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Bras de fer autour des Appels Entrants : Le rapport qui démonte Momar Ndao

dimanche 4 décembre 2011

Appels internationaux entrants

C’est la guerre des rapports. Nous avons appris de sources autorisée que la Sonatel a produit un contre-rapport qui démonte littéralement les arguments fournis par Momar Ndao au Président Wade faisant état du succès de la surtaxe au Ghana. A la lecture du rapport, il apparait le président de l’Ascosen n’a montré à Wade que la partie visible de l’iceberg.

« Momar Ndao a vendu du toc au Président Wade ». Cette phrase d’une voix autorisée résume à elle seule, toute l’indignation et la frustration de nombreux sonatéliens à l’égard du président de l’Association Nationale des Consommateurs du Sénégal (Ascosen), qui il y a peu, avait remis un rapport au chef de l’Etat faisant état des succès de la surtaxe au Ghana. Le journal « l’As » a appris de sources dignes de foi que la Sonatel a produit à son tour un contre-rapport exhaustif, qui démonte littéralement point par point les arguments fournis par Momar Ndao à Wade.

Dans le rapport qu’il a remis à Wade, le consumériste estime que le Ghana a réalisé plus de 29,715 milliards de F Cfa de rentrées depuis la mise en place du contrôle des appels entrant , en mars 2010. Mais en vérité, il n’est pas allé au bout de sa réflexion. Dans le contre-rapport dont l’As s’est procuré une copie, il est indiqué que l’Etat Ghanéen a reversé 19,8 milliards de F Cfa à Global Voice sur cette manne financière.

Ce n’est pas tout. Quand le président de l’Ascosen dit ouvertement que le taux de pénétration des appels est passé de 73,31% en 2009 à 89,10% en 2010, il tait une bonne partie de la réalité. Puisque cette pénétration dont il fait cas est liée au prix de vente des cartes Sim et des terminaux, et non à la surtaxe.

Mais plus grave et qui a sans doute irrité beaucoup de Sonatéliens, c’est quand Momar Ndao soutient mordicus qu’aucun opérateur étranger n’a appliqué la réciprocité aux opérateurs établis au Ghana. Le rapport bat en brèche cette thèse. En fait, si la réciprocité n’a pas été appliquée en retour au Ghana, c’est parce que tout simplement ce pays s’est aligné sur les tarifs de la sous-région en relevant le niveau de ses prix. En langage clair, la surtaxe au Ghana est une application de la réciprocité qui aligne le tarif de terminaison au prix du marché, contrairement au Sénégal qui, aujourd’hui, a un tarif de terminaison supérieur de 50% à celui du marché.

A preuve, avant la surtaxe, les tarifs étaient de 44F Cfa et après la surtaxe, ils ont été fixés à 92 F Cfa. Au Sénégal, avant la surtaxe les tarifs étaient de 92 F Cfa et après 141 F Cfa. Donc même avec la surtaxe, le Sénégal reste plus cher. « Le prix au consommateur n’a pas augmenté au Ghana, contrairement au Sénégal où le tarif des appels, vers l’Uemoa notamment, a augmenté de 46% . Cela s’explique précisément par le fait que le Ghana a simplement ajusté son tarif de terminaison sur ceux des autres pays », souligne une voix autorisée. En plus, le conseiller du président Wade omet de préciser que selon les opérateurs ghanéens, la surtaxe a entrainé une baisse moyenne entre 12 et 18% du volume de trafic entrant au Ghana, dans les six mois ayant suivi l’application de la mesure. Et cela, le rapport Deloitte l’atteste amplement.

Comme si cela ne suffisait pas, Momar Ndao en rajoute une couche. Et tente de convaincre le Président Wade en soulignant qu’avec Global Voice, les lignes frauduleuses sont continuellement détectées et neutralisées. Elles ont même chuté drastiquement pour atteindre en moyenne 6.371 lignes. Le rapport dément encore Momar Ndao puisque les chiffres du Ghana montrent que la fraude y a doublé depuis l’application de la surtaxe avec un taux de fraude sur les lignes quatre fois supérieur à celui du Sénégal (3,3 lignes frauduleuses pour 10 000 lignes contre 0,8 ligne frauduleuse pour 10 000 lignes au Sénégal).

« Le contre-rapport a été remis au chef de l’Etat et nous espérons qu’il va l’étudier avec minutie pour savoir ou se trouve la vérité », optimise une voix autorisée.

(Source : L’As, 4 decembre 2011)

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