OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2009 > Septembre > Business autour des cartes de crédit de téléphone : Un commerce florissant, (…)

Business autour des cartes de crédit de téléphone : Un commerce florissant, malgré la crise

jeudi 17 septembre 2009

Economie numérique

On n’a plus besoin d’aller chez le boutiquier du coin pour se procurer du crédit. Les rues de Dakar sont maintenant jonchées de petits revendeurs qui vont même jusqu’à harceler le passant pour écouler leurs produits. Dans le centre-ville, plus exactement à la Place de l’Indépendance, ce phénomène peut être constaté de visu.

Il est treize heures passées de quelques minutes. A la Place de l’Indépendance, c’est le décor habituel. Les voitures dans de longues files klaxonnent à tout-va. S’y ajoutent les nombreux passants à l’allure pressée. Vers le siège de la Bicis, il y a un nombre assez important de revendeurs de cartes de crédit de téléphonie. Selon l’un d’eux, Ibrahima, 22 ans, de nationalité guinéenne, cela fait à peine six mois qu’il est dans ce business. Ibrahima est un ex-boutiquier qui a préféré se reconvertir en revendeur de cartes de crédit. Sac à dos en bandoulière, il tient avec beaucoup d’adresse à sa main droite des cartes de crédit de différents opérateurs (Orange, Tigo, Expresso, Kirène Mobile). Ce Guinéen d’origine quitte tous les jours Colobane pour être à son lieu habituel de travail à huit heures. D’après lui, la revente de cartes de crédits marche plutôt bien. « Je peux faire chaque jour 8 000 FCfa de bénéfice, voire plus en période de promotion. »

Non loin de là, trois revendeuses offrent leurs marchandises. Réticentes, elles ne veulent rien dire par rapport à ce qu’elles font. D’autant plus qu’elles savent qu’elles attirent la curiosité de certains. L’une d’entre elles nous signifie qu’elle s’adonne à ce commerce durant les vacances scolaires.

A quelques encablures une autre fille habillée sobrement tenant des cartes de crédit de téléphone à la main, s’adonne au même métier. Aïssata, 22 ans vend aussi des puces en plus des recharges. Et ce, depuis seulement un mois. Elle loge aux Parcelles Assainies et a troqué ses parfums pour ce business. Ramadan oblige. Et à l’en croire, elle ne se plaint pas du tout, elle arrive à joindre les deux bouts.

Aliou Dia, toucouleur bon teint, est aussi dans la même affaire depuis quatre ans. Agé de 36 ans, il était vendeur de journaux au début. Il a, par la suite, tenté d’y joindre les cartes de crédit, ce qu’il n’a pas du tout regretté. D’après ses dires, il a même observé un regain de bénéfices. Et ses clients ne s’arrêtent pas seulement aux passants. Il lui arrive très fréquemment d’aller proposer des cartes au niveau des bureaux, surtout en période de promotion.

La dépendance

Les Sénégalais ont tout le temps l’oreille collée au téléphone. Toutes les situations nécessitent un coup de fil. Plus commode et moins fatigant le cellulaire est devenue une arme. Il permet d’éviter les déplacements difficiles et contraignants. Ce qui n’est pas pour déplaire aux revendeurs. Ces derniers sont très souvent interpellés par les passants, qu’ils soient à pied ou en voiture. Sur l’avenue Georges Pompidou, nous croisons un jeune homme dans le style jeune cadre dynamique. « Je dépense cent mille francs par mois en cartes et recharge électronique ce qui fait en moyenne dix mille francs par jour », se désole-t-il. Plus loin sur la même avenue en face de la pâtisserie La Galette, Mamoudou Seck, un vendeur de montres, déclare dépenser au minimum deux mille FCfa pour sa consommation en crédit par jour. Il affirme aussi en envoyer autant à sa femme. La vente de cartes de crédit téléphoniques à la sauvette est un commerce florissant. La venue de nouveaux opérateurs n’a fait qu’augmenter les gains des revendeurs. Ces derniers ne se plaignent guère, car ils affirment pouvoir boucler les fins de mois et assurer certaines menues dépenses. A l’image de la Place de l’Indépendance, les autres grandes artères de Dakar sont aussi très prisées par ces revendeurs.

Anne Marie Agboton et Ndèye Bineta Ndiaye

(Source : L’Observateur, 17 septembre 2009)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4416/4972 Régulation des télécoms
  • 346/4972 Télécentres/Cybercentres
  • 3498/4972 Economie numérique
  • 1761/4972 Politique nationale
  • 4972/4972 Fintech
  • 512/4972 Noms de domaine
  • 1746/4972 Produits et services
  • 1442/4972 Faits divers/Contentieux
  • 733/4972 Nouveau site web
  • 4601/4972 Infrastructures
  • 1679/4972 TIC pour l’éducation
  • 186/4972 Recherche
  • 242/4972 Projet
  • 3239/4972 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1753/4972 Sonatel/Orange
  • 1580/4972 Licences de télécommunications
  • 272/4972 Sudatel/Expresso
  • 1061/4972 Régulation des médias
  • 1315/4972 Applications
  • 1130/4972 Mouvements sociaux
  • 1582/4972 Données personnelles
  • 128/4972 Big Data/Données ouvertes
  • 592/4972 Mouvement consumériste
  • 361/4972 Médias
  • 642/4972 Appels internationaux entrants
  • 1593/4972 Formation
  • 92/4972 Logiciel libre
  • 1991/4972 Politiques africaines
  • 1041/4972 Fiscalité
  • 166/4972 Art et culture
  • 574/4972 Genre
  • 1647/4972 Point de vue
  • 991/4972 Commerce électronique
  • 1448/4972 Manifestation
  • 316/4972 Presse en ligne
  • 125/4972 Piratage
  • 205/4972 Téléservices
  • 877/4972 Biométrie/Identité numérique
  • 303/4972 Environnement/Santé
  • 363/4972 Législation/Réglementation
  • 398/4972 Gouvernance
  • 1778/4972 Portrait/Entretien
  • 144/4972 Radio
  • 747/4972 TIC pour la santé
  • 309/4972 Propriété intellectuelle
  • 58/4972 Langues/Localisation
  • 1073/4972 Médias/Réseaux sociaux
  • 1927/4972 Téléphonie
  • 190/4972 Désengagement de l’Etat
  • 998/4972 Internet
  • 114/4972 Collectivités locales
  • 392/4972 Dédouanement électronique
  • 1094/4972 Usages et comportements
  • 1026/4972 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 552/4972 Audiovisuel
  • 3181/4972 Transformation digitale
  • 384/4972 Affaire Global Voice
  • 152/4972 Géomatique/Géolocalisation
  • 311/4972 Service universel
  • 661/4972 Sentel/Tigo
  • 174/4972 Vie politique
  • 1509/4972 Distinction/Nomination
  • 34/4972 Handicapés
  • 685/4972 Enseignement à distance
  • 705/4972 Contenus numériques
  • 585/4972 Gestion de l’ARTP
  • 178/4972 Radios communautaires
  • 1741/4972 Qualité de service
  • 424/4972 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4972 SMSI
  • 458/4972 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2735/4972 Innovation/Entreprenariat
  • 1318/4972 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4972 Internet des objets
  • 170/4972 Free Sénégal
  • 527/4972 Intelligence artificielle
  • 197/4972 Editorial
  • 22/4972 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous