OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2022 > Août 2022 > Aucun licenciement économique n’a eu lieu à Expresso : Le déroulé des faits

Aucun licenciement économique n’a eu lieu à Expresso : Le déroulé des faits

mardi 23 août 2022

Mouvements sociaux

En réponse aux propos des représentants syndicaux jugés « fallacieux » et « malveillants », Expresso Sénégal a publié un communiqué déclarant vouloir rétablir la vérité. Alors que les représentants syndicaux dénoncent un licenciement économique, il n’en serait rien. Il s’agirait en réalité d’un licenciement pour faute lourde adressé, non pas à 50 personnes, mais aux 39 qui ont fait irruption dans le bureau du Directeur Général en pleine réunion. Selon le communiqué, “Ils ont proféré des insultes et des menaces” à l’encontre du Directeur Général. Autrement dit, une consultation a été lancée auprès des délégués du personnel uniquement pour recueillir des solutions alternatives.

Nos amis syndicalistes auraient-ils omis certains faits qui rendraient le jugement de l’opinion plus équilibré, plus juste ? La question mérite d’être posée d’autant plus que, les enjeux financiers sont énormes. 500 milliards FCFA d’investissement au Sénégal, plus de 17 milliards FCFA injectés chaque année dans le PIB. Après vérification, Expresso a donc bien investi au Sénégal.

Selon le communiqué, le même DG aujourd’hui décrié avait procédé à une revalorisation salariale de ses équipes en plein COVID. La société était alors confrontée à une baisse de 40% de son chiffre d’affaires.

Seneweb vous révèle le déroulé des faits

Un DG encerclé, menacé et injurié devant ses employés en pleine réunion malgré l’intervention des forces de sécurité. La faute lourde tombe ! Le licenciement économique n’avait pourtant pas été acté.

Selon le communiqué, « Le 28 Juin 2022, Radi Almamoun, Directeur général, a informé les représentants syndicaux des difficultés économiques que traversait la société. Le lendemain, Radi Almamoun s’est envolé pour le Soudan. Le but de son déplacement au siège était de plaider en faveur de ses employés. Le 18 Juillet, il annonce la possibilité d’un licenciement économique et ouvre des discussions pour une recherche de solutions alternatives, tel que prévu par l’article L. 61 du code du travail sénégalais. Radi Almamoun s’est voulu rassurant et à l’écoute en consultant le collège des délégués du personnel. Contre toute attente, le 20 Juillet, en pleine réunion stratégique avec le département commercial, 39 personnes font irruption dans le bureau du DG en proférant des injures. Pancartes à la main, ils ont défié son autorité et ainsi tenté de l’intimider en l’encerclant et en scandant des menaces. Une situation inédite et ingérable qui s’est produite malgré l’intervention des services de sécurité, impuissants devant ce déferlement de personnes. Ces comportements sont d’autant plus incompréhensibles que le licenciement économique n’était qu’une perspective en attendant le retour de propositions des représentants syndicaux. Après la consternation, la direction d’Expresso a fait constater par huissier les voies de fait résultant de l’intrusion dans le bureau du Directeur général, avant de déclencher un processus de licenciement individuel pour faute lourde.”

Depuis lors, le DG aurait reçu des emails de menace. Un informaticien aurait même bloqué l’accès au réseau au Directeur du système informatique. Les syndicalistes quant à eux paralysent le fonctionnement de la société en rendant impossible l’accès aux locaux. Malgré tout ce qui leur est reproché, ces salariés peuvent garder espoir. En effet, lors d’un communiqué, l’ARTP et le Ministère des Télécommunications se sont montrés solidaires en demandant que les lettres de licenciement économique soient purement et simplement annulées. Seulement il y a confusion puisqu’il s’agit plutôt d’un licenciement pour faute lourde qui concerne des actes délictueux. Le DG ayant été harcelé et quasiment agressé dans son bureau. Affaire à suivre !

(Source : Seneweb, 23 août 2022)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4637/5228 Régulation des télécoms
  • 376/5228 Télécentres/Cybercentres
  • 3816/5228 Economie numérique
  • 2042/5228 Politique nationale
  • 5113/5228 Fintech
  • 542/5228 Noms de domaine
  • 1844/5228 Produits et services
  • 1545/5228 Faits divers/Contentieux
  • 845/5228 Nouveau site web
  • 5228/5228 Infrastructures
  • 1838/5228 TIC pour l’éducation
  • 213/5228 Recherche
  • 264/5228 Projet
  • 3684/5228 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1913/5228 Sonatel/Orange
  • 1791/5228 Licences de télécommunications
  • 292/5228 Sudatel/Expresso
  • 1104/5228 Régulation des médias
  • 1348/5228 Applications
  • 1106/5228 Mouvements sociaux
  • 1734/5228 Données personnelles
  • 195/5228 Big Data/Données ouvertes
  • 669/5228 Mouvement consumériste
  • 391/5228 Médias
  • 712/5228 Appels internationaux entrants
  • 1711/5228 Formation
  • 112/5228 Logiciel libre
  • 2409/5228 Politiques africaines
  • 1123/5228 Fiscalité
  • 188/5228 Art et culture
  • 672/5228 Genre
  • 1738/5228 Point de vue
  • 1102/5228 Commerce électronique
  • 1812/5228 Manifestation
  • 368/5228 Presse en ligne
  • 150/5228 Piratage
  • 217/5228 Téléservices
  • 1015/5228 Biométrie/Identité numérique
  • 326/5228 Environnement/Santé
  • 369/5228 Législation/Réglementation
  • 377/5228 Gouvernance
  • 2137/5228 Portrait/Entretien
  • 163/5228 Radio
  • 864/5228 TIC pour la santé
  • 292/5228 Propriété intellectuelle
  • 72/5228 Langues/Localisation
  • 1238/5228 Médias/Réseaux sociaux
  • 2132/5228 Téléphonie
  • 217/5228 Désengagement de l’Etat
  • 1250/5228 Internet
  • 136/5228 Collectivités locales
  • 493/5228 Dédouanement électronique
  • 1309/5228 Usages et comportements
  • 1112/5228 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 597/5228 Audiovisuel
  • 3336/5228 Transformation digitale
  • 413/5228 Affaire Global Voice
  • 162/5228 Géomatique/Géolocalisation
  • 342/5228 Service universel
  • 708/5228 Sentel/Tigo
  • 198/5228 Vie politique
  • 1950/5228 Distinction/Nomination
  • 37/5228 Handicapés
  • 754/5228 Enseignement à distance
  • 734/5228 Contenus numériques
  • 618/5228 Gestion de l’ARTP
  • 205/5228 Radios communautaires
  • 1943/5228 Qualité de service
  • 473/5228 Privatisation/Libéralisation
  • 147/5228 SMSI
  • 573/5228 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2902/5228 Innovation/Entreprenariat
  • 1417/5228 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/5228 Internet des objets
  • 192/5228 Free Sénégal
  • 731/5228 Intelligence artificielle
  • 255/5228 Editorial
  • 23/5228 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous