OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2015 > Octobre 2015 > Avec « Jambar Tech Lab », le Sénégal veut attirer la nouvelle élite digitale (…)

Avec « Jambar Tech Lab », le Sénégal veut attirer la nouvelle élite digitale africaine

vendredi 30 octobre 2015

Innovation/Entreprenariat

Et si Dakar, la capitale bouillonnante du Sénégal, devenait le nouveau point de ralliement des entrepreneurs digitaux de toute l’Afrique de l’Ouest ? Sur le terrain, cette vision pourrait bien devenir réalité avec le lancement dans les prochaines semaines de l’initiative Jambar Tech Lab. Un programme d’accélération unique en son genre en Afrique francophone, initié et piloté par l’incubateur technologique du Sénégal, le CTIC Dakar. A quelques semaines du coup d’envoi de ce nouveau programme, le CTIC Dakar s’est entretenu avec Samir Abdelkrim, entrepreneur, fondateur de StartupBRICS.com* et expert pour Les Echos. Depuis 18 mois, il sillonne de long en large l’Afrique des start-up.

La nouvelle initiative panafricaine Jambar Tech Lab veut mettre sur orbite près de 40 entrepreneurs, ou plutôt 40… guerriers ! C’est en tout cas la définition du mot « Jambar » en wolof, la langue plus parlée du Sénégal. Car au pays de la Teranga, « les entrepreneurs sont des guerriers, et même des pionniers » constate avec recul et admiration Abdoul Aziz Sy, chef de projet à l’incubateur CTIC Dakar. Sur le terrain au Sénégal, où les dispositifs de soutien à l’entrepreneuriat restent encore insuffisants, pour les entrepreneurs la course à la survie est un combat permanent. « C’est cet esprit de combativité et de persévérance qui caractérise les entrepreneurs sénégalais et africains que nous avons voulu valoriser et mettre en avant dans ce programme d’accélération ».

Vers un incubateur panafricain ?

Fondé en 2011, l’incubateur CTIC Dakar a depuis sa création accompagné une soixantaine de start-up sénégalaises et coaché plus de 1.300 jeunes porteurs de projets sénégalais, au travers de ses nombreuses compétitions entrepreneuriales. « En moyenne, la croissance du chiffres d’affaires de nos incubés est de l’ordre de 34% chaque année » rappelle Abdoul Aziz Sy. Mais le marché sénégalais reste étroit – le pays ne compte que 14 millions d’habitants – et c’est pour trouver de nouveaux relais de croissance que le CTIC Dakar a décidé d’ouvrir grand les porte de l’international.

Prévu pour s’étaler sur deux années entières, Jambar Tech Lab visera tout d’abord à dénicher les meilleurs talents du numérique du Sénégal et de ses pays voisins comme la Gambie, la Guinée-Bissau ou le Mali. Les poids lourds régionaux comme la Côte d’Ivoire « et même pourquoi pas le Nigeria » sont aussi concernés précise Abdoul Aziz Sy. La liste des pays bénéficiaires est en train d’être finalisée avec le programme InfoDev de la Banque Mondiale, le principal partenaire institutionnel et financier de ce programme. Une chose est sûre : au minimum 6 pays d’Afrique de l’Ouest seront impliqués. « La mission de Jambar Tech Lab sera de sélectionner puis de faire venir pendant plusieurs semaines sur place, à Dakar, un grand nombre d’entrepreneurs ouest-africains, dont 25% de femmes – aussi bien francophones qu’anglophones – qui développent des produits digitaux à très fort potentiel de croissance ».
À lire aussi : Innovation africaine : quand les start-up EdTech changent la donne éducative

Pour être sélectionnés, les entrepreneurs souhaitant intégrer le Jambar Tech Lab devront disposer à minima d’un prototype. « Nous nous concentrons vraiment sur la qualité des produits qui doivent avoir un impact ainsi qu’un fort potentiel de marché : applications mobiles qui présentent une véritable innovation ou une forte traction sur le marché Ouest-Africain ». Et les solutions proposées par les entrepreneurs devront dans tous les cas démontrer deux hypothèses. Tout d’abord la croissance de leur nombre d’utilisateurs comme de leur chiffre d’affaires. Une croissance de préférence à deux chiffres : au minimum 15% par année, sur 5 ans. Ensuite leur capacité à s’internationaliser, en tout cas dans un premier temps sur l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest… Abdoul Aziz Sy insiste : « nos marchés nationaux sont malheureusement trop petits, ce qui freine l’expansion de nos start-up. Il est grand temps que nous soutenions la création d’un grand marché digital Ouest Africain ».

Bâtir un écosystème digital Ouest-Africain

Le but affiché du CTIC, à travers ce programme, est de paver le chemin à une nouvelle classe d’entrepreneurs du digital, à l’esprit conquérant, dans toute la région Afrique de l’Ouest. « Comme tous guerriers, pour être efficace, les entrepreneurs ont besoin de stratégie, d’une structure, d’un réseau pour s’imposer, chez eux, et ailleurs. Comme un général, Jambar Tech Lab proposera des méthodologies et tactiques nouvelles, et aidera à bâtir un écosystème digital Ouest-Africain qui servira non seulement les entrepreneurs, mais également les autres incubateurs de la région, les Business Developers, les commerciaux… ».

Concrètement, de quoi bénéficieront les entrepreneurs sélectionnés par Jambar Tech Hub ? Outre un accès privilégié aux investisseurs, plusieurs ateliers de formation sur l’art d’entreprendre sur internet leur seront proposés, à l’heure du Big Data et des réseaux sociaux : Growth Hacking, adéquation produit/marché, acquisition d’utilisateurs, etc. Mais aussi du mentorat personnalisé durant 24 mois, en partenariat avec plusieurs incubateurs technologiques africains. Cela pour guider les premiers pas des entrepreneurs souhaitant s’internationaliser ailleurs en Afrique, en les dotant des bons outils et surtout du bon état d’esprit, celui de conquête… En bref, les premières armes pour entreprendre vaillamment dans le digital…comme un Jambar !

Samir Abdelkrim

(Source : Les Echos, 30 octobre 2015)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2229/2297 Régulation des télécoms
  • 177/2297 Télécentres/Cybercentres
  • 1587/2297 Economie numérique
  • 812/2297 Politique nationale
  • 2297/2297 Fintech
  • 255/2297 Noms de domaine
  • 883/2297 Produits et services
  • 715/2297 Faits divers/Contentieux
  • 368/2297 Nouveau site web
  • 2244/2297 Infrastructures
  • 823/2297 TIC pour l’éducation
  • 93/2297 Recherche
  • 121/2297 Projet
  • 1461/2297 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 876/2297 Sonatel/Orange
  • 821/2297 Licences de télécommunications
  • 133/2297 Sudatel/Expresso
  • 486/2297 Régulation des médias
  • 610/2297 Applications
  • 520/2297 Mouvements sociaux
  • 785/2297 Données personnelles
  • 63/2297 Big Data/Données ouvertes
  • 300/2297 Mouvement consumériste
  • 179/2297 Médias
  • 327/2297 Appels internationaux entrants
  • 735/2297 Formation
  • 48/2297 Logiciel libre
  • 893/2297 Politiques africaines
  • 464/2297 Fiscalité
  • 86/2297 Art et culture
  • 295/2297 Genre
  • 755/2297 Point de vue
  • 509/2297 Commerce électronique
  • 814/2297 Manifestation
  • 160/2297 Presse en ligne
  • 64/2297 Piratage
  • 103/2297 Téléservices
  • 470/2297 Biométrie/Identité numérique
  • 153/2297 Environnement/Santé
  • 166/2297 Législation/Réglementation
  • 173/2297 Gouvernance
  • 885/2297 Portrait/Entretien
  • 73/2297 Radio
  • 352/2297 TIC pour la santé
  • 134/2297 Propriété intellectuelle
  • 30/2297 Langues/Localisation
  • 511/2297 Médias/Réseaux sociaux
  • 951/2297 Téléphonie
  • 95/2297 Désengagement de l’Etat
  • 493/2297 Internet
  • 57/2297 Collectivités locales
  • 190/2297 Dédouanement électronique
  • 520/2297 Usages et comportements
  • 518/2297 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 282/2297 Audiovisuel
  • 1482/2297 Transformation digitale
  • 191/2297 Affaire Global Voice
  • 77/2297 Géomatique/Géolocalisation
  • 151/2297 Service universel
  • 334/2297 Sentel/Tigo
  • 88/2297 Vie politique
  • 753/2297 Distinction/Nomination
  • 17/2297 Handicapés
  • 349/2297 Enseignement à distance
  • 331/2297 Contenus numériques
  • 299/2297 Gestion de l’ARTP
  • 89/2297 Radios communautaires
  • 851/2297 Qualité de service
  • 212/2297 Privatisation/Libéralisation
  • 69/2297 SMSI
  • 232/2297 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1314/2297 Innovation/Entreprenariat
  • 661/2297 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2297 Internet des objets
  • 89/2297 Free Sénégal
  • 205/2297 Intelligence artificielle
  • 100/2297 Editorial
  • 11/2297 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous