Audit du fichier des agents de l’Etat : Une priorité pour Hassimou Wone, nouveau Dg Aide
mercredi 16 mai 2012
L’audit du fichier des fonctionnaires de l’Etat, c’est l’un des principaux chantiers de Hassimou Wone, désormais directeur général de l’Agence Informatique de l’Etat (Aide). Il l’a affirmé, hier, à l’occasion de sa passation de service au siège de l’agence sis au Technopole avec son prédécesseur Tamsir Ba. « Je vais immédiatement prendre des dispositions avec l’équipe qui est là, pour vraiment auditer l’ensemble des fonctionnaires de l’Etat avec des bases biométriques. Et dans un avenir très proche, nous allons détecter les fonctionnaires fictifs dans le sillage de la réduction du train de vie de l’Etat. Ce sera vraiment un noyau biométrique de base qui pourra nous emmener vers un gouvernement numérique », a confié M. Wone. Aussi, compte-t-il en faire de même pour la gestion de son prédécesseur en faisant l’état des lieux. « Il y a eu plusieurs milliards qui sont investis dans Adie sans que les résultats ne soient visibles. C’est pourquoi nous comptons diriger sur la base de l’éthique, de l’humilité à travers une meilleure pratique de gestion en privilégiant l’intérêt général », a-t-il confié devant un public composé de parents, amis et l’ensemble du personnel. Pour réussir ce défi « immense », le nouveau Dg compte engager une large concertation avec tous les acteurs des technologies de l’information et de la communication (Tic), pour définir les objectifs généraux de ladite agence qui, indique-t-il, est un bien commun. Une démarche qui, selon lui, rentre dans la logique de rationaliser les dépenses de l’Etat dans ce secteur sensible. Constatant pour déplorer que les actions de l’Adie ne sont pas visibles, malgré les milliards investis. Et pour rendre leurs actions visibles, Hassimou envisage de développer une stratégie pour mesurer le niveau de satisfaction des usagers. Dans sa politique figure aussi, en bonne place, le projet de textes réglementaires pour la sécurisation des données informatiques.
Mamadou Lamine Camara
(Source : Le Populaire, 16 mai 2012)