OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2005 > Septembre > Carte d’identitée numérisée : Les députés donnent leur caution

Carte d’identitée numérisée : Les députés donnent leur caution

jeudi 1er septembre 2005

Biométrie/Identité numérique

Les députés ont apporté leur caution, en votant hier, mercredi 31 août, presqu’à l’unanimité, à l’institution de la carte nationale d’identité sénégalaise numérisée. En plus de la gratuité de la carte, le citoyen aura la possibilité, avec cette opération, de s’inscrire dans le lieu où il réside. D’un coût estimé à près de 14 milliards F Cfa, ce système offre, selon le ministre de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom, de nombreux avantages.

Le projet de loi instituant la carte nationale d’identité sénégalaise numérisée, a été voté hier, mercredi 31 août, presqu’à l’unanimité, en dehors de l’abstention de trois députés de l’Alliance des forces de progrès (Afp). L’objectif est d’inscrire six millions de Sénégalais pour la carte d’identité numérisée et au moins trois millions de citoyens pour la carte d’électeur numérisée.
En effet, la carte nationale d’identité numérisée est gratuite jusqu’au 30 avril 2006, au-delà, le demandeur sera dans l’obligation de payer pour entrer en possession du sésame.

Cette opération qui a coûté près de 14 milliards (13 milliards 800 millions F Cfa, exactement), selon le Ministre de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom, a été qualifiée de « révolutionnaire » par les élus du peuple, véritable source de « fierté nationale », de l’avis de certains parlementaires.

Les questionnements

Un certain nombre de préoccupations ont été soulevées par les députés. Elles concernent l’opérationalité du système informatique en milieu rural où il n’y a pas d’électricité, les audiences foraines pour répondre aux nombreuses demandes d’état civil, le renforcement des sanctions en cas de non-acquisition de la carte d’identité nationale numérisée. A ces questionnements viennent s’ajouter l’inscription des Sénégalais de l’extérieur, la maîtrise de tous les paramètres pour un bon déroulement des opérations, le délai d’expiration de la carte d’identité nationale numérisée, le retrait de celle-ci, la prise en charge des représentants des partis au niveau des commissions d’inscription etc.

Les réserves de l’opposition parlementaire

Le député Me Abdoulaye Babou qui avait de sérieuses appréhensions sur la fiabilité du système informatique, semble réviser sa position, à la suite du test de simulation d’inscription qui a eu lieu dans le hall de l’hémicycle. « Le test est parfait, ce qui démontre de la maîtrise de ce que vous faites. Seulement, il est de notre devoir de faire des suggestions pour la réussite de l’opération », souligne le député du groupe de l’Espoir, avant d’ajouter : « notre suspicion s’explique par le fait que l’information n’est pas passée et vous agissez seul dans une affaire qui pourtant concerne la nation entière ». Il estime que la réussite de l’opération tient à la fiabilité de l’état civil, donc tout un travail, selon lui, doit se faire en amont et pose en même temps un problème d’harmonisation des trois ministères qui interviennent au niveau de l’état civil.

Son collègue, Abdoulaye Bâ a, en plus des problèmes d’électrification du monde rural, déploré le comportement de certains agents de l’administration qui affichent leur appartenance politique, en dépit du fait qu’ils soient maîtres d’œuvre de ces opérations d’inscription.
Le député socialiste, Thiédel Diallo, estime que l’opération est un « gâchis » et que les milliards consacrés aux cartes d’identité nationale et aux cartes d’électeur numérisées pouvaient servir à l’assistance des sinistrés des inondations qui ont frappé la capitale ces derniers jours.

Les avantages du système

Dans sa réponse, le ministre de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom a parlé de « saut dans la modernité », des nombreux avantages de l’opération. Le serveur central qui connecte toutes les commissions, permettra désormais à la machine(ordinateur) de rejeter toutes les doubles inscriptions. En plus, l’informatisation du système donne la possibilité de faire le travail en un temps recors. La fiabilité de l’opération met la carte d’identité ou la carte d’électeur à l’abri de toute falsification. Le système fixe, une fois pour toute, l’état civil, fermant ainsi la porte à toute fraude sur la date de naissance d’un citoyen. Toutes choses qui font dire à Me Ousmane Ngom, qu’il s’agit d’une véritable « révolution » et que le coût de 13 milliards 800 millions n’est rien par rapport aux innombrables avantages qu’offre le système.

Sans électricité, les ordinateurs fonctionnent...

Le ministre de l’intérieur a annoncé, sur demande de la classe politique, notamment l’opposition, la création de 700 commissions d’inscription (500 fixes, 200 mobiles)
A ceux qui posent le problème de manque d’électricité en milieu rural, Me Ousmane Ngom rassure que les ordinateurs portables ont une capacité de fonctionnement (sans électricité) de huit heures. Le ministère de l’intérieur a, en plus, acheté des groupes électrogènes pour parer les désagréments liés aux coupures intempestives de courant.

10 commissions pour les Sénégalais de l’Extérieur

En ce qui concerne les Sénégalais de l’extérieur, ils vont bénéficier du même traitement que les compatriotes vivant au Sénégal. Ainsi, le nombre de commissions d’inscription est passé de 4 à 10 pour les Sénégalais de l’Extérieur. Les chefs de mission diplomatique en sont les responsables. Trente zones de vote ont été identifiés. L’opération d’inscription pour nos compatriotes qui sont à l’extérieur, est prévue en octobre prochain.

Me Ousmane Ngom a, par ailleurs, indiqué l’existence d’un système unique de commission (qui fera office de commission d’inscription et de distribution des cartes ).

S’inscrire où qu’on se trouve

Le citoyen a la possibilité de retirer sa carte nationale d’identité et sa carte d’électeur 72 heures après son inscription à la même commission. A titre d’exemple, des électeurs voulant voter à Saint-Louis, Louga ou Simbandi Balante, n’ont pas besoin d’aller dans ces localités pour s’inscrire, ils peuvent le faire dans leur lieu de résidence en signalant à la commission leur intention de voter, le jour J, dans leur localité. Et c’est la commission d’inscription qui délivre la carte d’identité nationale et la carte d’électeur numérisées.

Rappelons que la carte nationale d’identité numérisée est obligatoire pour tout citoyen ayant quinze ans révolus et devient facultative à partir de cinq ans.

Bacary Domingo MANE

(Source : Sud Quotidien, 1 septembre 2005)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2067/2210 Régulation des télécoms
  • 173/2210 Télécentres/Cybercentres
  • 1540/2210 Economie numérique
  • 824/2210 Politique nationale
  • 2210/2210 Fintech
  • 252/2210 Noms de domaine
  • 816/2210 Produits et services
  • 692/2210 Faits divers/Contentieux
  • 364/2210 Nouveau site web
  • 2160/2210 Infrastructures
  • 791/2210 TIC pour l’éducation
  • 90/2210 Recherche
  • 121/2210 Projet
  • 1421/2210 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 862/2210 Sonatel/Orange
  • 775/2210 Licences de télécommunications
  • 132/2210 Sudatel/Expresso
  • 462/2210 Régulation des médias
  • 600/2210 Applications
  • 494/2210 Mouvements sociaux
  • 778/2210 Données personnelles
  • 62/2210 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2210 Mouvement consumériste
  • 179/2210 Médias
  • 321/2210 Appels internationaux entrants
  • 696/2210 Formation
  • 45/2210 Logiciel libre
  • 839/2210 Politiques africaines
  • 408/2210 Fiscalité
  • 83/2210 Art et culture
  • 285/2210 Genre
  • 696/2210 Point de vue
  • 483/2210 Commerce électronique
  • 701/2210 Manifestation
  • 156/2210 Presse en ligne
  • 62/2210 Piratage
  • 102/2210 Téléservices
  • 429/2210 Biométrie/Identité numérique
  • 151/2210 Environnement/Santé
  • 156/2210 Législation/Réglementation
  • 167/2210 Gouvernance
  • 828/2210 Portrait/Entretien
  • 72/2210 Radio
  • 339/2210 TIC pour la santé
  • 133/2210 Propriété intellectuelle
  • 29/2210 Langues/Localisation
  • 502/2210 Médias/Réseaux sociaux
  • 920/2210 Téléphonie
  • 95/2210 Désengagement de l’Etat
  • 486/2210 Internet
  • 57/2210 Collectivités locales
  • 189/2210 Dédouanement électronique
  • 504/2210 Usages et comportements
  • 511/2210 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2210 Audiovisuel
  • 1359/2210 Transformation digitale
  • 191/2210 Affaire Global Voice
  • 75/2210 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2210 Service universel
  • 330/2210 Sentel/Tigo
  • 87/2210 Vie politique
  • 730/2210 Distinction/Nomination
  • 17/2210 Handicapés
  • 336/2210 Enseignement à distance
  • 321/2210 Contenus numériques
  • 292/2210 Gestion de l’ARTP
  • 89/2210 Radios communautaires
  • 802/2210 Qualité de service
  • 213/2210 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2210 SMSI
  • 226/2210 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1281/2210 Innovation/Entreprenariat
  • 654/2210 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2210 Internet des objets
  • 86/2210 Free Sénégal
  • 180/2210 Intelligence artificielle
  • 99/2210 Editorial
  • 19/2210 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous