Cameroun : l’Antic renforcera ses ressources technique et humaine contre la cybersécurité pour une utilisation sécurisée des médias sociaux en 2023
mardi 14 mars 2023
Le DG de l’Antic, Prof. Ebot Ebot Enaw, conduit la conférence des services centraux et décentralisés de l’Agence à Edéa depuis le 13 mars 2023. Après une première journée de travail intense, il ressort que l’Agence nationale des Technologies de l’information et de la Communication consacrera une grande partie de ses ressources techniques et humaines au renforcement de la cybersécurité pour garantir l’utilisation sécurisée des médias sociaux au Cameroun en 2023.
Les travaux prendront fin le 17 mars 2023. Dans son discours pour l’occasion, le directeur général de l’Antic ,Prof. Ebot Ebot Enaw, a exhorté son personnel à valoriser le travail d’équipe et la recherche innovante pour venir à bout de la cybercriminalité dans notre cyberespace national.
Des consultations de cette nature ont précédé la conférence, notamment celle ayant rassemblé les experts en cybersécurité de l’Antic du 27 au 28 octobre 2022. C’ était à la faveur d’un atelier d’évaluation des risques des infrastructures critiques au Cameroun. Le projet de création d’une instance de cyber Threat Intelligence avait été évoqué. Une sorte de plateforme collaborative qui permettrait aux entreprises de partager les informations sur d’éventuelle menaces cybernétiques. Mais également d’accroitre leurs capacités de réponse et d’anticipation, de faciliter l’intégration des dispositifs de sécurité déployé en leur sein avec les sondes IDS/Honeypot de l’Antic.
« Cette instance, précisait le Prof. Ebot Ebot Enaw, aidera également à faciliter les interactions et la corrélation des incidents, pour diligenter la réaction aux attaques coordonnées qui se font de plus en plus nombreuses. Elle permettra aussi à l’Antic d’avoir des statistiques en temps réel, sur les tentatives d’attaques ciblant lesdites infrastructures critiques ».
Selon le site actu Cameroun. Com, 49 infrastructures de 18 structures présélectionnées comme potentiellement critiques pour faire l’objet de cette évaluation, contre 41 infrastructures en 2022 ; 28,60% des infrastructures critiques évaluées présentaient un niveau de risque élevé, contre 25% en 2022 ; 40,80% des infrastructures critiques présentaient un niveau de risque moyen, contre 60,90% en 2022 ; 30,60% d’infrastructures présentaient un niveau de risque faible, contre 14% en 2022. L’impact potentiel des risques majeurs sur le PIB, liés à ces infrastructures, a baissé de 23,23% à 21,30% à ce jour, note l’Antic.
Jean Materne Zambo
(Source : Digital Business Africa, 14 mars 2023)