1564/4881 Manifestation
  • 322/4881 Presse en ligne
  • 130/4881 Piratage
  • 204/4881 Téléservices
  • 900/4881 Biométrie/Identité numérique
  • 306/4881 Environnement/Santé
  • 326/4881 Législation/Réglementation
  • 342/4881 Gouvernance
  • 1779/4881 Portrait/Entretien
  • 147/4881 Radio
  • 772/4881 TIC pour la santé
  • 278/4881 Propriété intellectuelle
  • 62/4881 Langues/Localisation
  • 1032/4881 Médias/Réseaux sociaux
  • 1914/4881 Téléphonie
  • 192/4881 Désengagement de l’Etat
  • 1046/4881 Internet
  • 116/4881 Collectivités locales
  • 433/4881 Dédouanement électronique
  • 1119/4881 Usages et comportements
  • 1038/4881 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 561/4881 Audiovisuel
  • 3192/4881 Transformation digitale
  • 383/4881 Affaire Global Voice
  • 156/4881 Géomatique/Géolocalisation
  • 314/4881 Service universel
  • 668/4881 Sentel/Tigo
  • 177/4881 Vie politique
  • 1504/4881 Distinction/Nomination
  • 35/4881 Handicapés
  • 761/4881 Enseignement à distance
  • 873/4881 Contenus numériques
  • 592/4881 Gestion de l’ARTP
  • 180/4881 Radios communautaires
  • 1715/4881 Qualité de service
  • 432/4881 Privatisation/Libéralisation
  • 141/4881 SMSI
  • 481/4881 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2794/4881 Innovation/Entreprenariat
  • 1322/4881 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 49/4881 Internet des objets
  • 173/4881 Free Sénégal
  • 559/4881 Intelligence artificielle
  • 197/4881 Editorial
  • 25/4881 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous