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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2013 > Avril 2013 > Basile Niane, journaliste blogueur multimédia : « Les TIC, c’est comme la (…)

Basile Niane, journaliste blogueur multimédia : « Les TIC, c’est comme la mer. Chacun peut plonger et trouver quelque chose »

jeudi 11 avril 2013

Portrait/Entretien

Chroniqueur Tech à la RTS1, Basile Niane est convaincu qu’Internet est un moyen de créer des emplois, notamment en faveur des journalistes qui végètent dans la précarité, s’ils ne sont pas tout simplement en chômage. En matière de TIC, il s’y connait bien, et à tous les rendez-vous y afférents, il participe. C’est dans son bureau à Seneweb, qu’il nous a fait le tour de quelques questions dans ce domaine qui le passionne.

Qui est Basile Niane ?

Je suis un cyber-activiste, journaliste blogueur multimédia. Community manager (sur twitter @basileniane), formateur web 2.0 et consultant en Stratégie Social Media ITC4D. Je travaille en collaboration avec plusieurs entreprises et ministères, pour les inciter à utiliser les nouveaux médias (web 2.0) pour une meilleure visibilité de leurs actions sur le web. Passionné de technologie, j’évolue dans le domaine de la blogosphère depuis plus de 10 ans et je coordonne le réseau des blogueurs sénégalais. Je travaille à seneweb.com et en même temps, je suis chroniqueur TECH à la RTS 1 dans l’émission Kenkelibaa. J’administre aussi le premier blog des Tic au Sénégal (http://senegalmedias.blogspot.com/) qui deviendra bientôt la première plateforme des nouveaux Medias, du journalisme citoyen au Sénégal.

Puisque vous êtes un féru des TIC. Quelles sont les dernières innovations actuellement ?

Parler d’innovations dans le domaine des TIC, c’est un peu large surtout dans le monde

Disons la dernière actualité dans le domaine des TIC (technologies de l’information et de la communication) ?

Ce que j’ai retenu dernièrement, c’est l’histoire de Nick D’Aloisio du nom de ce petit génie de l’informatique qui a créé Summly, une application qui facilite la lecture d’informations sur les terminaux mobiles. Le jeune londonien est devenu milliardaire tout simplement parce que Yahoo a racheté cette application à hauteur de 30 millions de dollars. Ça m’a un peu marqué. La deuxième chose, c’est récemment, le concours lancé par la Fondation Bill Gates pour rendre le préservatif beaucoup plus performant. La personne qui va inventer ce préservatif sera récompensée à hauteur de 100.000 dollars. Donc ce sont là les quelques actualités qui ont retenu mon attention dans le monde. Je retiens aussi l’effectivité de la navigation vocale sur Google Maps qui est désormais possible pour la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Ghana, le Kenya. Et au Sénégal, c’est des rendez-vous de gauche à droite dans le domaine des technologies. On a souvent entendu dire que le web, c’est le futur, que c’est un vivier…

Quelles sont concrètement les opportunités offertes par le web ?

C’est parce que le web est un autre monde qui évolue. C’est comme un enfant qui naît, qui grandit et qui devient adulte. C’est ça le web en tant que tel. Pourquoi le futur ? Parce que tout se focalise sur Internet à cause de la connectivité qu’on a un peu partout. On peut être au Sénégal, parler de ses envies, être en rapport avec les autres. C’est ce qu’on appelle la communauté sociale, d’où le nom de « Social media » qui est en train de prendre une grande place sur la toile. C’est ce qui va faire la différence par rapport au monde réel. Parce que dans le monde réel, tu ne peux pas parler avec une personne qui est aux Etats-Unis, sans avoir utilisé les TIC. Dans l’avenir, tout se passera par l’Internet. On va vers un monde connecté. On discutait tantôt, vous m’avez dit qu’on peut réussir facilement dans les TIC.

Pouvez-vous nous expliquer comment ?

Les TIC, c’est comme la mer. Chacun peut plonger et trouver quelque chose. Ce n’est pas un terrain fermé où tu es dans ta maison ou dans ta chambre. Cela veut dire que les technologies, non seulement permettent de rester en contact et de s’ouvrir au monde, mais aussi, elles sont des opportunités. Aujourd’hui, il faut être ambitieux et se dire qu’avec les TIC, on peut tout faire. Je te donne l’exemple de ce jeune homme qui a vendu son application à Yahoo à coût de millions de dollars US et qui n’a que 17 ans. Il est devenu un milliardaire grâce à une seule application. Pourtant, il était tout simplement en train de jouer chez lui avec son ordinateur. Chacun a le pouvoir de réussir sur Internet si tous les moyens nécessaires sont réunis.

Pour créer des applications, il faut quand même avoir des aptitudes préalables en maths ou l’esprit scientifique… non ?

Tout s’apprend dans ce monde. On ne se lève pas un bon jour pour devenir quelqu’un. Il faut oser entreprendre et développer ses idées. Et ne pas avoir peur de l’échec. C’est en faisant n’importe quoi que l’on devient quelque chose. Les termes web 2.0, nouveaux medias… font partie du vocabulaire des TIC.

A quoi renvoient ces termes ?

Vous savez, au début, on disait les Nouvelles technologies de l’information de la communication, certains prononçaient NTIC. Avec le temps, ça a évolué et on dit maintenant les Technologies de l’information et de la communication (TIC) parce que les technologies ne sont plus nouvelles. Tout le monde peut y avoir accès. Pour les Nouveaux medias, c’est la même chose. C’est parce que ces outils sont encore nouveaux qu’on les appelle ainsi. Donc pour être simple, le Web 2.0, désigne une évolution d’un web statique et unidirectionnel vers un réseau dynamique et interactif, caractérisé par une large participation des usagers à la création et à l’échange de contenus. En d’autres termes, c’est un synonyme du web participatif. Le Web 2.0 est souvent associé à l’utilisation de logiciels sociaux en ligne, tels que les blogs, wikis, microblogs ou autres réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Youtube, Google+ linked in, etc.) Il arrivera un moment où, on ne parlera plus de nouveaux média, mais on parlera certainement d’autre chose. Le web 3.0 ou web sémantique, où des ordinateurs utilisant des agents intelligents, analysent toutes les données sur le web (contenu, liens, transactions), qu’elles soient en langage naturel ou non…ou 4.0, mais pour le moment, on est loin de là. L’autre chose dont parle tant dans le domaine des TIC aujourd’hui, c’est le blog.

Comment définissez-vous le blog ?

Un blog, c’est juste votre espace ou journal sur Internet. Plusieurs plateformes sont disponibles sur le net (blogger, over-blog, Webblog) qui vous permettent de créer et d’avoir un blog. Aujourd’hui, on parle beaucoup plus de blog ou blogueurs parce que ce sont souvent des gens qui sont sur la toile pour défendre une cause d’où l’appellation d’activiste ou cyberactiviste. Avoir un blog est plus facile que d’avoir un site. On peut écrire, faire des mises à jour sans pour autant être un informaticien ou un développeur. Et en plus, tout est gratuit. Si chaque jour, on parle de blogueurs emprisonnés ou tués, c’est parce que les blogueurs sont des fois très influents et très critiques vis-à-vis de certains régimes. On se rappelle encore des révolutions du monde arabe qui ont fait chuter les président Zine El Abidine Ben Ali, Hosni Moubarak et Mouammar Kadhafi qui, dans la foulée, est assassiné, etc.

Journaliste-blogueur, multimédia, en quoi consiste votre travail à Seneweb qui est une plateforme très connue des Sénégalais ?

Je préfère qu’on m’appelle blogueur tout court, parce que journaliste tu es un peu limité. Par contre, le blogueur a plus de liberté. A seneweb.com, je rédige des articles et je participe à la mise à jour du site. Mais, mon travail consiste surtout à gérer la plateforme de blogs. Vous avez remarqué que nous avons ouvert cet espace pour donner la parole aux blogueurs. Le constat est simple. C’est qu’on s’est rendu compte que certains internautes étaient beaucoup plus inspirés que les journalistes eux-mêmes. Donc pour leur donner la chance de s’exprimer, nous avons créé la plateforme de blogs. Avec les blogs, les internautes n’auront plus besoin d’envoyer des articles de contribution à Seneweb pour une demande de diffusion. Ils pourront tout simplement créer un blog et y ajouter tous les articles qu’ils désirent voir apparaître sur la page d’accueil du site.

Récemment, nous avons reçu un communiqué de vous qui parle de start-up week-end. Pouvez-vous nous dire ce que c’est ?

Le start-up week-end (SWD) est un événements qui regroupe des jeunes évoluant dans le domaine des TIC. L’idée est de créer des entreprises en 54 h. Jusqu’à 100 participants peuvent se rencontrer, former des équipes, travailler sur des projets de création d’entreprises, créer de nouveaux produits ou services et présenter leurs résultats devant un jury de professionnels. L’association SWD a été créée en 2007. Elle est soutenue par la Fondation Kauffman, et est devenue le plus gros incubateur de projets innovants au monde avec plus de 300 événements dans 40 pays, 35 000 participants et plus de 560 entreprises créées. Ici au Sénégal, nous sommes à la deuxième édition de ce rendez-vous IT qui se tiendra à la biscuiterie de Medina (Castors) du 12 au 14 Avril prochain. Le thème se focalise sur le Mobile d’où le SOLOMO qui veut dire Social Local Mobile.

Basile, vous êtes aussi chroniqueur en TIC à la RTS. Souhaiteriez-vous plus tard basculer complètement vers la télé si la RTS décidait de vous garder ?

Oui bien sûr. Ce serait un plaisir pour moi de partager mon expérience avec la télévision nationale. Tout Sénégalais a envie de travailler àla RTS qui est la télévision nationale quoi qu’il en soit. C’est un patrimoine, c’est une richesse. Donc c’est un honneur d’être à la RTS. J’ai pas mal de projets pour eux et je pense qu’on va devoir bien travailler ensemble pour les développer. On peut, par exemple, mettre en place le contenu de la chaîne sur la toile. Déjà le projet est en cours pour la mise en place de la chaîne Youtube de la RTS1. Cela permettra aux téléspectateurs de retrouver toutes les émissions et autres programmes de la chaîne nationale sur internet. Nous sommes en cours d’évolution vers la transition numérique d’ici 2015. C’est un projet qui concerne tout l’espace francophone. Je pense que la RTS pourra enfin passer complètement au numérique pour le bien des Sénégalais.

Quels sont vos projets dans le domaine des Technologies de l’Information et de la communication (TIC) ?

Mon projet aujourd’hui est de créer une entreprise citoyenne, c’est-à-dire développer ce qu’on appelle le « Social média » au Sénégal, surtout développer le journalisme citoyen afin de créer des emplois pour les jeunes. J’ai remarqué qu’il y a beaucoup de journalistes qui sont mal payés d’autres sont même au chômage et pourtant, ce sont des diplômés. Ça veut dire que les compétences sont là, mais le travail manque. Je veux donc donner la chance à ces jeunes diplômés, sans-emplois de trouver du travail. Je veux les inciter à occuper internet. Pour moi, internet peut être un moyen efficace pour sauver le journaliste sénégalais et même d’Afrique. La toile doit être un moyen pour les journalistes ou blogueurs de trouver d’autres ressources.

Réalisé par Frédéric Atayodi

(Source : Le Sénégalais, 11 avril 2013)

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